Chablis Premier Cru Fourchaume de Yvon et Laurent Vocoret

 

 

 

 

A Chablis, depuis 1713, les successeurs de Jean Vocoret ont tous hérité de la passion des vignes et de ses métiers. La renommée du domaine s’est affirmée au fil des générations, et aujourd’hui, Huguette, Christine, Yvon et Laurent ont toujours la même motivation, afin que la noblesse de leurs vins continue. Avec ce Chablis Premier Cru Fourchaume, subtilement travaillé du débourbage statique très léger jusqu’à sa mise en bouteille après un élevage de neuf mois, ce vin est à consommer à une température de 10 à 12°, qui lui permettra d’exprimer tous ses arômes et sa subtilité. Avec un potentiel de garde de 3 à 10 ans, il accompagnera, avec bonheur tous les fruits de mer et autres poissons.

 

Visitez le domaine de Yvon et Laurent Vocoret, à Chablis

 

 

 

Partenariat européen pour améliorer la santé animale

Cofinancé par la Commission européenne, l’European Partnership on Animal Health and Welfare (EUPAHW) vise à lutter contre les maladies infectieuses des animaux et promouvoir leur bien-être. Lancé en janvier 2024, cet organisme devrait investir 360 millions d'euros sur sept ans pour encourager la recherche et faciliter la coopération entre tous les acteurs, en lien avec le « pacte vert » et la stratégie qui lui est associée. Les objectifs ambitieux de l’EUPAHW ont attiré un groupe diversifié de partenaires, dont 56 organisations de recherche et 30 agences de financement. Le budget est abondé à hauteur de 50% par le programme de recherche et d'innovation « Horizon Europe », et les autres 50 % par les institutions partenaires. Le calendrier a été élaboré au cours d'une période de plus de deux ans avec la participation de tous les acteurs concernés, dont celle de l’ANSES. Il établit un équilibre entre la recherche appliquée à court terme et la recherche stratégique concernant les maladies infectieuses des animaux terrestres et aquatiques et les risques zoonotiques. Le partenariat se concentre également sur l'utilisation raisonnée des antimicrobiens et sur la garantie d'un niveau optimal de bien-être animal à chaque étape de la vie d'un animal. Il comprend d’ores et déjà 17 projets internes qui ont débuté en 2024, pour une durée de trois ans, et d’autres appels à projets externes, ouverts à d'autres organismes de recherche, seront lancés prochainement. Nathalie Vanderheijden, chercheuse à l’Université de Gand et coordinatrice de l’EUPAHW résume : « Notre partenariat est une nouvelle initiative ouverte, qui rassemble les financements communautaires, les financeurs nationaux/régionaux et les organismes de recherche afin de concentrer les efforts sur les développements ayant un impact sociétal, économique et politique important… ».

Les faits divers de la semaine

- Aveyron : à la demande d’éleveurs dont les troupeaux sont victimes d’attaques, la responsabilité de chiens errants ne peut être écartée. Si les loups sont les auteurs de 11 agressions reconnues depuis le début de l’année, le doute subsiste pour les autres. La préfecture a donc autorisé, par un arrêté publié le 10 avril 2024, l'abattage des chiens errants dans cinq communes du département : La Couvertoirade, L’Hospitalet du Larzac, Nant, Sainte-Eulalie de Cernon, et Saint-Jean-Saint-Paul. Les agents de l'OFB et les lieutenants de louveterie ont donc la possibilité, pour un mois, et de 20 heures à 8 heures, d'abattre les chiens « en état de divagation » sur les communes concernées. Bien évidemment, les écolos de One Voice, qui se moquent éperdument des pertes directes et indirectes subies par les éleveurs, ont annoncé, le 23 avril, vouloir contester cet arrêté en justice…

 

- Côtes d’Armor : deux chiens de chasse ont été retrouvés morts, à Languédias, près de Dinan, empoisonné à l’insecticide. Le propriétaire des chiens, Guillaume Cadol, par ailleurs président de l’association de chasse locale, a confirmé que les analyses effectuées révélaient la présence d’un insecticide, identique à celui utilisé au cani-cross de Vauvert, dans le Gard, l’an dernier.

 

- Côte d’Or : environ 500 chasseurs se sont réunis au Palais des Congrès, à Beaune, le samedi matin 20 avril, pour l'assemblée générale de la FDC, qui présentait également 443 trophées de cerfs récoltés au cours de la précédente saison. « Si les trophées sont la fierté des chasseurs, ils ont aussi une utilité, dans le cadre du suivi quantitatif et qualitatif des prélèvements » expliquait Jean-Luc Joblin, de la FDC 21. Sur les 443 trophées exposés, une cinquantaine entrent dans les catégories des « médaillables » (bronze et argent) mais un seul, avec une cotation de 212 points CIC, est médaille d’or.

 

- Creuse : trois adolescents d’une quinzaine d’années passaient la soirée du mardi 23 avril, chez l’un d’eux, à Sardent. En l’absence des parents, il a voulu montrer les armes à feu de son père, mais une des carabines était chargée et un tir est parti blessant un de ses deux camarades dans le bas ventre. Le troisième, jeune sapeur-pompier, a prodigué les gestes en attendant les secours du SMUR87, qui ont héliporté le blessé, dans un état grave, au CHU de Limoges.

 

- Creuse : lors de l'assemblée générale de la FDC, un hommage a été rendu à Gaston Cadro, un chasseur de… 98 ans, qui chasse toujours avec l’un de ses fils, âgé de 75 ans. « On voudrait tous être comme lui à son âge. Chasser avec son père de 98 ans et demi, c'est particulier. En plus, il a une mémoire d'éléphant, il connaît les noms des parents, des enfants, des petits-enfants. C'est phénoménal » a déclaré le descendant. Quant au récipiendaire, son diplôme d’Honneur en main, il expliquait : « La chasse, c’est le plaisir d’écouter les chiens… J'ai eu beaucoup d'activités : élu à Saint-Pardoux-le-Neuf pendant 49 ans, dont 19 ans maire, j'ai été aussi vice-président des chasseurs d'Aubusson pendant 42 ans, lieutenant de louveterie pendant 15 ans… » a précisé le nonagénaire, ancien éleveur de chiens qui garde dans ses souvenirs ce prix gagné à Monaco, et remis par le Prince lui-même.

 

- Haute-Garonne : tuée en novembre 2021, et après deux ans de soins taxidermistes, l’ourse Caramelles a pris sa place au Museum de Toulouse, à côté de l’ourse Cannelle, pour « sensibiliser et faire découvrir une espèce méconnue du grand public ». Elles sont désormais deux à représenter les ours des Pyrénées au Museum de Toulouse, laissant cependant les visiteurs un peu déçus par la taille de Caramelles, qui toise seulement 70 cm de haut pour y loger ses 130 kg de poids vif. « On est loin des grizzlis qui mesurent 3m50 de haut une fois dressés sur leurs pattes postérieures. C'est plutôt du gabarit d'un très gros chien » acquiesce Alexandre Mille, conservateur du patrimoine et responsable du service des collections du Museum de Toulouse.

 

- Haute-Loire : preuve que le cerf se plait dans le département et qu’il y trouve ce qui lui convient pour s’épanouir, un grand cerf a été abattu, le 28 octobre 2023, par un Nîmois, dans le Haut-Allier. D’après l’analyse dentaire, l’animal était âgé de 9 ans. Son trophée de 9,5 kg porte 17 cors, et une première estimation de sa cotation le place au-dessus des 210 points CIC, seuil de la médaille d’or. Ce trophée était exposé avec d’autres, à l’assemblée générale de la Fédération des chasseurs, qui s’est tenue samedi dernier à Vals-près-le-Puy. Le trophée est ici présenté par Jean-Michel Jouve et Yves Bay, de l’Association des chasseurs de grand gibier.

 

- Jura : un loup a été filmé le mardi 23 avril 2024 en fin de journée sur la commune de Grande-Rivière. La scène, qui ne dure qu’une dizaine de secondes, a été tournée dans le hameau des Bouviers. « Il est rentré deux fois dans notre ferme hier soir, et ce matin, j’en ai aperçu un autre plus maigre, pas effrayé du tout » a raconté l’éleveuse. Depuis le début de l’année, la FDSEA 39 fait état d’une série de prédations survenues essentiellement sur des ovins, les bovins étant encore à l’abri en raison de la météo. De son côté, la préfecture confirme que, depuis le début de l’année, 12 attaques pour lesquelles la responsabilité du loup n'est pas écartée, ont fait 43 victimes (42 ovins et 1 bovin).

 

- Vosges : la faillite des associations écolos… L’affaire des grands tétras ne va pas arranger l’audience des associations écolos vosgiennes, et on se demande bien pourquoi elles se sont laissé ensorceler par quelques gourous de la pensée verdâtre. Désormais, que peuvent-elles apporter de concret à leurs adhérents ? Le comble a sans doute été atteint la semaine dernière quand elles ont envoyé, en Norvège, un avocat pour faire cesser les opérations de captures de grands tétras destinés à renforcer la population vosgienne de l’emblématique oiseau. Le pauvre n’a eu sur place qu’une fin de non-recevoir, le gouvernement norvégien lui ayant signifié qu’il ne traitait qu’avec le gouvernement français, et pas avec des associations. Quant au montant de l’opération de renforcement (200 000 €), jugé exorbitant par les verts, il n’a rien de vertigineux comparé aux 5 à 6 millions d’€ dépensés chaque année pour faire pleurer les éleveurs, impuissants devant les ravages causés par les loups… Dommage que les adeptes du téléobjectif, si prompts à appuyer sur le déclencheur, ne mémorisent pas ces scènes là…

Réintroduction du grand tétras dans les Vosges : la requête en annulation des 5 associations est rejetée

Le Tribunal administratif de Nancy s’est prononcé, le vendredi 26 avril, sur le recours de cinq associations de protection de la nature qui contestaient l’arrêté de la préfecture des Vosges, en date du 16 avril, autorisant des lâchers de grand tétras en provenance de Norvège. Le recours a été examiné jeudi, au siège de la juridiction nancéienne pendant plus d’une heure, permettant aux parties de s’exprimer jusque dans les moindres détails. La demande a été mise en délibéré en fin de matinée, dans l’attente d’une décision dans les 24 heures. Le verdict du Tribunal administratif de Nancy est tombé vendredi 26, et rejette la requête des associations « SOS Massif des Vosges », « Oiseaux nature », « Vosges nature environnement », « Avenir et patrimoine 88 » et « Paysage nature et patrimoine de la montagne vosgienne ». Le Parc naturel régional des Ballons des Vosges, à l'issue de l'audience de jeudi, et à la demande du président du tribunal, s’était engagé à ne pas lâcher les premiers oiseaux venus de Norvège, avant la décision du Tribunal administratif. Plus d’obstacles donc pour le renforcement de cette espèce emblématique sur le massif vosgien, dont les premiers détracteurs sont justement ceux qui auraient dû se réjouir de cette opportunité, au lieu de jeter l’opprobre sur l'opération, dont ils ne souhaitent aujourd’hui que l’échec. L’écologie sectaire vient de montrer son vrai visage…

Révision du règlement européen « Armes à feu »

Le 23 avril 2024, le Parlement européen a voté en faveur de la refonte du règlement de l'UE sur les armes à feu, officiellement connu sous le nom de « Règlement 258/2012 », relatif aux mesures d'importation, d'exportation et de transit des armes à feu, de leurs composants essentiels et de leurs munitions. Le texte voté a déjà été convenu lors des négociations inter-institutionnelles entre les équipes de négociation du Parlement et du Conseil européen, ce dernier devant désormais donner son feu vert. Le nouveau texte établit des procédures simplifiées pour les chasseurs, tireurs sportifs ou collectionneurs de l'UE, voyageant en dehors de l'UE, avec leurs armes à feu (et munitions). La nouveauté est représentée par l'introduction d'une autorisation d'importation unique, qui est une procédure simplifiée pour les chasseurs, les tireurs sportifs ou les collectionneurs. Concrètement, les chasseurs auront le choix de demander soit une autorisation d'importation européenne, soit une autorisation d'importation nationale, moins restrictive. Mais il est important de garder à l’esprit que l’art. 11.6 donne le pouvoir à la Commission européenne de préciser les exigences minimales des termes et conditions à inclure dans les autorisations générales nationales, de sorte que cela conduira à un certain degré d'harmonisation pour les autorisations nationales d'importation.

Notre-Dame-des-Landes : les contribuables ont eu chaud…

On se souvient de la sinistre plaisanterie de Notre-Dame-Des-Landes, objet de vives tensions entre les initiateurs du projet de construction d’un aéroport, et les opposants, les fameux « zadistes » qui ont occupé la zone, en y laissant les traces « écologiques » encore visibles aujourd’hui. Retour sur un demi-siècle d’histoire mouvementée :

- 1965 : le préfet de Loire-Atlantique recherche un site pour un nouvel aéroport dans le Grand Ouest afin d’accueillir l’avion de l’avenir, le supersonique Concorde. Notre-Dame-des-Landes est retenue en 1967, parmi dix-sept zones, et le Comité interministériel d’aménagement du territoire (CIAT) valide ce choix en 1970.

- 1974 : une zone d’aménagement différé (ZAD) de 1 225 hectares est instituée. Grâce à cette disposition juridique, le Conseil général de Loire-Atlantique peut acquérir progressivement les terrains. Puis… le silence s’installe.

- 2000 : le Premier ministre Lionel Jospin relance le projet de la ZAD, mis en sommeil pendant plus de 25 ans. Un débat public n’apporte aucun consensus.

- 2008 : un décret déclarant le nouvel aéroport d’utilité publique (DUP) est publié le 10 février 2008 au Journal officiel, après l’avis favorable de la commission d’enquête.

- 2009 : des militants anticapitalistes commencent à s’installer sur la ZAD en août 2009, après la tenue d’un « Camp action climat ». Les zadistes s’insurgent contre l’impact environnemental du projet…

- 2010 : l’entreprise Vinci remporte l’appel d’offres pour la conception, le financement, la construction et l’exploitation du futur aéroport, pour une période de cinquante-cinq ans…

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Podium 2024 des 50 meilleures écoles vétérinaires du monde

Pour la 10ème année consécutive, le top 50 des meilleures écoles vétérinaires à l’échelle mondiale vient d’être publié. Ces grandes universités internationales sont ainsi comparées et classées dans le « QS World University Rankings », issues d’une vingtaine de pays. Pour la France, deux établissements se retrouvent dans ce top 50 : VetAgroSup de Lyon qui entre dans ce top 50 et prend la 38ème place, et l’ENV d’Alfort, qui, classée 43ème, gagne deux places dans cette prestigieuse sélection. Sur ce podium 2024, le trio de tête ne change pas avec le Royal Veterinary College de Londres (Royaume-Uni) qui conserve sa place de numéro 1, devant l’UC Davis (Californie) classé deuxième, et l’université de Cornell (États-Unis) à la 3e place. Les États-Unis sont toujours en tête du classement des meilleures écoles vétérinaires, avec 16 universités parmi les 50 premières. Le Canada classe 4 universités de sciences vétérinaires dans le top 50 mondial, une de plus que l’an dernier, et le Royaume-Uni reste en tête des pays anglophones situés hors d’Amérique du Nord, avec 7 universités classées parmi les 50 meilleures. En Europe, la France, les Pays-Bas, l’Espagne et l’Italie classent 2 écoles vétérinaires chacun. Les sept autres pays représentés (Allemagne, Belgique, Danemark, Suède, Irlande, Autriche, Suisse) ont chacun 1 établissement classé parmi les 50 premiers. En Océanie, l’université de Sydney (26e) est en recul de 3 places, mais reste l’établissement le mieux classé parmi les 4 aux couleurs de l’Australie. La Nouvelle-Zélande, toujours présente avec l’université de Massey, pointe au 21e rang, gagnant 7 places. Le Brésil, seul pays d’Amérique latine représenté l’an dernier, quitte le classement cette année. Enfin, 2 établissements sont sélectionnés en Asie, avec l’université Putra de Malaisie (40e place) qui grimpe de 6 places, et l’université de Tokyo (Japon) qui recule en 48e position (perte de 14 rangs). L’université de Séoul (Corée du Sud), 49e l’an passé, sort du classement.

Petits travaux d’inter-saison

C’est bien connu, le gibier reste là où il trouve nourriture et quiétude, et quelques petits apports et aménagement peuvent lui faciliter la vie. L’intersaison est propice à ces activités qui peuvent éviter des déplacements massifs d’animaux. En prévision des chaleurs d’été qui, de plus en plus souvent entrainent le tarissement des points d’eau, il faut donc anticiper pour pouvoir apporter, le moment venu, les compléments nécessaires. Commençons donc par les points d’eau… D’après les études réalisées en son temps par l’ONCFS, il faudrait au moins une souille digne de ce nom pour une centaine d’hectares. Si aucun point d’eau n’existe, la création de petites fosses sera cependant utile, à la condition de ne pas garnir le fond avec un film plastique. Trop fragile, il sera rapidement percé par les petits rongeurs ou déchiré par les sabots des ongulés. La vasque bétonnée nécessitera plus de travail, mais résistera même à une forte fréquentation. La mare idéale, pour le sanglier, sera creusée dans un endroit humide. Les dimensions conseillées sont de 6 à 8 m de long sur 5 m de large, avec un seul côté en pente douce. Le point le plus profond sera au maximum de 1 mètre. Ainsi positionnée, le réapprovisionnement en eau de cette mare ne se fera qu’une ou deux fois par an. Le sanglier, s’il trouve nourriture et eau, ne décantonnera pas facilement. L’expérience montre en effet que si toutes les conditions sont réunies, on trouve les compagnies généralement baugées dans un rayon de 300 à 500 mètres des souilles. D’autres points d’eau plus petits peuvent également être créés, et pour les réaliser, il faut tout d’abord creuser une fosse, genre cuvette, aux bords en pente douce. Ensuite, faire un fond en gros cailloux et le recouvrir d’une chape de ciment d’environ cinq centimètres, dans laquelle on aura placé une bande de grillage à petites mailles, ce qui constituera une armature, très utile en cas de fortes gelées. Les dimensions conseillées sont de 3 mètres de côtés, soit une dizaine de m², pour, au plus profond, une cinquantaine de centimètres...

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Le Botswana opte pour la chasse durable et rejoint le CIC

Lors de l’assemblée générale du CIC (Conseil International pour la Conservation du gibier et de la faune), qui s’est tenue du 18 au 21 avril, à Cascais, au Portugal, c’est une véritable bombe cynégétique qu’a lancé le Botswana, et qui devrait remettre en place ceux qui, de loin, voudraient gérer les affaires des pays souverains. M. Dumezweni Mthimkhulu, ministre de l'Environnement et du Tourisme du Botswana, a officiellement annoncé : « A un moment où plusieurs pays occidentaux envisagent des lois visant à interdire l'importation de trophées de chasse dans ces pays, le Botswana rejoint le CIC en tant qu'État membre, et adoptera le plan stratégique Landmark 2030 ». Ce plan fixe les objectifs et les cibles a atteindre pour la fin de cette décennie, en soutien au Cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal (GBF), qui coïncidera également avec le 100e anniversaire du CIC. Quatre priorités mondiales en ressortent :

- les sciences appliquées pour un leadership basé sur la nature ;

- placer l'utilisation durable au cœur du changement politique ;

- unifier les chasseurs et les PACL autour du patrimoine commun de la terre et de la récolte ;

- inspirer les cœurs et les esprits à propos de la conservation dirigée par les chasseurs.

Une coopération et une action commune seront nécessaires pour mettre en œuvre efficacement ce nouveau et ambitieux plan stratégique 2030, en s’appuyant sur les relations existantes et en en forgeant de nouvelles. Ainsi, M. Pohamba Penomwenyo Shifeta, ministre de l'Environnement, des Forêts et du Tourisme de Namibie, a salué le partenariat qui fait progresser conjointement les sujets liés à l'utilisation durable, à l'ordre du jour de la politique mondiale : stratégie de conservation, de gestion environnementale, de développement durable et d'éradication de la pauvreté, à laquelle la chasse participe pleinement. Puis, Cheikh Fahad bin Abdulrahman Al Thani, membre de la famille dirigeante du Qatar et officier des forces armées, s'est adressé à l'auditoire, exprimant son désir de contribuer à rapprocher les relations entre toutes les nations dans le domaine de la chasse et de la durabilité, et annoncé que son pays accueillera à Doha, du 24 au 27 avril 2025, la 71eme assemblée générale du CIC.

Dans le cadre de la Fête de la Nature de Gouffern-en-Auge : concours photos avec l’ONF

Les candidatures sont ouvertes depuis le samedi 20 avril et se poursuivront jusqu’au 20 mai 2024. Sur le thème de « La forêt et ses habitants », photographiez-les et participez au concours photos organisé par Terres d’Argentan, l’Office national des forêts et l’ASPTT d’Argentan (section photo), en partenariat avec l’Association faune flore de l’Orne (AFFO), dans le cadre des « 24 heures de la biodiversité et de la Fête de la nature » à Gouffern-en-Auge. Chaque participant proposera au maximum 2 photos en couleur ou en noir et blanc, selon les critères suivants :

- les photographies devront être des œuvres originales ;

- elles ne devront pas avoir subi de transformation (filtres, couleurs trop saturés…), l’esprit initial de la photo sera ainsi conservé ;

- chaque participant s’engage à ce que chaque photo soit prise pendant la période du concours du 20 avril au 20 mai ;

- chaque participant veillera à fournir des tirages d’un format 20x30 cm, collés sur carton en indiquant au dos : nom, prénom et adresse (pas de signature sur la photo ou/et le recto du carton), accompagnés de la fiche d’inscription dument complétée.

Comme ce concours est organisé dans le cadre de la fête de la nature et des 24 h de la biodiversité, les 25 et 26 mai, à Gouffern-en-Auge, le jury se réunira sur le site, au château du Bourg-Saint-Léonard, à 14 heures pour une première sélection, qui constituera une exposition visible le samedi en fin d’après-midi et le dimanche, au cours duquel un vote du public sera organisé sur place, et permettra de désigner les vainqueurs. Les lauréats seront annoncés lors de la clôture de l’évènement à 17 heures. Les photos, primées par le public et le jury, seront mises à l’honneur sur le site internet de l’ONF, et seront publiées dans un numéro du magazine Orne Nature, de l'Association faune flore de l'Orne (AFFO).

 

Pour en savoir plus, c’est ICI

Une gazelle à 6 pattes observée dans le désert israélien

Une gazelle des montagnes, dotée bien malgré elle d’une curieuse particularité, se promène dans la réserve naturelle de Nahal HaBashor, dans le Néguev occidental en Israël, avec… deux pattes surnuméraires sur le dos. Cet animal possède donc six pattes, mais, précisent les autorités, « semble en bonne santé, ce que confirme la présence, aux côtés de ce mâle, de trois femelles dont une suitée de la saison dernière. « C’est un mâle de type Gazella gazella, dont l’espèce est en voie de disparition et figure sur la Liste rouge de l’UICN. Les deux pattes supplémentaires qu’il a sur le dos ne le gêne pas… » a rapporté au « Jerusalem Post » le directeur de la nature urbaine de la SNPI (Société pour la protection de la nature en Israël), Amir Balaban qui a précisé : « La maladie qui cause ce genre de protubérance est la polymélie. Rare et héréditaire, elle fait pousser des membres supplémentaires à des endroits aléatoires sur le corps de l’animal, que l’on appelle des membres surnuméraires. La polymélie est un phénomène connu mais très rare, et c’est la première fois qu’il est observé chez une gazelle israélienne ». D’autres cas ont été recensés dans le monde, tel celui d’une poule thaïlandaise à quatre pattes, ou ce veau français né en 2022 avec deux pattes en plus sur les omoplates…

Jeudi 25 avril : lancement du Plan National d’Actions pour le mouflon de Corse

Le Plan national d’action en faveur du mouflon de Corse sera lancé aujourd'hui, à Corte, par les étudiants du Master Gestion de l’environnement, spécialité ingénierie écologique (INGECO). Il s’agit d’un évènement grand public autour du mouflon, avec conférences, stands, exposition et concours photos. Le mouflon de Corse est une espèce protégée depuis le 1er mars 2019, par un arrêté ministériel qui l’inscrit sur la liste des mammifères protégés de France métropolitaine. Ce statut permet la mise en œuvre d’un plan national d’action sur une durée de dix ans (2024-2033), dont l’objectif est le rétablissement de l’espèce. Le Syndicat mixte du Parc naturel régional de Corse et ses partenaires se sont investis dans la sauvegarde de cette espèce à travers un programme life intitulé : « Conservation et extension des populations de mouflons corses en Corse ». Débuté en 2003, un de ses principaux objectifs visait à recréer un continuum entre la population de Bavella et du Cintu, par la création de nouveaux noyaux de population sur les massifs du Renosu, Monte d’Oru et Rotondu. Un élevage, dans l’enclos de Quenza, à partir d’individus de Bavella, a permis, dès 2013, des lâchers d’animaux à proximité du territoire actuel, afin de conforter cette population dont l’indice de reproduction laissait supposer une extinction à moyen terme…

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Laboratoires officiels et laboratoires reconnus en alimentation et santé animale

Pour la sécurité sanitaire des aliments, l’hygiène alimentaire et la santé animale, les services de contrôle du ministère en charge de l’agriculture s’appuient sur un réseau de laboratoires officiels, constitué principalement par les laboratoires nationaux de référence (LNR) et les laboratoires d’analyses agréés. Les laboratoires nationaux de référence, spécialisés dans un ou plusieurs domaines de compétences, assurent la mise au point et la diffusion de méthodes, la formation technique des laboratoires de terrain, l’organisation d’essais inter-laboratoires, la diffusion de réactifs certifiés, la confirmation de résultats, etc… Quant aux laboratoires agréés, ils réalisent les analyses officielles en santé animale, en hygiène des aliments et en santé des végétaux, mais ils réalisent également les analyses d’autocontrôles dont la liste est fixée par arrêté du ministre chargé de l’agriculture. Un fichier national recense toutes les adresses des laboratoires (LNR, agréés ou reconnus), et précise le code d’identification de chaque laboratoire. 

 

Pour voir le droit national en vigueur au 17 avril 2024, c’est ICI