" Je sonne de la trompe" par Sylvain Oudot et Guyaume Vollet

Destiné à l`apprentissage progressif de la technique pour la trompe en ré, cet ouvrage s’adresse aux apprenants, débutants ou moyens, ainsi qu’aux enseignants. Forts de leurs expériences respectives, les deux auteurs proposent un condensé de leur approche de l'enseignement de la trompe, complété par trois recueils d’études, d`exercices et de fanfares traditionnelles déjà disponibles dans la même édition « Tempo Music Club ». La méthode est d'autant plus profitable qu`elle s’enrichira des conseils avisés et personnalisés d’un professeur. Les phases successives d`apprentissage sont présentées en quatre chapitres qui correspondent à la chronologie d`enseignement : 1) la gestion de l’air ; 2) la diction et l’ornementation ; 3) l’expression ; 4) les pupitres. Comme le précisent les auteurs : « La rédaction de cet ouvrage se veut simple et efficace. Nous avons choisi de ne pas illustrer nos propos par des planches techniques ou anatomiques savantes, préférant orienter le lecteur vers des vidéos intéressantes dont les liens sont fournis en fin de recueil. Ce vecteur moderne de connaissances, utilisant l’animation 3D, présente l`avantage d’être à la fois explicite et ludique. Des exercices annexes ont été sélectionnés dans le but de susciter un « ressenti » chez l'apprenant. Ils peuvent être complétés par d`autres exercices, selon les recommandations des professeurs. Évidemment, la méthode devra être adaptée par le lecteur ou le pédagogue de façon appropriée pour l'élève, selon sa morphologie, ses capacités physiques et son niveau d’avancement dans l`apprentissage de l'instrument ».

 

Pour se procurer ce Traité de technique usuelle et Exercices pratiques : c'est ICI 

Pollinisateurs : de nouvelles données grâce au projet PoshBee

Le projet européen PoshBee a pour objectif de mieux comprendre les causes du déclin des insectes pollinisateurs, et notamment l’impact des produits phytopharmaceutiques. À l’occasion de la rencontre scientifique sur les abeilles, organisée par l’Anses le 7 décembre dernier, l’Agence fait le point sur les apports de ce projet concernant les menaces actuelles et futures qui pèsent sur ces insectes. Les scientifiques ont développé des indices permettant de synthétiser l’exposition des insectes aux pathogènes. « Il s’agit d’une sorte de boite à outils détaillant trois indices différents, à utiliser selon le type de données et l’objectif de l’étude » précise Éric Dubois, chargé de projet en virologie, à l’unité de pathologie de l'abeille du laboratoire de Sophia Antipolis de l’Anses. L’étude a été réalisée sur 128 sites distribués dans 8 pays différents. « Nous voulions savoir s’il y avait des corrélations entre la répartition des pathogènes et des facteurs comme le type de culture, l’utilisation de pesticides, l’interaction entre pathogènes ou la zone biogéographique » précisait Aurélie Babin, chargée de projet à l’unité pathologie de l'abeille du laboratoire de Sophia Antipolis. L’une des principales menaces identifiées est l’augmentation des nouveaux prédateurs et pathogènes. Par exemple, le frelon Vespa mandarinia, originaire d’Asie, qui a été détecté récemment aux États-Unis, et d’autres espèces exotiques qui s’attaquent aux pollinisateurs autochtones, qui pourraient arriver en Europe ou y sont déjà présentes dans certains pays, comme le frelon Vespa velutina ou le petit coléoptère des ruches (Aethina tumida). Des avancées technologiques donc, qui visent à surveiller plus finement et à distance la santé des abeilles…

Cinq collectivités lauréates des « Trophées des Atlas de la biodiversité communale »

Le 12 décembre dernier, a eu lieu la remise des Trophées des Atlas de la biodiversité communale (ABC), en clôture de la première journée des Rencontres biodiversité et territoires. Cinq collectivités ont été distinguées parmi les 34 candidatures déposées lors de la première édition de ce concours national, organisé par l’OFB. Un Atlas de la biodiversité communale (ABC) est une démarche engagée localement par une commune ou une structure intercommunale dans le but d’agir stratégiquement en faveur de la biodiversité. Afin d’encourager leur déploiement dans tous les territoires, cette première édition des Trophées des ABC vise à valoriser des projets exemplaires afin de mettre en lumière des bonnes pratiques, et aussi de montrer la pertinence des ABC comme véritables outils locaux de connaissance, de mobilisation et d’aide à la décision. Sarah El Haïry, secrétaire d’État chargée de la Biodiversité, déclarait : « J’adresse toutes mes félicitations aux cinq collectivités lauréates de cette première édition des Trophées des Atlas de la biodiversité communale. Elles illustrent combien les collectivités sont des moteurs de la transition dans les territoires, et l'État est à leurs côtés. Avec plus de 3 500 communes accompagnées depuis 2017, les Atlas de la biodiversité communale sont une vraie réussite et nous allons accélérer le mouvement avec la Stratégie nationale Biodiversité 2030. Parce que c’est en connaissant mieux la biodiversité de son territoire qu’on peut la protéger, associer toutes les parties et l’intégrer aux politiques d’aménagement du territoire. À partir de 2024, toutes les communes intéressées pourront bénéficier d’un accompagnement financier, tout au long de l'année et sans appel à projets »…

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En RDC : déforestation dans le Parc des Virunga

C’est une catastrophe écologique, mais là, pas pour l’exploitation commerciale du bois, ni pour transformer des terres en culture… Depuis début octobre 2023, plus d’un million d’habitants ont fui leurs foyers, quittant les territoires de Rutshuru et de Masisi, pour cause de conflit armé entre le M23 congolais (groupe créé à la suite de la guerre du Kivu, composé d'ex-rebelles réintégrés dans l'armée congolaise à la suite d'un accord de paix signé le 23 mars 2009 avec Kinshasa, mais qui se sont rebellés, considérant que le gouvernement congolais n'avait pas respecté les modalités de l’accord), et le gouvernement de la RDC. Résultat, pour fuir les zones dangereuses, les déplacés s’installent dans le Parc des Virunga, la plus ancienne aire protégée de la RDC, qui a perdu plus de mille hectares en deux mois, d’après les alertes du réseau de surveillance « Global Forest Watch ». La concentration humaine est telle, que ces nouveaux occupants qui n’ont plus rien, coupent aveuglément tout ce dont ils ont besoin. Cette mise à sac, et à sec, malgré la saison des pluies, inquiète certes les autorités, mais pour le directeur du parc, Emmanuel de Mérode, témoin depuis sa prise de poste en 2008 de nombreux conflits armés : « empêcher les déplacés de couper des arbres n’est pas la priorité. Ce n’est pas un abandon de responsabilités. C’est un choix actif que l’on a pris de sacrifier une partie du parc qui est nécessaire pour la survie d’environ un million de personnes… » et relativise ainsi : « Le bois qui est coupé vient de forêts secondaires qui sont de toutes façons régulièrement brûlées par les coulées de lave du volcan Nyiragongo. On ne peut pas se battre partout et certainement pas avec des familles déplacées. On verra après la crise comment reboiser, comment rétablir ces écosystèmes le plus vite possible ». Les 600 gorilles survivants ont quand même un peu de souci à se faire, d’autant plus que, la zone n’étant plus protégée, le piégeage des animaux est redevenu d’actualité…

Sept chiens de chasse tués sur le terrain d’une communauté hippie

Ce sinistre fait divers s’est passé samedi dernier, en Ardèche, où sept chiens qui appartenaient à des chasseurs d’Arcens ont été tués par balles alors qu’ils étaient à la poursuite d’un sanglier. Les courants avaient pénétré sur la propriété de la communauté Longo Maï, communauté qui vit en quasi-autarcie, héritière de celle fondée dans les années 1970 par Pierre Conty, surnommé « le tueur fou », condamné à mort en 1980 pour un triple meurtre. Si les chasseurs sont conscients que leurs animaux n’auraient jamais dû pénétrer dans cette propriété, ils dénoncent un déferlement de violence, ce que montrent les photos des chiens abattus. « Inadmissibles, scandaleux, horrible, barbare… », les mots ne manquaient pas pour qualifier ce déchaînement de haine. L’ACCA a porté plainte, et la FDC présidée par Jacques Aurange a annoncé qu’elle se portera partie civile, de même que la Fédération des Associations de Chasseurs aux Chiens Courants (la FACCC) qui dans son communiqué diffusé hier, précise : « Ce samedi 16 décembre 2023, sept chiens courants ont été froidement et lâchement abattus par les membres d’une communauté Longo Maï à Chanéac en Ardèche. Bien plus que des auxiliaires de chasse, nos chiens sont de véritables compagnons de vie, avec qui nous partageons notre quotidien. Les perdre dans de telles circonstances est inacceptable et inadmissible. La FACCC apporte tout son soutien aux deux propriétaires, et c’est l’ensemble de la communauté du chien courant qui aujourd’hui est sous le choc. Le président, Alain Bénazet, souhaite dès aujourd’hui annoncer que la FACCC se constituera partie civile dans cette affaire, et qu’elle met à disposition des propriétaires son aide juridique pour les guider dans leurs démarches… Aussi, nous appelons à la solidarité entre chasseurs pour soutenir la cagnotte Leetchi mise en ligne, et visant à aider les propriétaires à supporter la charge financière liée à l’affaire… ».

 

Pour aider, si vous le souhaitez, les deux propriétaires de ces chiens sauvagement abattus, c’est ICI

Quand des chevreuils aident la médecine

Afin de parfaire leurs connaissances, des internes du CHRU de Nancy « ont opéré » des chevreuils sur les lieux mêmes de leur capture. Le but : étudier les impacts d'une balle sur un corps. Pour cette initiative qui participe à la formation de futurs chirurgiens, des chevreuils tués à la chasse ont été mis à disposition, par des chasseurs du secteur de Val de Briey, afin que les opérants puissent travailler sur des plaies occasionnées par des balles, blessures qui présentent des similarités avec celles pouvant être infligées à l’homme. Accueillie par Michel Schwartz adjudicataire de la chasse, Manuela Perez, professeure de médecine au CHRU de Nancy et spécialiste en chirurgie digestive, accompagnée par le professeur en chirurgie vasculaire Sergueï Malikov (CHRU Nancy) et le chirurgien Eric Chatelain de l’hôpital Robert-Schuman de Metz, conduisait une équipe de jeunes internes de Nancy-Brabois pour une séance de travaux pratiques. « Depuis les attentats du Bataclan, on s’est demandé comment mieux former les chirurgiens. Un gros travail a été engagé sur l’accueil de patients présentant des plaies par arme à feu lors d’attaque massive » déclarait la professeure Perez devant les internes, qui tour à tour, travaillaient sur les chevreuils mis à disposition. Une journée riche d’enseignements pour tous, qui a montré les dégâts qu’occasionne un projectile de chasse, quel que soit l’endroit qu’il percute sur un corps.

L’océan stockerait davantage de carbone qu’estimé dans les précédentes études

Au fur et à mesure que l’on avance dans les recherches et autres projections d’avenir, les études menées, au mieux complètent les précédentes, au pire les démentent, et tant pis pour ceux qui les avaient prises pour faits établis. Dans l’étude : « qui s’appuie sur les estimations présentées dans le dernier rapport du GIEC, l’océan aurait une capacité de stockage du dioxyde de carbone atmosphérique près de 20% supérieure aux estimations… ». C’est ce que nous révèlent une équipe internationale de chercheurs, parmi lesquels un biologiste du CNRS. Les scientifiques se sont penchés sur le rôle que joue le plancton dans le transport naturel du carbone depuis la surface vers les fonds marins. Effectivement friand de ce gaz qu’il transforme grâce à la photosynthèse en tissus organiques au cours de son développement, une partie du plancton se transforme en particules marines en fin de vie. Plus dense que l’eau de mer, cette « neige marine » coule dans les fonds marins stockant du carbone, et constitue également une ressource de nutriments essentiels pour de nombreuses créatures des profondeurs, depuis les minuscules bactéries jusqu’aux poissons de grands fonds. En se basant sur l’étude d’une banque de données collectées sur l’ensemble du globe depuis les années 1970 à l’aide de navires océanographiques, l’équipe de sept scientifiques a pu cartographier numériquement les flux de matière organique de l’ensemble des océans. La nouvelle estimation de capacité de stockage qui en résulte s’élève à 15 gigatonnes par an, soit une augmentation d’environ 20% par rapport aux précédentes études (11 gigatonnes par an) rapportées par le GIEC dans son rapport de 2021. Cette réévaluation de la capacité de stockage des fonds marins représente une avancée significative dans la compréhension des échanges de carbone entre l’atmosphère et l’océan au niveau planétaire. Si l’équipe souligne que ce processus d’absorption s’opère sur des dizaines de milliers d’années, et qu’il n’est donc pas suffisant pour contrebalancer l’augmentation exponentielle d’émissions de CO2 engendrée par l’activité industrielle mondiale depuis 1750, cette étude renforce néanmoins l’importance de l’écosystème océanique en tant qu’acteur majeur dans la régulation du climat planétaire à long terme. (Illustration : Kevin Saff)

Le Comité exécutif et le Conseil du CIC se sont réunis… à Rome

Dans le cadre de leurs réunions semestrielles, les 12 et 13 décembre derniers, les membres du Comité exécutif et le Conseil du CIC (Conseil International de la Chasse et de la conservation du gibier) se sont retrouvés à Rome, afin d'examiner et de prendre des décisions sur le travail, les processus et les priorités du réseau étendu du CIC. Ils ont jeté les bases de la prochaine assemblée générale, qui sera aussi la 70ème, et qui se tiendra du 18 au 21 avril 2024 au Portugal, à Cascais, ville et station balnéaire, à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Lisbonne, et celles, plus larges, de l’agenda du CIC pour les années à venir. Mais à Rome, c’était aussi la première fois que la réunion du Conseil était ouverte aux représentants des États membres du CIC en tant qu'observateurs, rejoignant ainsi les chefs de délégations, pour fournir un aperçu précieux sur les préoccupations nationales liées à l'utilisation durable et à la chasse. Points forts de ces échanges, la soirée du 12 décembre, quand les participants ont assisté à un dîner au Circolo della Caccia, à l'invitation du membre du CIC Leone Rossi, donnant aux représentants des délégations, des divisions, des groupes de travail et des forums de coordination, l'occasion de tenir des conversations informelles sur le travail du CIC. Puis le lendemain, près de 70 participants ont eu l’occasion d’assister à une audience avec Sa Sainteté le Pape François, à la Basilique Saint-Pierre de la Cité du Vatican, et à la messe qui a suivi. Ce fut l’occasion de poursuivre l'échange d'idées concernant l'initiative du CIC d'organiser le 2ème Sommet des Consciences en 2025, 10 ans après la première itération, ce qui marquerait également le 10ème anniversaire de Laudato Si' et de l'Accord de Paris sur le climat.

La sénatrice Maryse Carrère à l’écoute de la FACCC

A Caubous, en Haute-Garonne, le maire Joël Aspect a reçu dans sa commune la sénatrice Maryse Carrère accompagnée de son suppléant Pierre Abadie, Alain Benazet, président national de la FACCC (Fédération des Associations de Chasseurs aux Chiens Courants), Daniel Roques, président national honoraire et Jean-Paul Castex, président départemental. Le but de cette rencontre était bien évidemment de parler chasse, mais aussi de chiens courants et de leur entrainement en parc. Pour mettre en œuvre cette technique bien précise, la commune possède, depuis une vingtaine d’années, un parc clos destiné à ces entraînements et à l’éducation des chiens. Deux sujets ont été abordés : la loi « engrillagement » dont le but est de rétablir les continuités écologiques, pour permettre le libre déplacement des animaux dans la nature. Bien, mais dans ces parcs d’entrainement, il convient justement de les fermer hermétiquement afin que des animaux vivant à l’extérieur ne puissent rentrer, rendant ainsi impossible le travail des chiens. Des exceptions dans ce sens ont été prévues par le législateur. Toutefois, les chasseurs craignent que les décrets d’applications dénaturent la loi et ces exceptions… Aussi, ont-ils demandé à la sénatrice de veiller à leur bonne rédaction. Seconde demande : l’inscription de la chasse aux chiens courants au patrimoine immatériel de l’Unesco, au même titre que la fauconnerie qui y figure déjà. En effet, cette chasse relève d’une relation très étroite entre chasseurs et chiens. Pratiquée pour le chien dans l’immense majorité des cas, elle est révélatrice d’un mode de vie symbolique de la ruralité. Bien consciente des enjeux, la sénatrice Maryse Carrère s’est engagée en faveur de ces deux requêtes de la FACCC.

Un cas de brucellose identifié sur un élan dans les monts Big Horn (Wyoming)

Aux Etats-Unis, le Wyoming Game and Fish Department (WGFD) a détecté la brucellose dans une zone de chasse à l'élan, sur le versant ouest des Bighorn Mountains. L'élan a été abattu par un chasseur à la fin du mois d'octobre 2023, et la brucellose a été confirmée en novembre par le National Veterinary Services Laboratory d'Ames, dans l'Iowa. Fait curieux, il n’y a pas eu un seul cas documenté de brucellose chez le bétail dans cette région. L'exposition des élans à la brucellose avait déjà été détectée sur le versant ouest des Bighorn Mountains entre 2012 et 2016, puis à nouveau en 2022. Cette même année 2022, la brucellose avait été détectée chez un wapiti mâle, récolté par un chasseur dans la même zone de chasse. Le WGFD a déclaré que les efforts de surveillance allaient se poursuivre dans les Bighorn Mountains afin de déterminer l'étendue et la distribution de la maladie. Actuellement, le plus grand risque de brucellose pour le bétail, aux États-Unis, est lié aux wapitis et aux bisons sauvages qui hébergent la maladie dans la région du Grand Yellowstone (GYA). Si le bétail est exposé à des fœtus avortés, à des tissus ou à des rejets d'animaux sauvages infectés, il peut contracter la maladie. Cela peut se produire lorsque des wapitis ou des bisons avortent ou mettent bas à proximité des lieux de pâturage ou d'alimentation.

La FNC : connectée ou déconnectée ?

Il y aurait sans doute autre chose de plus pertinent à faire, sur le terrain par exemple, mais la FNC joue les médias et arrive sur « TikTok ». Dans son communiqué, notre fédération nationale précise : « La FNC ajoute TikTok à son écosystème digital… N’attendez plus pour nous suivre et partagez nos vidéos… Le but est effectivement de dépoussiérer la vision de la chasse, sortir des clichés, faire de la pédagogie sur nos missions et nos valeurs, et ainsi redonner de la légitimité à notre passion : c'est tout l'enjeu ! ». Après Facebook, Twitter, Instagram, YouTube et LinkedIn, la FNC a donc choisi d’aller également sur TikTok qui prétend-elle : « Avec ses formats de vidéos courtes, a su séduire de nombreux utilisateurs et plus particulièrement les 15-35 ans, public bien connu pour délaisser les médias traditionnels malgré leur attrait pour l’actualité. A l’instar de certains influenceurs qui alimentent un discours anxiogène sur la chasse, TikTok va tout simplement nous offrir l’opportunité d’embarquer le public en immersion dans notre univers, et faire un travail de pédagogie et de debunkage des fakes news, en montrant la chasse comme les internautes n’ont jamais eu l’occasion de la percevoir. « @chasseurssachantchasser, ensemble chassons les préjugés » sera notre ligne éditoriale…

Allons bon, les campagnes précédentes sont oubliées, leurs succès aussi d’ailleurs, et pas sûr que celle-là sorte la chasse de l’ornière. Enfin, voyez quand même les thèmes que la FNC propose…

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Conservation : et voilà les OECM (Other Effective Conservation Measures)

Lors d’un webinaire organisé par l’UICN, un panel d'experts a discuté du rôle des OECM en tant qu'outil essentiel pour atteindre les objectifs européens de conservation de la nature, en particulier en ce qui concerne l'objectif de protéger 30% des terres et des mers de l'UE d'ici 2030. Les OECM sont des sites en dehors des aires protégées qui assurent la conservation à long terme de la biodiversité dans le cadre d'une gouvernance et d'une gestion équitable. Mais ce sont aussi un outil politique relativement nouveau dans de nombreux États membres. Le Dr Stephen Woodley, coprésident du groupe de spécialistes UICN-CMAP sur les OECM, a souligné que : « Les OECM sont une opportunité pour l'UE de construire un système plus complet pour aider à stopper et inverser la perte de biodiversité. Les OECM peuvent travailler avec des systèmes d'aires protégées améliorés et élargis pour construire des réseaux de conservation qui préservent la nature et l'aident à s'adapter au changement climatique ». Frank Vassen, de la Commission européenne soulignait lui, que : « Le document de travail des services de la Commission sur les critères et les orientations pour les désignations de zones protégées fournit une définition des autres mesures de conservation efficaces par zone… ». Quant au docteur Olivier Hymas, chercheur principal à l'Université de Lausanne, il ajoutait : « … bon nombre des mesures de protection de la biodiversité sont invisibles aux yeux des décideurs politiques. Cela rend difficile l'élaboration de politiques appropriées… Cependant, sans de telles politiques, nous continuerons, sans le savoir, à perdre une biodiversité qui a été efficacement protégée pendant des centaines d'années… ».

Les faits divers

- Alpes-Maritimes : un accident s’est produit le dimanche 10 décembre, vers midi, dans une zone difficile d’accès de la commune de Biot. Un septuagénaire a été gravement blessé par arme à feu lors d’une battue. Le coup serait parti de sa propre arme. Les sauveteurs du Sdis des Alpes-Maritimes sont intervenus pour dégager la zone et prodiguer les premiers soins sur place, puis le blessé a été héliporté par l’appareil de la Sécurité civile, vers le centre hospitalier Pasteur, à Nice.

- Drôme : Un vol peu ordinaire s’est produit le vendredi 8 décembre, dans le village de Montélier, à proximité de Valence. L’objet du larcin : un hippopotame en bronze, installé depuis 2004 sur l’esplanade de la mairie, œuvre du sculpteur Christian Maas. La commune a publié un avis de recherche sur Facebook et les gendarmes ont mené les premières constatations qui leur ont permis de retrouver la sculpture, abandonnée au parc de Lorient, à Montéléger, à une quinzaine de kilomètres du lieu de son enlèvement. L’œuvre d’art était… « pucée ».

- Indre et Loire : mardi dernier, lors d’une partie de chasse, un homme est tombé dans la rivière, à Genillé. La tête à l’envers, les pieds dans l’Indrois, il a été secouru par deux de ses collègues qui ont appelé les pompiers, et les gendarmes pour les vérifications d'usage. En cause les fortes pluies qui ont fait monter le niveau de la rivière, masquant ainsi les cuvettes du terrain. Plus de peur que de mal pour cet incident qui n’a pas fait de blessé.

- Hérault : un chasseur âgé de 80 ans, accompagné de son chien, s’est égaré mercredi dernier en soirée, à Cazilhac, près de Ganges. L'alerte a été donnée vers 20 h auprès des gendarmes de la compagnie de Lodève, qui ont déclenché les recherches qui se sont poursuivies toute la nuit. Le chasseur a finalement été retrouvé le lendemain matin, sain et sauf avec son chien, sur le territoire du petit village voisin de Gorniès, à quelques kilomètres de son point de départ.

- Haute-Garonne : les sangliers s’enhardissent et les riverains se plaignent des dégâts. Certes, c’est dérangeant, mais il faut rappeler qu’en 2021, lors d’une grande campagne anti-chasse, des municipalités, soutenues par quelques écolos et l’ASPAS, interdisaient les battues et déclaraient triomphants : « C’est une victoire pour nous et pour les sangliers. C’est exceptionnel d’avoir pu faire retirer un tel arrêté, et nous allons travailler en collaboration pour que tout le monde y trouve son compte, habitants comme sangliers… » déclarait le délégué de l’ASPAS de Haute-Garonne. Même son de cloche chez un adjoint au maire d’une localité proche de Toulouse qui ajoutait : « Nous nous sommes mis d’accord pour effectuer ensemble une visite du bois communal et voir ce qu’il était possible de faire pour améliorer la cohabitation avec les quelques sangliers qui s'y trouvent… »... et maintenant nourris aux petits légumes frais des jardins. En cas de dégâts de sangliers, les jardiniers amateurs peuvent s’adresser à l’ASPAS…

- Meuse : une collision avec un sanglier s’est produite vendredi, sur la D 603, sur le territoire d’Eix, au sommet de la « côte d’Étain », en direction de Longwy depuis Verdun. L’automobiliste, âgé d’une vingtaine d’années, légèrement blessé, a été pris en charge par les pompiers du centre de secours de Verdun. Quant au suidé, blessé, il a été euthanasié par un lieutenant de louveterie, appelé par les gendarmes.

- Hautes-Alpes : samedi matin, les agents de l’OFB ont découvert le corps d'un canidé sur le bas-côté de la RN 94, aux abords de Saint-Martin-de-Queyrières. Les agents ont confirmé que l'animal était bien un loup, probablement tué par un véhicule. Des examens complémentaires sont en cours.

- Vaucluse : autre affaire de loup, samedi matin également, quand un habitant de Bollène a constaté que sa chienne malinoise était morte, probablement victime d’un loup, avec de sanglantes traces à la gorge. Une expertise est en cours afin de déterminer qui est à l'origine de cette mortelle attaque.