Champagne Laurent Courtillier

Créé en 1994, le domaine Laurent Courtillier est situé dans le vignoble AOC (Appellation d'Origine Contrôlée), en plein cœur de la Côte des Bar, en Champagne. Chez ce « Récoltant-Manipulant », les cuvées sont élaborées dans le plus grand respect de la tradition champenoise, de la taille manuelle à l’assemblage, et, après vieillissement, à la mise en bouteille au domaine.

 

Pour en savoir plus sur ces Champagne de caractère de la Côte des Bar, c'est ICI

Action climatique trop lente, déplore le Haut Conseil pour le Climat

Le rapport annuel du Haut Conseil pour le Climat vient de paraître. Sous le titre « Tenir le cap de la décarbonation, protéger la population », il met en avant les bons résultats de la France en matière d’émissions de gaz à effet de serre sur l’année 2023, signe d’un réel effort dans la lutte contre le réchauffement climatique. Mais il déplore aussi la lenteur de la politique climatique et le manque de cohérence de certaines stratégies mises en œuvre. Face à l'objectif de la neutralité carbone pour mieux protéger les populations, initialement prévue pour 2050, le HCC constate que plus le temps passe, plus la situation s'aggrave et plus les conséquences sur les sociétés (inondations, sécheresses, épidémies, canicules) seront lourdes, avec un coût de plus en plus élevé. Le rapport alerte également sur l'augmentation des inégalités qu'engendre la multiplication de ces catastrophes naturelles, par l'augmentation des assurances ou encore par les tensions générées dans les services de santé. Signe que les efforts payent, bien qu’il y ait encore de nombreux points noirs, la baisse des émissions brutes attribuable aux politiques publiques climatiques pour l’année 2023, est estimée à 15,3 millions de tonnes équivalent CO², par rapport à 2022. Mais tempère le HCC : « l'empreinte carbone de la France (9,2 tonnes équivalent CO² par personne) est plus élevée que la moyenne mondiale (6,8 t. éq. CO²), et ce mauvais chiffre est lié au fait que nous importons beaucoup de produits ayant une forte empreinte carbone… ».

A la FACE : six années de présidence réussies qui touchent à leur fin

L'Association allemande de chasse (Deutscher Jagdverband - DJV) a célébré son 75e anniversaire lors de son Assemblée générale, le « Bundesjägertag » à Mayence, les 21 et 22 juin 2024. L'événement, qui s'est tenu au château Kurfürstliches, a réuni environ 400 délégués et invités de toute l’Allemagne. L'un des moments forts de l'événement a été un hommage spécial rendu au président de la FACE, M. Torbjörn Larsson, qui termine son deuxième mandat de 3 ans, et ne se représentera pas en septembre. Sous sa présidence, la FACE a connu une croissance et un développement considérables. Plusieurs dossiers majeurs ont été abordés, notament les réformes de la politique d’aménagement du territoire, les progrès de la politique européenne en matière de protection de la nature, les grands carnivores, les oiseaux migrateurs et les nouvelles règles européennes concernant les armes à feu et les munitions. S'exprimant lors de l'Assemblée générale du DJV, Torbjörn Larsson a déclaré : « Je suis incroyablement fier d'avoir servi la chasse en tant que président de la FACE, qui représente les 7 millions de chasseurs européens… Ce fut un honneur de travailler aux côtés d'un conseil d'administration, de membres et personnel expérimentés et dédiés à nos valeurs… ».

Les 5 causes de la destruction du vivant

Entre 1970 et 2018, les populations de vertébrés sauvages ont chuté de 69 %. Selon la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), 75 % de l’environnement terrestre et environ 66 % du milieu marin ont été significativement modifiés par l’action humaine. La Plateforme a classé les cinq principales causes directes de destruction de la biodiversité dans le monde : la modification de l’utilisation des terres et des mers, l’exploitation directe des organismes, le changement climatique, la pollution et les espèces exotiques envahissantes. Ces facteurs, souvent interconnectés, contribuent de manière significative à la perte de biodiversité, mettant en danger les écosystèmes et les services qu'ils fournissent à l'humanité...

 

- La modification de l’utilisation des terres et des mers

Dans les écosystèmes terrestres et d’eau douce, le changement d’utilisation des terres est le principal facteur de perte de biodiversité, en détruisant ou en fragmentant les habitats de nombreuses espèces. En cause, l’agriculture industrielle et l’expansion agricole. Au niveau mondial, plus d’un tiers de la superficie terrestre est utilisée pour les cultures et l’élevage, aux dépens des forêts, en grande partie des forêts tropicales primaires, des zones humides et des prairies. Côté mer, la biodiversité est principalement menacée par le développement des infrastructures, par l’aquaculture dans les zones littorales, et la surpêche avec son corollaire, la destruction des fonds marins...

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Trophées de l’adaptation au changement climatique

Les actions pour tenter de limiter les émissions de gaz à effet de serre, et s’adapter aux impacts du changement climatique afin de préserver la biodiversité, doivent être menées de front, avec des objectifs ambitieux. Dans ce cadre, la 2ème édition des « Trophées de l’adaptation au changement climatique » promeut des actions exemplaires d’adaptation qui répondent à deux conditions : présenter des solutions pour renforcer notre capacité d’adaptation, tout en préservant la biodiversité et les services écosystémiques. Six territoires ont été récompensés :

• Dans la catégorie « Réduction des risques climatiques » :

- à la Guadeloupe, la mairie de Sainte-Anne, pour son action de restauration écologique et renforcement du linéaire boisé à Bois Jolan et au Helleux, pour lutter contre l’érosion du trait de côte ;

- en Bourgogne-Franche-Comté, le Syndicat mixte du bassin versant de l’Armançon (SMBVA) avec la réhabilitation d’un hydrosystème de tête de bassin versant du massif forestier de Rumilly-Chaource en faveur de sa résilience.

• Dans la catégorie « Adaptation des filières économiques » :

- en Normandie, l’Association pour une dynamique agroforestière en Normandie (ADAN) pour le déploiement de systèmes agroforestiers, afin d’améliorer la résilience de parcelles agricoles ;

- dans le Grand Est, l’Office national des forêts avec une sylviculture mélangée à couvert continu (SMCC) sur le massif d’Auberive, pour lutter contre le dépérissement des peuplements et accroître sa résilience.

• Dans la catégorie « Adaptation de la gestion de la nature, des ressources et des milieux » :

- dans les Pays de la Loire, le Syndicat mixte des basses vallées Angevines et de la Romme, avec la restauration des fonctionnalités du ruisseau de Marcé, en contexte de tourbières, pour faire face à l’évolution des régimes de pluies.

Quant au Prix spécial du jury, pour des « Solutions fondées sur la nature pour l’adaptation au changement climatique et les risques liés à l’eau », il a été remis, dans les Hauts-de-France, au Syndicat interdépartemental du schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) de la Nonette, pour des aménagements d’hydraulique douce sur le bassin versant de la Nonette, afin de lutter contre le ruissellement et l’érosion des sols.

En Corée du Sud, la PPA s’invite dans un élevage de 24 000 porcs

En Asie également la peste porcine africaine (PPA) continue de se propager. Bien que quelques cas aient été détectés dans quatre établissements différents, on vient d’apprendre qu’une ferme porcine située à Yeongcheon, dans la province de Gyeongsang du Nord, qui élève 24 000 porcs, a été sévèrement touchée. Après la mort de plusieurs animaux, l'exploitant a signalé la situation aux autorités sanitaires qui ont fait procéder aux analyses nécessaires. Des tests approfondis ont confirmé la présence du virus de la PPA sur 13 d’entre eux. La réponse des autorités de la province a été sans appel et dans un premier temps 11 000 porcs de cette exploitation ont été abattus et enterrés. Puis le lendemain, ce sont 13 000 autres animaux qui ont été éliminés. Le vide effectué, des recherches ont été lancées dans cinq autres exploitations des environs, sans détection d’autre cas. Une enquête est en cours pour tenter de retracer le parcours du virus… détecté chez des sangliers sauvages dans la région d’Uiseong. Le Comité central de gestion des crises a recommandé d’utiliser des répulsifs, et a également ordonné l'arrêt temporaire de tous les déplacements en dehors des exploitations porcines, dans les régions de Daegu et dans le Gyeongsang du Nord.

L’OFB et l’Anses signent un partenariat au service de la santé du vivant et des milieux

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), et l’Office français de la biodiversité (OFB), engagent un partenariat pour renforcer leurs collaborations, et partager leurs compétences respectives sur la santé humaine, la santé animale et la santé des écosystèmes. Benoit Vallet, directeur général de l’Anses, et Olivier Thibault, directeur général de l’OFB, ont signé, le lundi 17 juin, une convention qui pose les bases d’un partenariat de collaboration. Les deux organismes mettront leurs ressources en commun pour évaluer l’effet des substances chimiques sur la flore, la faune et la qualité des sols. Le partenariat est prévu pour une durée de cinq ans. Les formes de collaborations envisagées sont nombreuses :

- réponse conjointe à des demandes d’expertises,

- financement et réalisation de projets de recherche,

- mise au point de méthodologies de surveillance, etc…

Le partenariat pourra aussi se traduire par la mutualisation de données, la gestion et le partage d’infrastructures et de ressources numériques ou encore l’organisation conjointe de manifestations scientifiques et de formations. Il favorisera également les collaborations sur des thématiques d’intérêt commun sur lesquelles les deux institutions ne travaillent pas encore ensemble, comme l’analyse croisée des données santé et environnement, ou l’implication des sciences humaines et sociales, toujours dans la perspective de prendre mieux en considération la santé des êtres vivants et des écosystèmes dans leur globalité.

Les chevaux de Przewalski à la reconquête de la steppe du Kazakhstan

Il y a deux cents ans, sous la pression des activités humaines qui détruisaient leur habitat, les derniers chevaux véritablement sauvages de la planète, disparaissaient de la steppe du Kazakhstan. Lorsqu'ils ont été découverts par le géographe russe Nikolaï Przewalski, en 1879, au cours de son expédition tibétaine, leur habitat s'était réduit à une petite zone de l'ouest de la Mongolie. La concurrence du bétail les avaient pratiquement anéantis. Après la Seconde Guerre mondiale, leur nombre était si faible qu'il est devenu évident qu'ils risquaient de s'éteindre à l'état sauvage. Mais il a fallu attendre la conférence de 1959, organisée pour trouver des moyens de sauver l'espèce. Et c’est le zoo de Prague qui s'est vu confier l’élevage international de ces animaux. Début juin 2024, un avion CASA de l'armée tchèque se posait dans le centre du Kazakhstan avec à son bord quatre de ces animaux menacés. Tessa, Wespe, Umbra et Sary ont effectué un vol de 8 heures et un trajet de sept heures en camion pour rejoindre leur nouvelle destination, et un petit groupe de trois chevaux arrivés précédemment de Berlin : l’étalon Zorro, et deux juments, Zeta II et Ypsilonka. Ils sont donc sept à ce jour, porteurs de tous les espoirs, à séjourner dans deux enclos d'une superficie totale de 80 hectares, aménagés à Altyn Dala, pour s’acclimater à leur nouvel environnement, sous l'étroite surveillance des chercheurs. Si tout va bien, ils y resteront un an, et après avoir montré qu’ils pouvaient résister aux températures extrêmes et trouver leur nourriture sous la neige épaisse qui recouvre la steppe, ils retrouveront une entière et totale liberté. « Il s'agit d'un événement historique. Les sept « Przewalski » que nous avons transportés ici par deux avions CASA, représentent les premiers individus de cette espèce dans le Kazakhstan central depuis plus de deux siècles » a déclaré Miroslav Bobek, directeur du zoo de Prague, dans un communiqué, précisant que l'objectif ultime était de transporter lentement au moins 40 chevaux vers cette région, afin de créer une population viable.

Vigilance PPA : un nouveau cas identifié en Allemagne

Alors que l’engagement conjoint de la France et de l’Italie, pour lutter contre la peste porcine africaine (PPA), a connu un temps fort le 5 juin à Nice, lors de la réunion du groupe de contact technique, on a appris, la semaine dernière, qu’un nouveau cas avait été identifié en Allemagne, dans le land de Hesse, au sud-ouest de Francfort. Un sanglier a été trouvé près d'une route sur la commune de Rüsselsheim, dans le district de Groß-Gerau, en zone plutôt urbanisée et assez éloignée des grands massifs forestiers, à une centaine de km de la frontière française du Bas-Rhin et de la Moselle. Cela interpelle car cette zone est très distante de la région touchée, au nord de l’Italie. Il s'agit donc d'un saut important, encore inexpliqué, de la PPA vers le nord et d'un des cas les plus occidentaux. L'hypothèse émise pour la contamination du sanglier est l'abandon le long des routes de produits carnés infectés. Une zone de restriction de 15 kms autour de ce cas a été délimitée dans le Land de Hesse, et comprend une portion dans le Land de Rhénanie-Palatinat. Les principales mesures qui y sont prises sont :

- restriction sur les mouvements de porcins et de produits ainsi que l'épandage de lisier,

- interdiction générale de la chasse pour ne pas disperser les sangliers,

- recherche intensive des cadavres de sangliers (chiens et drones) et mise en place de points de collecte des cadavres, afin de déterminer dans quelle mesure la PPA s'est déjà propagée et si d'autres zones sont touchées.

S'agissant d'un cas en faune sauvage, l'infection est vraisemblablement amenée à durer. Il convient donc de redoubler de prudence et de respecter ces conseils :

- ne revenez pas de pays infectés avec des produits à base de porc,

- ne jetez pas les restes alimentaires dans la nature,

- jetez les restes alimentaires dans des poubelles fermées et adaptées,

- signalez les cadavres de sangliers à votre FDC ou à l’OFB.

La lettre du réseau SAGIR de juin 2024 est publiée

Dispositif national de surveillance épidémiologique dédié à la faune sauvage (oiseaux et mammifères principalement), le réseau SAGIR a pour but de détecter précocement l’émergence de maladies qui peuvent affecter la conservation des espèces, la santé des animaux domestiques, la santé humaine, l’économie des filières agricoles ou qui peuvent indiquer la dégradation de la qualité de l’environnement. Pour assurer la surveillance épidémiologique des oiseaux et mammifères sauvages, le réseau Sagir s’appuie sur la détection de signaux anormaux de mortalité et le diagnostic des causes de mortalité. L’acquisition de ces données contribue :

- à l’évaluation et la gestion des risques de propagation des agents infectieux et des transferts de toxiques dans la faune sauvage,

- à identifier les maladies à enjeu pour la préservation ou la gestion des populations sauvages,

- à alimenter la recherche en épidémiologie, écotoxicologie ou écologie.

Administré par l’OFB, le réseau Sagir repose sur un partenariat avec les fédérations de chasseurs et les laboratoires vétérinaires départementaux (LVD). Il existe dans sa forme actuelle depuis 1986 et couvre la France métropolitaine et l’Outre-mer. Il collabore aussi avec les terres australes et antarctiques françaises (Taaf) pour la surveillance événementielle de la faune sauvage. Au sommaire de la lettre de juin 2024 :

- Editorial ; - Emergence de cas clinique de maladie de Carré dans la faune sauvage en France ; - Détection d’un nouveau variant de virus de l’EBHS sur le lièvre dans les Hauts de France ; - Des Teschovirus chez les sangliers en France ; - Importante circulation de virus Usutu en faune sauvage en France en 2023 ; - Une thèse universitaire sur le rôle des centre de soin dans la surveillance sanitaire de la faune sauvage ; - Biosécurité en milieu humide : bonnes pratiques d’interventions sur les amphibiens sauvages ; - Revue de Presse du réseau ; - Faits marquants ; - Solution du Jeu de l’été ; - Vie du réseau.

 

Pour lire la lettre SAGIR de juin 2024, c’est ICI

Musée de la Chasse et de la Nature : une étrange forêt enchantée…

L'exposition de Tamara Kostianovsky, « La chair du monde », au musée de la Chasse et de la Nature à Paris, a pris possession des salles jusqu’au 3 novembre 2024. Œuvre ambiguë, séduisante et répulsive, d’une beauté formelle époustouflante, Tamara Kostianovsky restitue la chair de la nature… en tissus qu’elle rassemble, découpe, colle et coud pour redonner une image de la vie, dans une « forêt enchantée aussi fascinante qu’inquiétante ». Avec subtilité et force, l’artiste explore des thèmes complexes et s’exprime avec des matériaux inhabituels, utilisés en trompes l’œil d’une beauté saisissante. Une trentaine d’œuvres ont été soigneusement sélectionnées et intégrées au sein de la salle d’exposition et du parcours permanent, mettant en lumière toute la diversité de ses réalisations. Elle invite le visiteur à une balade originale en forêt, entre beauté et violence, entre raffinement et férocité. L'artiste explique : « La série représente des carcasses qui se transforment en végétation, devenant des capsules qui hébergent des oiseaux et des plantes exotiques. Je conçois ces œuvres en termes de métamorphose. L'idée est de transformer l'image de la carcasse, qui, de lieu de carnage, devient une matrice où la vie prend racine, à la manière d'un environnement utopique… ». Toujours fidèle à la vision des fondateurs du musée, François et Jacqueline Sommer, cette exposition se matérialise par la mise en avant d’un dialogue créatif et pacifié entre l'Homme et le Vivant.

5ème réunion de l'« Initiative Grands Carnivores »

L'Initiative « DiBaPi » (Dinarique-Balkan-Pinde) pour les grands carnivores, une plateforme de collaboration axée sur la gestion de la faune, a tenu sa cinquième réunion à Sofia, en Bulgarie, du 11 au 13 juin 2024. La réunion a été organisée par le ministère bulgare de l'Environnement et de l'Eau,  l'Agence bulgare des forêts en collaboration avec la Plateforme de l'UE pour la coexistence avec les populations et les grands carnivores, et le Secrétariat de la Convention de Berne. Il a été soutenu par l’Union des chasseurs et pêcheurs de Bulgarie, et par le WWF Adria. L'Albanie, la Bulgarie, la Bosnie-Herzégovine, la Croatie, la Grèce, le Kosovo, le Monténégro, la Macédoine du Nord, la Serbie et la Slovénie figuraient parmi les pays représentés. L'événement a réuni les principales parties prenantes pour discuter des stratégies de conservation et de gestion des grands carnivores : ours brun, loup et lynx. L'initiative vise à faciliter la coordination transnationale pour assurer leur conservation à long terme. En reliant les parties prenantes et les gouvernements, la plateforme encourage les échanges, abordant à la fois les problèmes quotidiens et les stratégies à développer. Le CIC a pris part aux travaux en présence du coordonnateur du projet du CIC, Thomas Paulic. L'événement comprenait également des présentations des organisateurs et de la Commission européenne, axées sur les mises à jour en matière de gestion des grands carnivores. Les sujets clés traitaient des conflits liés au bétail et à l'utilisation des terres, le financement et le rôle des chasseurs dans les efforts de conservation. Un résultat clair des délibérations a été l’importance d’impliquer les chasseurs, dès le début des plans et projets de gestion, jusqu’aux interventions d’urgence. Les participants ont convenu que de véritables progrès ne pourraient être réalisés que si les chasseurs et les organisations de conservation travaillent ensemble et non en parallèle. Les prochaines réunions viseront à explorer les avantages et les inconvénients de la gestion des espèces de grands carnivores par espèce, pays par pays, en tenant compte des différentes parties prenantes…

Campagne de prévention des feux de forêt et de végétation

La 7e édition de la campagne annuelle de prévention des feux de forêt et de végétation a démarré progressivement depuis le 8 mai, et s’amplifie en juin. En 2022, les feux ont détruit plus de 70 000 ha de forêts et de végétation dans l’Hexagone, dont près de la moitié sur les deux départements des Landes et de Gironde. En 2023, les surfaces détruites ont été un peu moins importantes, malgré la multiplication des feux (+50%). Cela témoigne de l’efficacité des moyens de lutte contre les feux naissants, ainsi que de l’enjeu d’améliorer en continu la prévention et de développer la culture du risque, puisque 9 feux sur 10 sont d’origine humaine. Désormais, le risque d’incendie s’amplifie et s’étend progressivement à la quasi-totalité du territoire métropolitain. Il est donc impératif de poursuivre le développement de la culture du risque sur l’ensemble du territoire. La campagne de prévention 2024 vise ainsi 4 enjeux principaux :

- faire connaître les bons réflexes pour éviter les feux de forêt et de végétation et s’en protéger ;

- développer une culture du risque auprès du grand public ;

- protéger les espaces naturels et les zones habitées ;

- se préparer et s’adapter au changement climatique.

L’année 2024 sera marquée par la tenue des Jeux olympiques et paralympiques, entraînant une plus forte affluence touristique estivale sur l’ensemble du territoire. Il est donc important de rappeler à chacun les bons comportements à adopter…

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