vendredi 09 septembre 2022
C'était il y a bien longtemps, cette première ouverture... Dans le récit, plein de tendresse dissimulée, que nous a fait parvenir Jean-Paul Cappy, l'auteur partage sa première journée de chasse, en compagnie de son oncle et d'«Oscar 6»... En guise de conclusion, pleine de bon sens, il nous livre cette réflexion, bien dans l'air du temps et... du réchauffement climatique :
« Ce qui n'a presque pas changé, c'est la date de l'ouverture générale, ici, le second dimanche de septembre. En revanche, ce qui a changé, c'est le climat, et à cette date, les chiens et les chasseurs ont vite très, très chaud, avec les conséquences que l'on sait. Avant, il suffisait de mettre de l'eau dans la casquette et de la faire ruisseler sur le visage, pour repartir comme si de rien n’était. Aujourd'hui, la solution la plus sage est de rentrer après une bonne heure de chasse. Mais il y en a une autre : et si on retardait la date d'ouverture de quelques semaines ? Deux ou trois suffiraient. Beaucoup le demandent, mais les FDC et l’administration n'y sont pas favorables. Pourquoi ? D’autant plus que ça ne changerait rien sur la durée de la saison, puisque la date de fermeture serait retardée d’autant ! Du coup, on pourrait faire l'ouverture générale partout, même dans les vignes, car aujourd'hui, il y a belle lurette que les vendanges sont finies début octobre. Ça éviterait ce type d'ouverture à tiroir, préjudiciable au gibier et à la sécurité, car les promeneurs et randonneurs sont encore nombreux dans la nature en septembre, et tout le monde se retrouve sur les mêmes territoires, au même moment. Alors, cher président de la FNC, cher Willy, vous le demanderez quand, ce décalage des ouvertures ? ».
Jean-Paul Cappy, 9 septembre 2022
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