L'envoûtement de la bête noire

 

La chasse au sanglier est une culture, une passion, et même un envoûtement. C’est ce que l’auteur, Christian Busseuil, nous transmet à travers ce livre. En amoureux de sa Meuse natale, il nous entraîne dans un univers parallèle dont les histoires nous font voyager à travers ses forêts, peuplées de personnages vibrants et colorés, le tout enrichi par des expressions locales qui confèrent à ces aventures une authentique vérité…

 

244 pages de bonheur, à lire avidement.

Prix version brochée : 21,80 €

 

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Une billebaude en Sologne, à la place d’un poste à pigeons

Extrait n° 10 du tome 4 de « Bonheurs de chasse »

 

Février s’écoule et nous sommes bien en hiver. Janvier avait oublié les froids, la neige et le gel. La pluie tombait régulièrement jusqu’au refroidissement annoncé. Un tapis de neige vient de napper la nature, plus de dix centimètres recouvre tout. Un froid sibérien vient compléter l’ambiance et le thermomètre affiche moins huit degrés. Un appel téléphonique de mon ami Pierre, il m’offre l’opportunité de chasser la palombe dans son domaine et je lui confirme mon envie en acceptant sa proposition…

 

Par Hubert Lafutaie

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Tout est bien qui finit bien...

 

J’étais invité, avec l’ami Bernard, à la chasse à tir, à deux heures de voiture environ de chez moi, dans une forêt domaniale que je connaissais bien, pour y avoir longtemps chassé avec Jean, notre invitant. Devant faire un bout de route commune avec François, je n’avais pas pris l’adresse exacte du rendez-vous, fixé dans un petit village moyenâgeux, à l’écart d’un grand axe de circulation…

 

Par Olivier de la Varnière
 

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La fontaine « La Mouche »

L’Argonne, pays de contrastes, marquait, jusqu’au traité de Cateau-Cambrésis, signé le 3 avril 1559, la frontière entre le royaume de France et l’évêché de Verdun. Rattaché à la couronne depuis cette date, ce n’est qu’en 1648 que le traité de Westphalie confortait la souveraineté de la France sur cet évêché. La Biesme était la frontière entre les deux entités territoriales, qui sont aujourd’hui les départements de la Meuse et de la Marne, appartenant respectivement à la Lorraine et à la Champagne Ardenne. Dans cette région cloisonnée et qui a manqué d’unité pour les raisons historiques que l’on connaît, la spécificité régionale n’existe pas. Au contraire, protégés par leur immense forêt et un relief difficile, les descendants des Verodunenses, longtemps sous le joug de petites puissances féodales, ont toujours jalousement cultivé cette particularité qui leur a forgé un caractère farouchement indépendant et passionné. De ce côté-ci de l’Argonne, on regarde vers l’est, de l’autre vers l’ouest, ce qui fait que les Argonnais de Meuse n’ont rien de commun avec les Argonnais de la Marne. Chasser le sanglier en Argonne permet donc de rencontrer de fortes personnalités, comme celles qui composaient cette équipe de copains, qui chassaient à l’ombre de la butte de Vauquois à la fin du vingtième siècle. Outre leurs origines, ils ont en commun leur incontournable Remington 280 équipée du fameux chargeur meusien. Alors que les armes semi automatiques sont réglementairement limitées à deux coups dans le chargeur et une dans la chambre, on équipe ici les carabines de chargeurs acceptant cinq et même huit cartouches, achetés au Luxembourg tout proche. Heureusement pour la morale, ces armes redoutables, certainement trop lubrifiées par les aiguilles de sapins, s’enrayent régulièrement…

Par Germain Courbot

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