Le Petit Journal de deux indissociables: la chasse et l'environnement - Gite Colombey les Deux Eglises : Chez Papé et Mita -

Le littoral français prochainement submergé ?

La technologie prédictive annonce que, en fonction de certains scénarios, de nombreuses zones côtières seront submergées lors des inondations d’ici 2050. Selon « Climate Central », qui possède un outil de dépistage des risques côtiers, le littoral sera fortement menacé par la montée des eaux. Leur outil, basé sur des cartes, compile des recherches pour fournir des projections consultables concernant les niveaux d’eau, l’élévation du terrain et d’autres facteurs dans des zones localisées afin d’évaluer leur risque potentiel. Sur le plan économique, cette élévation du niveau de la mer pourrait coûter près de 15 milliards d’€, auxquels il faut ajouter la perte des terres immergées. Toutes les régions littorales, fortement peuplées, peuvent être touchées et certains de leurs habitants subissent déjà des dommages personnels et économiques. Les collectivités territoriales et le gouvernement ont commencé à identifier les zones les plus vulnérables, afin d’envisager des solutions de protection telles que les zones de végétation côtière ou les dunes de sable, qui peuvent contribuer à atténuer les effets des inondations, des ondes de tempête et de l’érosion, mais jusqu’à un certain niveau…

Jeunesse mondiale unie pour une chasse durable

Le film « Global Youth United for Sustainable Hunting » est un court métrage explorant l’avenir de la chasse responsable à l’échelle mondiale, raconté à travers trois histoires différentes sur trois continents. Il est issu d’une initiative conjointe produite par les jeunes leaders d'opinion du Conseil international pour la conservation de la faune sauvage (CIC), le Dallas Safari Club (DSC) et la Wild Harvest Initiative (un programme de Conservation Visions). Cette réalisation rassemble des voix et des récits de jeunes du monde entier, pour remettre en question les stéréotypes conventionnels entourant la chasse, tout en approfondissant les réalités des activités de chasse gérées et durables.

 

Suède : les chasseurs de petit gibier du nord de la Suède partagent les montagnes avec les Sami, un groupe de peuples autochtones qui habitent la région. Les Sâmes gèrent les terres, utilisant de manière durable les ressources fauniques disponibles tout en entretenant l'écosystème dans son ensemble. Le tétras-lyre, une espèce emblématique qui joue un rôle important dans la culture alimentaire des habitants de ces zones reculées, bénéficie de cette gestion. Découvrez la beauté de cette espèce lors de ce voyage à travers les montagnes suédoises.

 

Tadjikistan : ce pays héberge le markhor, une espèce endémique qui est désormais devenue un symbole de ce pays magnifique et historique. Dans les années 1990, le markhor était sur le point de disparaître en raison du braconnage et du surpâturage du bétail. Grâce à l'introduction d'activités de chasse durables, gérées par des réserves communautaires qui génèrent des bénéfices pour la population locale, les populations de markhor ont retrouvé des niveaux sains. Une véritable histoire de conservation, créée pour et gérée par les acteurs locaux.

 

Zimbabwe : Les gens du monde entier n’apprécient pas toujours les dures réalités de l’Afrique rurale. La destruction des cultures, du bétail et les dommages corporels sont des menaces qui constituent une réalité pour de nombreuses personnes vivant en Afrique australe. De la même manière, ceux qui ne sont pas concernés ne comprennent pas toujours comment la chasse peut bénéficier à la conservation de la faune, et soutenir les moyens de subsistance. Distribution de viande, génération de richesses et développement des infrastructures… ne sont là que quelques-uns des avantages générés par les activités de chasse légales et durables. Cette histoire du Zimbabwe est typique de l’expérience vécue dans toute l’Afrique australe. (Commentaires en anglais)

 

Chasser en état d'ivresse : jusqu'à 1 500 € d'amende

Les chasseurs contrôlés en état d’ivresse avec un fusil à la main s’exposent désormais à une amende qui pourra atteindre 1 500 euros, et 3000 en cas de récidive, selon le décret publié samedi au Journal officiel. Cette mesure s’inscrit dans le plan chasse du gouvernement présenté en janvier dernier par la secrétaire d’État chargée de l’Écologie, dont l’objectif est de renforcer la sécurité pour tous, les chasseurs mais aussi les promeneurs. Ce plan a proposé 14 mesures, dont cette contravention pour alcoolémie, mais aussi la création d’une application numérique sur les lieux de chasse ou encore la standardisation des panneaux.

Période de brame : les agents de l’OFB veillent à la tranquillité des cerfs

Ils sont sur la brèche et tentent de canaliser la foule de curieux qui veulent observer les animaux dans leurs ébats intimes. Jusqu’à la mi-octobre, les forêts vont porter au plus loin les raires, guides acoustiques pour venir au plus près. L’OFB rappelle donc que l'utilisation des phares de voiture ou d'un projecteur pour éclairer les animaux est strictement interdite par la loi, et que des missions de surveillance sont organisées sur l’ensemble du territoire métropolitain. S’il n’y a pas de dérangement, la majorité de biches en âge de se reproduire sera fécondée. Pendant cette période de brame, il ne faut jamais oublier que les cerfs mâles perdent un peu de leur instinct de fuite vis-à-vis de l’homme, et ont tendance à prendre pour un concurrent tout ce qui bouge et fait beaucoup de bruit. Il est donc fortement déconseillé de tenter d’approcher un cerf, au risque de se faire charger s’il prend le curieux pour un rival. Et pour ceux qui n’auraient pas la possibilité d’aller écouter le brame du cerf, la 9e édition du Championnat de France d’Imitation de brame du cerf s’est déroulée, dimanche dernier, à Turquestein-Blancrupt en Moselle. Sept concurrents, venus de toute la France, ont présenté au jury leur savoir-bramer, et les trois premiers iront participer aux championnats d’Europe qui se déroulera en mai 2024 en Pologne.

 

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Vosges : SOS Massif des Vosges chasse les touristes…

L’annonce du conseiller régional Thibaud Philipps d’atteindre l’objectif « zéro voiture sur les crêtes » a fait des remous. SOS Massif des Vosges en a profité pour demander : « la dissolution du Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges et la redistribution des chargés de mission sur des structures et associations locales où ils seront sans doute plus utiles et efficaces… ». Position étayée par l’association Alsace Nature qui ajoutait : « Si rien ne bouge, Alsace Nature attaquera le parc pour inaction climatique ! ». A l’origine de cette passe d’armes, des divergences d’idées sur l’avenir. « Nous appelons solennellement toutes les associations de protection de la nature, les vraies, à arrêter de participer aux conférences et autres réunions qui n’ont jusqu’ici mené à rien, à l’image de cette conférence de la Grande Crête qui n’est que le prolongement de la conférence des Hautes Vosges de 2008 que nous avions d’ailleurs quitté. Elle était composée de personnes qui n’avaient pour objectif que le développement et les aménagements touristiques… ». Suit une liste d’interdits qui fait peur…

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L’huile d’olive, mortelle pour les oiseaux

Et cette affaire fait grand bruit en Espagne, non pas parce que les oiseaux consomment de l’huile d’olive, mais parce qu’ils sont décimés par centaines de milliers lors de la récolte nocturne des baies. Une étude fait état de plusieurs millions d’oiseaux qui sont victimes, tous les ans, des machines. Pour bien comprendre ce phénomène, il faut savoir que la récolte des olives se fait la nuit, lorsqu’il fait plus frais, afin de préserver leur arôme. En revanche, la nuit est aussi le temps du repos pour les oiseaux qui occupent les branches des oliviers. Au moment du passage des machines, les oiseaux affolés et éblouis par la lumière des engins, heurtent des obstacles dans l’obscurité ou meurent de crise cardiaque provoquée par un trop grand stress. Rien qu’en Andalousie, ce ne sont pas moins de 2,6 millions d’oiseaux qui sont décimés tous les ans. Selon la Direction de la gestion des milieux naturels et des espaces protégés d’Andalousie, « c’est un problème réel, actuel, avec de graves conséquences environnementales qui dépassent les limites géographiques andalouses et hispaniques ». En Grande Bretagne, les « écolos » ont déjà fait admettre aux supermarchés de privilégier l’huile, extraite d’olives récoltées à la main, certes un peu plus chère, mais beaucoup moins dévastatrice.

Un chasseur est tenu d’ouvrir le coffre de son véhicule à la demande des inspecteurs de l’environnement

Rappel : « Les inspecteurs de l’environnement peuvent, sans l'accord de son occupant, se faire ouvrir le coffre d'un véhicule qui n'est pas à usage professionnel et qui ne constitue pas un domicile », c'est ce qu’a rappelé la Chambre criminelle de la Cour de Cassation. Cette décision a fait suite à une affaire de braconnage de nuit : contrôlé par les agents, ces derniers constatent dans le coffre de la voiture, la présence d'une carabine chargée, en dehors de sa housse. Le Tribunal Correctionnel a condamné le braconnier pour « chasse non autorisée, en réunion, de nuit, avec usage d'un véhicule et port d'arme ». La Cour d'Appel a confirmé le jugement, ce qui a amené le condamné à se pourvoir en cassation. Et la Cour de Cassation a rejeté le pourvoi, au motif que : « la fouille du véhicule, qui n'est pas un domicile, et qui ne sert pas à l'activité professionnelle, ne nécessite pas l'autorisation préalable du procureur de la République. Les inspecteurs de l'environnement disposent de pouvoirs de police judiciaire, ils n'ont donc pas à faire appel à un OPJ pour la réaliser dans les règles ».

La viande de brousse illégale : la calamité qui décime aveuglément la faune sauvage

Dans les pays où la chasse est confiée à des amodiataires, professionnels et responsables du territoire qu’ils louent parfois fort cher, le commerce légal de la viande de brousse représente une source non négligeable de revenus. Les porteurs, le personnel employé dans les camps, les artisans, les négociants et les marchands en sont les premiers bénéficiaires, mais c’est aussi une source de protéines importante pour les communautés. Malheureusement, le militantisme anti-chasse a réduit à néant cette belle et pérenne organisation, laissant des millions d’hectares aux mains des braconniers, qui déciment tout. Mais heureusement, les quelques pays africains qui ont, contre les vents défavorables des pays occidentaux poussés par leurs écolos, conservés une chasse responsable, en tirent aujourd’hui tous les bénéfices, y compris sur le plan touristique. Dans l’étude publiée par le PAM (Programme Alimentaire Mondial), on apprend que, dans les pays où la chasse a été interdite, près de 70% de la population rurale africaine est en situation d’insécurité alimentaire sévère ou modérée. En témoignent les nombreuses photos de jeunes enfants au ventre gonflé, signe d’une carence sévère en protéines alimentaires. Mais, malgré ce constat, l’exploitation intelligente et raisonnée de la faune sauvage se heurte à une idéologie protectionniste, entretenue par les images, oh combien trompeuses, d’une faune apaisée, que les bobos veulent s’accaparer le temps d’une photo. Ce qu’ils ignorent, c’est que derrière cette façade, se joue un drame qui mène à la disparition de centaines d’espèces. Le braconnage en est la première cause, et l’absence de chasse et de ses revenus incitent les autochtones à se tourner vers l’élevage et l’agriculture. Seulement, les dégâts commis par la faune sauvage ne sont pas indemnisés, et ils font « le ménage », soit en invitant les bracos à œuvrer à leur place, avec toutes informations nécessaires pour qu’ils soient efficaces et discrets, soit ils le font eux-mêmes pour protéger leur source de revenus, car il en va de leur survie. Tant que les écolos de tous crins n’auront pas compris cela, les animaux sauvages, poussés dans leur dernier carré, les parcs de vision où ils ne sont même plus en sécurité, disparaitront sous les coups de boutoirs d’une humanité à la démographie explosive. Ecolos, conservez précieusement vos photos, vous n’aurez bientôt plus qu’elles comme souvenirs de cette faune que vous êtes en train de condamner…

La gale du renard

Principalement au nord de la Loire, et depuis le retour des pluies orageuses, l’humidité est revenue dans les terriers, réactivant une infection de gale chez les renardeaux, qui passent beaucoup plus de temps sous terre que les adultes. Dues à la variété de « Sarcoptes scabiei vulpis », ces atteintes montrent des dépilations étendues, voire des alopécies complètes, allant du museau au bout de la queue. Des formations crouteuses brunes, très adhérentes à la peau, apparaissent sur le museau, les joues, l'encolure, et gagnent tout le corps. S’ensuit un état de misère corporelle, consécutive à une obligation de grattage permanent. Ces renards décharnés, dépouillés et crouteux, ont bien piètre allure en étirant derrière eux une queue dépoilée, leur donnant l’apparence d’un gros rat dégingandé. Les populations vulpines sont fortement impactées par cette maladie, et la mort par étisie des sujets gravement atteints est la règle quasi générale, dans les périodes de disette, où il ne suffit pas de se gratter pour se nourrir. Que faire si on constate que les cas se multiplient ? Si les populations sont abondantes, il convient rapidement de faire baisser les densités, ce qui freinera les contacts entre individus et réduira les risques de contagion. Dans le cas contraire, il faut savoir que des effectifs effondrés ne se reconstruisent qu'à grand peine, au fil du temps.

Progrès lents, mais confirmés sur la « Grande Muraille Verte d'Afrique »

En 2007, l'Union africaine engageait la lutte contre l'aridification du Sahel, en décidant de construire une « muraille verte » de 8 000 kilomètres de long, allant de Dakar à Djibouti. Ce « mur vert » s'est lentement transformé, mais pas au rythme espéré, en un concept socio-économique plus flexible, pour en faire une mosaïque de terres forestières, entrecoupées de terres agricoles et de prairies profitant aux communautés locales, réparties sur 780 millions d'hectares. A ce jour, alors que la fin des travaux était annoncée pour 2030, seulement 15% sont réalisés. Officiellement connu sous le nom d’« Initiative de la Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel » (GGWSSI), plus de 20 pays africains se sont associés à plusieurs agences internationales, instituts de recherche et organisations de la société civile. Malgré les obstacles (insécurité, manque d’eau, problèmes de coordination, surveillance…) et au fur et à mesure de l’avancée des travaux, les parcelles de terre changent de couleurs, passant d’un jaune-brun aride à une grande variété de verts. L'obtention des financements demeure le défi majeur. Cependant, l’espoir demeure…

Gabon : 1 000 barrières électriques pour limiter les conflits hommes/animaux

La décision a été confirmée au cours d’une conférence de presse organisée par le ministère des Forêts du Gabon, et l’organisation kényane « Space For Giants » (SFG) qui apportera son appui technique pour l’installation de ces clôtures. Devant la menace que les éléphants font peser sur les populations locales, le gouvernement gabonais a donc pris cette mesure, pour protéger les habitants, mais aussi pour réduire les risques de braconnage, de construire, plus de 1 000 barrières électriques autour des plantations villageoises. Il s’agit de clôtures électriques mobiles, facilement transposables, et de clôtures fixes à haute spécification (4 fils et antennes HT) qui ceintureront de vastes superficies. Selon SFG, 277 clôtures électriques mobiles ont déjà été installées dans le pays depuis le mois de mars 2022, ainsi qu’une vingtaine de clôtures à haute spécification. SFG prévoit d’installer 500 clôtures électriques mobiles avant la fin de l’année 2023 et 500 autres en 2024, ces clôtures ayant prouvé leur efficacité avec un taux de plus de 90% de succès.