Le Petit Journal de deux indissociables: la chasse et l'environnement - Gite Colombey les Deux Eglises : Chez Papé et Mita -

Sangliers : année record en vue ?

La saison de chasse du sanglier s’annonce fructueuse partout en France, et, disent déjà les FDC, « il va falloir mettre la pression ». Souci majeur des instances départementales de chasse : boucler le budget, dont le plus gourmand, celui des dégâts plombe les finances malgré l’aide gouvernementale. D’où le rappel aux promesses faites par le président de la FNC au Président de la République : réduire les populations de 30% en trois saisons, en espérant que les indemnités à verser aux agriculteurs suivront la même courbe. Cela va nécessiter un effort soutenu, les chasseurs restant cependant un peu pris en otages entre ces deux nécessités : répondre à la demande de leur FDC, mais également conserver un gisement suffisant pour assurer l’avenir. Et là, il n’y a pas de secret : comme ce sont les laies les plus âgées qui structurent les populations, il sera bon de les préserver. En revanche, il faudra « taper » plus fort dans les classes jeunes et subadultes, et les directeurs de battue ne devront pas hésiter à autoriser les tirs, sans distinction de sexe, jusqu’à au moins 70 kg, poids de l’animal non vidé. Il sera bon ensuite de faire des points d’étapes fin décembre, puis fin janvier, pour suivre au plus près l’évolution du cheptel.

Grande outarde : la Slovaquie, la Hongrie et l’Autriche signent une convention pour sa protection

Ces trois pays viennent de signer une nouvelle convention pour une coopération transfrontalière de protection de la grande outarde (Otis tarda). Cette réunion, organisée par la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS), s’est tenue la semaine dernière à Bratislava, en Slovaquie, où les participants ont pu discuter des préoccupations actuelles en matière de conservation, et des mesures de gestion liées à cette espèce emblématique. Le directeur général adjoint du CIC, Arno Wimpffen, était présent en tant que représentant du CIC, pour offrir un soutien continu en tant que l'une des quatre agences d'exécution de ce protocole d'accord de la CMS. L'état de conservation de la grande outarde, l'un des oiseaux volants les plus lourds au monde, est jugé « vulnérable » sur la Liste rouge de l'UICN. Son existence est menacée principalement en raison de la perte de son habitat naturel causée par l'expansion agricole et le développement urbain. Les effets continus du changement climatique, des conditions de nidification et de la disponibilité de nourriture aggravent ces défis. La déclaration a été signée par : Bertalan Balczó, secrétaire d'État adjoint du ministère de l'Agriculture hongrois ; Katarina Butkovská, secrétaire d'État du ministère de l'Environnement de Slovaquie ; Dr. Peter Iwaniewicz, chef de département au ministère de l'Environnement autrichien.

Colloque international pour la protection de la nature

Il se tiendra du 27 au 29 septembre, au Muséum national d’Histoire naturelle à Paris. Son ambition est de replacer, dans une perspective historique de longue durée, les dynamiques de protection de la nature, et synthétiser un siècle de combat écologique à travers les discours, les hommes, les récits, les pratiques. En effet, le 31 mai 1923, une assemblée cosmopolite venue de France et de nombreux pays se pressait à Paris, devant l’amphithéâtre des nouvelles galeries de paléontologie et d’anatomie du Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) pour répondre à l’appel de Raoul de Clermont (1863-1942), ingénieur agronome, avocat à la Cour d’Appel, qui exprimait déjà toutes les inquiétudes de l’époque sur la protection de la nature : l’intensification agricole, l’industrialisation, la colonisation, la mondialisation… Cent ans après, le colloque 2023 s’appuiera pendant ces 3 jours sur plus de 30 conférences et tables-rondes réunissant près de 70 intervenants à l’Auditorium de la Grande Galerie de l’Évolution, au Muséum national d’Histoire naturelle à Paris.

 

Au Musée de la Chasse et de la Nature : le jeudi 28 septembre : - de 18h00 à 19h00 : « Découverte de l’installation artistique migrateurs » de Maria Loizidou et accès libre à la collection du musée ; - de 19h00 à 20h30 : « Protéger les oiseaux, d’hier à demain » avec Aurélie Luneau, historienne, professeure associée à Sciences-Po Paris et journaliste spécialisée en environnement (France Culture); - de 20h30 à 21h30 : cocktail offert.

Plan de chasse grands cervidés en forêt de Chaux (Jura)

Si le nombre d’animaux à abattre est conséquent, il inquiète les protecteurs des cerfs et les chasseurs, mais pas pour les mêmes raisons. 556 grands cervidés, toutes classes confondues (mâles, femelles et jeunes) ont été attribués dans le cadre du plan de chasse de la saison 2023/2024, « beaucoup trop » dénoncent les chasseurs… qui craignent que la densité ne s’effondre. Quant aux autres, ils ne pleurnichent que sur le sort des animaux, oubliant, comme toujours, la nécessité de réguler la grande faune sauvage. Avec ses 20 500 hectares de feuillus qui recouvrent le massif de la forêt de Chaux, située à cheval sur les départements du Doubs et du Jura, le prélèvement correspond à 2,7 animaux aux cent hectares, soit environ 50% du cheptel estimé, donc un peu plus que le taux moyen de reproduction, de façon à stabiliser la population, à la demande de l’ONF qui veut assurer la régénération du chêne dans les années à venir. Pas d’inquiétude donc, et si la baisse de densité est recherchée, les forestiers réfutent fermement l’accusation de vouloir éradiquer les grands cervidés de la forêt de Chaux.

La Commission européenne propose de renouveler le glyphosate pour dix ans

Dans un projet de règlement publié le 19 septembre, la Commission européenne propose un renouvellement du glyphosate, dont l’approbation actuelle prend fin le 15 décembre prochain, et ce, pour une durée de dix ans. La Commission estime en effet que les études menées depuis 2012 sur la matière active, ne permettent pas encore d’obtenir des résultats significatifs sur cette matière active. Elle confirme cependant qu’avec l’intensification des recherches, il est possible que de nouvelles connaissances apparaissent. Le renouvellement sur dix ans permet donc, selon Bruxelles, de prendre en compte ces deux aspects. La proposition a été discutée avec les États membres lors de la réunion du comité permanent des végétaux (Scopaff), qui s’est tenue le vendredi 22 septembre 2023. La Commission européenne propose également un certain nombre de conditions d’utilisation, voire de restrictions, pour prendre en considération les incertitudes des effets de la matière active sur la santé humaine et sur l’environnement. Elle estime notamment que l’utilisation du glyphosate, pour la dessiccation, devrait être interdite et préconise la mise en place de bandes tampons de 5 à 10 mètres avec un dispositif de limitation de la dérive d’au moins 75 %. Mais, comme il faut penser « propre », l’Etat français, qui se dit non satisfait a déclaré par les services du ministère de l’Agriculture : « La France souhaite que l’approche à la française, à savoir la recherche d’alternatives pour ne laisser aucun agriculteur sans solution, puisse être harmonisée au niveau européen. La France demandera également d’accélérer la mise au point de méthodes d’évaluation des risques pour la biodiversité ».

Ne pas confondre battue de chasse et battue administrative

Le 13 septembre dernier, un propriétaire foncier du Pellerin (Loire-Atlantique), au sud de Nantes, demandait au Tribunal administratif de Nantes de condamner l’État pour avoir autorisé une battue administrative aux sangliers sur ses terres, réclamant au passage 6 000 € d’indemnité. Dans l’attente de la décision du juge, la préfecture de la Loire-Atlantique explique que : « Les lieutenants de louveterie peuvent mobiliser jusqu’à 40 tireurs (ou plus s’ils sont plusieurs à diriger l’opération), et les battues peuvent être organisées sur tous les types de territoires dans un souci de préservation de l’équilibre agro-sylvo-cynégétique, y compris les terrains sur lesquels le propriétaire est opposé à la pratique de la chasse », ajoutant : « s’il est recommandé de prévenir les propriétaires et détenteurs de droit de chasse préalablement à la battue, cela n’est en revanche pas prévu dans la loi, et les louvetiers n’ont donc pas l’obligation de le faire ». Sans doute pour mettre en garde les propriétaires qui seraient tentés de faire une même démarche, les autorités rappellent que : « il ne faut pas confondre battue de chasse et battue administrative, cette dernière étant une opération de régulation d’animaux causant des préjudices importants. Elle est dirigée par un lieutenant de louveterie assermenté, nommé par le préfet, sous le contrôle de la Direction départementale des territoires (DDT) et de la mer (DDTM)) ». Ainsi, quand la chasse n’est pas possible (période de fermeture, territoires non ouverts à la chasse banale) ou insuffisante, les lieutenants de louveterie interviennent après le constat sur le terrain et par un arrêté préfectoral les autorisant à conduire une battue administrative (et précisant ses modalités) et arrêtés municipaux et départementaux relatifs aux interdictions de circulation pour assurer la sécurité au cours de l’opération.

Zimbabwe : en manque d'eau, la grande faune migre

« Les grands animaux africains, éléphants et autres buffles du plus grand parc national du Zimbabwe, le parc de Hwange (14 600 km²), migrent massivement depuis plusieurs semaines vers le Botswana voisin, en raison du manque d’eau » a déclaré le porte-parole de Zimparks, Tinashe Farawo. Bien que les migrations ne soient pas un phénomène inhabituel, celle de cette année, qui a commencé en août, est nettement plus précoce. La majorité des points d’abreuvement est aujourd’hui à sec, concentrant d’une manière anarchique, les animaux sur ceux qui contiennent encore du précieux liquide. Les animaux sont à la recherche d’eau et de nourriture et il ne s’agit pas seulement d’éléphants et de buffles, mais de tous les autres types d’animaux présents. Ce déplacement massif de la faune sauvage risque de provoquer de nouvelles confrontations avec l’homme, puisque davantage d’animaux vont envahir les communautés pour profiter de leurs points d’eau. Selon le gouvernement du Zimbabwe, plus de 60 personnes ont été tuées l’an dernier par des éléphants, qui sont de plus en plus nombreux. Le pays en compte environ cent mille, soit le double de la capacité d’accueil de ses parcs. Quant au Botswana voisin, qui est le pays qui en abrite le plus au monde, il revendique la présence de 130 000 pachydermes. La chasse, seul moyen de réguler efficacement et intelligemment ces populations, sera bientôt réhabilitée.

Création de la contravention portant sur la chasse en état d’ivresse manifeste : attention au verre de trop !

Le décret n°2023-882 du 16 septembre 2023, portant création d’une contravention réprimant le fait de chasser en état d’ivresse manifeste, est signé, et applicable dès le 17 septembre. Ce décret s’adresse donc à un public relativement ciblé : les chasseurs, les usagers de la nature, les magistrats, officiers et agents de police judiciaire et les inspecteurs de l’environnement. Cette mesure s’inscrit dans le plan « Chasse » du gouvernement, présenté en janvier 2023, dans le but de renforcer la sécurité autour de cette pratique. Par cette nouvelle contravention, le législateur entend réprimer le fait de chasser ou d’exercer un acte de destruction en se trouvant en état d’ivresse manifeste, tout en étant porteur d’une arme à feu ou d’un arc, lequel peut être assimilé comme une arme blanche. Par conséquent, la chasse en état d’ivresse manifeste est punie d’une amende de 5ème classe pouvant aller jusqu’à 1 500 euros, et jusqu’à 3 000 euros en cas de récidive. L'article R. 428-8 du code de l'environnement est donc complété par un alinéa ainsi rédigé : « 8° Se trouver en état d'ivresse manifeste à l'occasion d'une action de chasse ou de destruction, en étant porteur d'une arme à feu ou d'un arc ».

Quel impact aura la révision du règlement 258/2012 sur les armes à feu ?

Mercredi dernier, la députée européenne Simone Schmiedtbauer (Autriche, PPE), présidente de l'intergroupe « Biodiversité, chasse, campagne » du Parlement européen, a organisé, en collaboration avec la FACE, une rencontre pour parler de la révision du règlement sur les armes à feu : « Comment la révision du règlement 258/2012 sur l'importation, l'exportation et les mesures de transit des armes à feu auront un impact sur les parties prenantes ». Cette révision vise particulièrement deux objectifs : d’une part la nécessité d’une sécurité accrue lors de l’importation et de l’exportation d’armes à feu vers l’UE, et d’autre part de faciliter le commerce légal des armes à feu afin de garantir des conditions de concurrence équitables et de réduire la charge administrative imposée aux opérateurs économiques et aux propriétaires d’armes à feu. En ouverture des débats, Simone Schmiedtbauer déclarait : « il est important d'avoir une législation en place qui soit claire et cohérente, et qui ne crée pas de charges inutiles pour ceux à qui la législation s'adresse, en l'occurrence les chasseurs, les tireurs et les opérateurs économiques ». L'eurodéputée Anna-Michelle Asimakopoulou (Grèce, PPE), a souligné que : « on estime qu'il existe environ 35 millions d'armes à feu illicites détenues par des civils dans l'UE. Il est donc essentiel que nous prenions des mesures pour nous attaquer à ce dangereux problème. Nous devons toutefois veiller à ne pas le faire au détriment des utilisateurs légitimes, et éviter de leur créer des charges inutiles et irréalisables ». Quant à Olivier Van Herstraeten, secrétaire général de l'Association européenne des fabricants européens d'armes à feu de sport (ESFAM), il a souligné que : « la réglementation de l'importation, de l'exportation et du transit des armes à feu est très importante pour lutter contre le trafic illégal. Nous soutenons pleinement cet objectif. Toutefois, ces réglementations doivent être proportionnées, efficaces et cohérentes sans créer davantage de formalités administratives pour l'industrie… ». À cet égard, il a souligné un certain nombre de problèmes liés au certificat d'utilisateur final lors de l'exportation d'armes à feu civiles, au permis d'importation et au marquage des armes à feu pour l'importation dans l'UE et l'exportation vers d'autres marchés. Toutes les associations sportives de tir, de chasse, de collection d'armes à feu, commerciales et industrielles se sont mises d'accord sur une position, par l'intermédiaire du Forum européen des sports de tir (ESSF) concernant la révision de ce règlement.

Communiqué de la FNC : « Sans respect du bien d’autrui, le partage de la nature est impossible… »

Dans son communiqué de presse, la FNC revient sur un fait divers qui en dit long sur le niveau d’exaspération rencontré par certains propriétaires de terrains, à la campagne. Une partie de la réserve naturelle des Hauts de Chartreuse risque de devenir interdite aux randonneurs, son propriétaire étant excédé par « la horde déferlante de curieux irrespectueux, sans foi ni loi ». Comme la récente loi adoptée en février 2023 visant à protéger la propriété privée (tout en limitant l’engrillagement) le rend possible, ce propriétaire ulcéré peut, par l’apposition d’un simple panneau, limiter l’accès à sa propriété. Il compte la laisser ouverte aux chasseurs au motif de « leur utilité sur l’équilibre sylvo-cynégétique » a-t-il indiqué. La FNC tient à rappeler que contrairement à ce que l’écologie politique et les « écologistes de salon » répètent à longueur de temps : la nature n’est pas à tout le monde même si la biodiversité est notre bien commun. Plus de 73 % du territoire chassable sont privés. Le droit de propriété, qui est l’article 17 dans notre Constitution, est l’un des fondements de notre République. En cette nouvelle saison, la FNC appelle tous les usagers de la nature à une cohabitation apaisée et respectueuse. Personne ne doit se sentir contraint de fermer son domaine à certains usages, au motif d’attitudes qui ne sont pas acceptables sur la propriété d’autrui. Pour Willy Schraen, président de la FNC : « Comme me le disait ma grand-mère : souviens-toi que lorsque tu n’es pas chez toi, tu es chez quelqu’un d’autre ! Dans ce contexte, il est urgent d’arrêter ce bruit médiatique qui laisse croire que nos campagnes sont des zones de « guerre » entre les différents usagers, tous passionnés de nature. J’ai déjà dit qu’à force de jeter de l’huile sur le feu, les propriétaires vont finir par se barricader chez eux à grand renfort d’interdictions. Nous avons un premier cas rapporté par la presse en région Auvergne Rhône-Alpes. Le respect pour le bien d’autrui, indispensable au « vivre ensemble » est une valeur en perdition. Les territoires ruraux n’y font hélas pas exception ».

Haute-Savoie : bouquetin blessé par des crampons

L'animal a été filmé le weekend dernier, en Haute-Savoie, par un randonneur. Sur les images, on peut voir l’animal en question, blessé par des crampons d’alpinisme accrochés à sa bouche en sang. C’est une habitante du bassin annécien qui a décidé de publier la vidéo faite par son conjoint, et de prendre contact avec des associations pour signaler la détresse du bouquetin et tenter de lui venir en aide. Le groupe Tétras Libre basé en Savoie, ainsi que l’Equipe de Secours Animalier en Montagne (ESAM 38) et le parc de Merlet aux Houches, se sont mobilisés jusqu’à ce que l’information parvienne également jusqu’à l’OFB et le SDIS qui se préparent à intervenir. Stéphane Anselme Martin, responsable de l’OFB Haute-Savoie, précise que le bouquetin en question est une étagne d’un certain âge, qui, malgré les circonstances, n’est pas à l’agonie et semble même plutôt en bonne forme. Le responsable confirme que l’OFB est en train de constituer une équipe d’intervention, en collaboration avec l’équipe spécialisée dans le secours animalier du SDIS pour envoyer une caravane terrestre dans les prochains jours, afin de tenter de capturer l’animal, puis de le débarrasser de cet encombrant objet avant de le relâcher.

L’un des plus gros alligators jamais observé aux USA, capturé par des chasseurs du Mississippi

Le 25 août dernier, quatre chasseurs américains ont mis à leur tableau de chasse le plus gros alligator jamais capturé dans le Mississippi. Après sept heures de lutte, ils sont venus à bout du reptile de plus de quatre mètres de longueur, pesant 364 kilos. « C’était une nuit calme. Nous avons vu beaucoup d’alligators, mais ce n’était pas celui que nous recherchions » a confié l’un d’eux au « Clarion Ledger ». Repéré vers 21 heures, l’alligator s’est rendu aux alentours de 3h30. « Durant six heures, il était impossible à déplacer et on ne pouvait rien faire que de l’empêcher de replonger. C’est lui dictait sa loi… » détaille Donald Woods qui ajoute : « Vers 2h30 du matin, il a commencé à faiblir et nous avons pu le capturer in extremis, alors que n’avions quasiment plus de matériel… ». Lorsque l’animal a été officiellement mesuré par le Département de la faune, des pêches et des parcs du Mississippi, la taille a été confirmée : 4,35 m pour 364 kg, effaçant des tablettes le record d’un alligator de 4,28 m et 347 kg, capturé en 2017.