Si nos chiens courants ont fait, au cours des siècles, l’objet d’une rigoureuse sélection, la recherche du meilleur est toujours d’actualité. Pourtant le prototype idéal n’existe pas encore, et c’est tant mieux, car si c’était le cas, ce serait la fin de nos belles races et de leur diversité. Le choix appartient donc à chacun, libre de choisir ce qui lui convient, et le panel est large. Voici les deux piliers sur lesquels le choix du, ou des sujets, devra s’appuyer : l’aptitude et les qualités. L’aptitude, c’est la disposition naturelle à faire quelque chose. S’il est généralement admis que les caractères sont héréditaires, l’aptitude ne l’est pas systématiquement, mais elle peut être renforcée par l’éducation.
Cependant, ces modifications souhaitées ne deviendront héréditaires que lorsque le sujet qui les aura acquises, sera en mesure de les transmettre. Faire naitre et éduquer deviennent donc des activités qui demandent une connaissance appropriée. Pour le naisseur, la question est d’estimer si un caractère ou un comportement qui n’existait pas, et qui a été acquis par l’éducation, peut devenir, ou pas, héréditaire. En théorie, oui, puisque l’aptitude est propre aux individus d’une même race ou famille, chez qui elle est latente, c’est-à-dire qu’elle ne se manifeste que lorsqu’elle est sollicitée. Elle peut donc s’estomper, voire disparaître, si la faculté n’est pas utilisée. En revanche, elle peut être développée, au service de la chasse par exemple, et cela est, normalement, l’une des missions des clubs de race et des épreuves de travail…
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