Gite : Chez Papé et Mita

L’oiseau qui fait trembler la forêt

L'araponga blanc, également connu sous le nom scientifique de Procnias albus, est un trésor vivant de l'Amazonie, symbolisant à la fois la beauté et la puissance du monde naturel. Cet oiseau de petite taille, mesurant environ 30 centimètres, se distingue principalement par son plumage d'un blanc immaculé pour les mâles et d'une teinte verdâtre plus discrète pour les femelles. Mais ce qui capte vraiment l'attention des observateurs et des chercheurs, c'est son cri extraordinairement puissant. Au cœur des forêts tropicales du nord du Brésil et du Guyana, pendant la saison des amours, les mâles araponga déploient leur talent vocal avec une intensité remarquable. Leur cri atteint jusqu'à 115 décibels, un niveau sonore comparable à celui d'un concert de rock ou au rugissement d'un train en pleine vitesse. Pour un si petit oiseau, cela représente un exploit acoustique remarquable, rendu possible par des adaptations physiques uniques. Ce cri strident, produit grâce à des muscles abdominaux exceptionnellement épais, joue un rôle crucial dans la reproduction et la communication au sein de l'espèce. Il est conçu pour attirer les femelles sur de longues distances dans le dense couvert forestier, où la visibilité est souvent limitée. Cette capacité à émettre un son aussi puissant est le résultat d'une pression interne élevée générée par ces muscles abdominaux spécialement adaptés. Sans cette adaptation, l'oiseau ne pourrait tout simplement pas produire un tel volume sonore sans risquer de se blesser.

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Chasse du grand gibier de demain : le réseau « TAGI » est officiellement créé

Après une sage période de réflexion, le réseau « TAGI » (Traque-Affût Gestion Intégrée) est officiellement constitué. Cette association, régie par la loi de 1901, est présidée par Ludovic Fabre, qui sera secondé par Alexandre Mercier et un collège de jeunes passionnés par la gestion forestière et cynégétique. Le réseau « TAGI » prend donc son envol avec une vingtaine de territoire répartis dans la moitié nord de la France, de Brest à Strasbourg, tous en connexion, et riches de leurs diversités en superficies, puisqu’ils varient entre 200 et 2000 ha, mais encore de leurs différences quant à leurs composantes environnementales. Ce qui les réunit avant tout, c’est la gestion intégrée des populations d’ongulés en bonne santé, dans une forêt qui produit de la richesse, sans artifice, et assure la pérennité à tout un cortège d’êtres vivants, en bonne symbiose avec les milieux qui les abritent. C’est aussi l’esprit du réseau, où chacun communique, s’interroge, apprend de l’autre, échange des informations, des techniques, fait part de ses réussites comme de ses échecs… Dans les territoires du réseau, le recueil de toutes les données relatives aux ICE (indicateurs de changement écologique) est de règle, comme le concept d’équilibre forêt-gibier...

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Capturer les sens de la fauconnerie...

Le Prix de photographie animalière du CIC 2025 est ouvert aux candidatures. Cette année, le CIC invite les photographes à capturer l'essence de la fauconnerie, une tradition intemporelle qui unit les cultures, les paysages et les générations. La fauconnerie existe depuis des milliers d’années, s’étant propagée sur tous les continents, à travers les empires et jusqu’à nos jours. C’est plus qu’une pratique de chasse, c’est une histoire de connexion, de compétences et de confiance. Le CIC précise : « Nous recherchons des images qui font plus que documenter. Nous voulons des photographies qui nous plongent dans l’instant présent : un faucon qui s’envole à l’aube, l’intensité d’une poursuite, la compréhension tranquille entre le faucon et le fauconnier. Cette année, le concours rend hommage à la fauconnerie en tant que patrimoine vivant, reconnu par l'UNESCO et profondément ancré dans l'identité des communautés du monde entier. Qu'il s'agisse de capturer la relation entre les fauconniers et leurs oiseaux, les traditions culturelles qui façonnent la fauconnerie ou la beauté spectaculaire des faucons en action, nous voulons connaître votre point de vue ». Les photos sélectionnées seront exposées lors de la 71e Assemblée générale du CIC à Doha, au Qatar, une ville où la fauconnerie est plus qu'une tradition. Les membres du CIC voteront alors pour le gagnant lors de l'événement. La date limite d’envoi est fixée au 1er avril 2025. Les images seront numériques et de haute résolution.

 

Pour tout savoir, c’est ICI

Un envahisseur à éradiquer : le laurier du Caucase

Le laurier du Caucase, ou laurier cerise, est une plante dont l'expansion incontrôlée représente aujourd'hui un véritable fléau pour les écosystèmes. Ce ravageur végétal, initialement prisé pour sa densité de feuillage et sa capacité à servir de haie brise-vue, s'est révélé être une menace grave pour la biodiversité. Originaire de l'Est de l'Europe, le Prunus laurocerasus s'est insidieusement propagé dans les forêts, profitant notamment de la dispersion de ses graines par les oiseaux. Ces baies, consommées par les volatiles, contribuent à la dissémination de la plante et à son implantation invasive. Une fois enraciné, le laurier du Caucase déploie ses racines traçantes, formant des colonies denses qui étouffent la croissance des jeunes arbres indigènes tels que les chênes, hêtres et charmes. L'impact écologique ne s'arrête pas là : ses feuilles persistantes mettent longtemps à se décomposer, retardant la formation d'humus essentiel au sol forestier. Ce processus perturbe gravement la régénération naturelle de la forêt, compromettant ainsi la diversité et la santé globale de l'écosystème. Pour contrer cette menace grandissante, des actions drastiques sont nécessaires. Plusieurs associations, soutenues par l'ONF, mènent des opérations d'éradication du laurier du Caucase. Ces initiatives impliquent l'arrachage systématique des plants, ainsi que la suppression des bourgeons pour prévenir toute repousse. Cependant, pour que ces efforts soient efficaces à long terme, il est crucial de sensibiliser le public sur les dangers de cette espèce envahissante. Éviter de nouvelles implantations et contrôler rigoureusement celles déjà présentes dans les jardins sont des mesures préventives essentielles. La lutte contre ce fléau ne doit pas être sous-estimée. C'est une responsabilité collective de préserver nos écosystèmes naturels en limitant l'impact des espèces invasives.

ESOD : des changements en vue...

Un rapport vient d’être publié sur les ESOD. Rédigé par deux inspectrices générales, il compare notre système de classement avec celui d’autres pays européens, et a pour objectif de servir à refonder notre système en 2026. Elles écrivent : « Si globalement personne ne conteste que les animaux sauvages puissent occasionner des dégâts aux activités humaines, la manière de les prendre en compte ne fait pas consensus et l’abandon du terme nuisible au profit de l’acronyme « espèce susceptible d’occasionner des dégâts » (Esod), n’a pas traité les difficultés que pose particulièrement la liste des Esod dites du groupe 2 (soit, jusqu’au 3 août 2026, belette, fouine, martre et renard pour les mammifères, corbeaux freux, corneille noire, étourneau sansonnet, geai des chênes et pie bavarde pour les oiseaux), sur laquelle porte explicitement la mission. Le présent parangonnage a porté sur des États-membres de l’Union européenne qui partagent un socle législatif commun (Allemagne, Italie, Espagne et Belgique, Pologne) mais aussi le Royaume-Uni (retenu en raison d’une approche libérale qui ne fait pas obstacle à des restrictions en matière de chasse), et les États-Unis (qui ont une approche fondée sur la gestion adaptative des espèces sauvages à l’échelle de grands espaces). Devant le constat que tous les pays étudiés sont confrontés à la gestion des dommages causés par la faune sauvage, mais qu’aucun n’a mis en place de dispositif s’approchant de celui de la France, la mission a étendu le champ de ses investigations aux acteurs français pour apprécier les possibilités de faire évoluer la réglementation nationale en s’inspirant des bonnes pratiques observées à l’étranger...

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CITES : 20ème session de la Conférence des Parties

L'Ouzbékistan, qui accueillera la 20e session de la Conférence des Parties (CoP20) à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), a dévoilé le logo officiel de cet événement majeur. Conçu par le ministère de l'Ecologie, de la protection de l'environnement et du changement climatique de la République d'Ouzbékistan, ce logo incarne à la fois le patrimoine naturel et culturel unique de la région. Au cœur du logo se trouve un pétroglyphe ancien représentant un argali, une espèce de mouflon inscrite à l'Annexe II de la CITES, originaire des montagnes d'Asie centrale. Ce choix symbolique rappelle l'importance cruciale de protéger les espèces rares et menacées, tout en soulignant le lien profond entre la nature et l'héritage historique de l'Ouzbékistan. Les fleurs de Rhodiola semenovii, une plante médicinale locale, mettent en lumière le rôle vital de la flore dans les écosystèmes et pour la santé humaine. Également représentés sont les sites emblématiques de la ville historique de Samarcande, où se tiendra la CoP20, du 24 novembre au 5 décembre 2025. Cette ancienne cité incarne la richesse de l'histoire, de la culture et de l'hospitalité ouzbèke, offrant un cadre symbolique pour les discussions internationales sur la conservation de la biodiversité. Cet événement biennal est essentiel pour les Parties à la CITES, offrant une plateforme décisive pour discuter et décider des amendements à la liste des espèces, renforcer l'efficacité de la Convention et garantir le bon fonctionnement du Secrétariat.

Une menace discrète : l’araignée Clubiona alpicola s’installe en France

La présence en France de Clubiona alpicola, une espèce d’araignée alpine jusqu’ici peu documentée sur le territoire, est confirmée. Présente dans plusieurs pays européens, cette créature discrète, mais intrigante, a fait l’objet de rares signalements chez nous, le premier remontant cependant à 1980. Depuis, cinq autres cas ont été recensés, dont un en 2023 à Sainte-Foy-Tarentaise (Savoie), événement qui a poussé les chercheurs à publier une étude inquiétante. L’objectif de cette publication ? Synthétiser les maigres connaissances biogéographiques et écologiques sur cette espèce insaisissable. Pourtant, Clubiona alpicola est en expansion, colonisant progressivement le territoire. Les conclusions des spécialistes font état de six stations connues, toutes localisées dans les Alpes. Dans la continuité de la Liste rouge des araignées, publiée en 2023, les auteurs de l’étude plaident pour lui attribuer le statut de « Données insuffisantes », une appellation qui reflète l’absence d’informations sur son comportement et son impact écologique. Les habitats propices à Clubiona alpicola sont nombreux, ce qui complique les recherches scientifiques. A ce jour, cette araignée rouge a été recensée dans onze pays : Autriche, Bulgarie, République tchèque, Allemagne, Hongrie, Italie, Pologne, Roumanie, Slovaquie, Suisse et Ukraine (Entwig et al., 2024). En France, les rares observations confirment sa présence exclusivement dans les Alpes, notamment en Savoie, mais aussi dans les Alpes-Maritimes et les Alpes-de-Haute-Provence. Cependant, cela ne signifie pas qu’elle ne s’étend pas ailleurs, insidieusement et silencieusement…

Disparition programmée de la grande faune sauvage africaine

La situation de la grande faune sauvage en Afrique est alarmante, marquée par un déclin dramatique dû à une série de facteurs interconnectés. Au cœur de cette crise se trouvent la démographie humaine galopante, la déforestation massive, la mise en culture des terres, les conflits entre l'homme et la faune sauvage, ainsi que le fléau persistant du braconnage. L'Afrique, avec sa biodiversité emblématique, voit ses grands animaux confrontés à des pressions de plus en plus fortes. La croissance rapide de la population humaine entraîne une expansion des activités agricoles et une urbanisation massive, réduisant ainsi les habitats naturels et fragmentant les corridors écologiques essentiels pour les déplacements des animaux. La déforestation qui en découle prive ces espèces de leur habitat vital, les forçant à chercher nourriture et abri dans des zones de plus en plus restreintes. Les conflits entre l'homme et la faune sauvage exacerbent cette crise. Les communautés locales, dépendantes des ressources naturelles pour leur subsistance, entrent souvent en opposition avec la faune sauvage qui détruit leurs cultures ou attaquent leur bétail. En réponse, ces communautés peuvent adopter des mesures de protection drastiques qui incluent parfois le braconnage pour réduire les populations d'animaux. Le braconnage reste donc l'une des menaces les plus graves, et les animaux à viandes ou à trophées sont particulièrement ciblés. Malgré les efforts internationaux pour lutter contre le commerce illégal des espèces sauvages, le braconnage persiste en raison de la demande de produits exotiques sur le marché noir, alimentant ainsi un cycle de déclin pour ces espèces...

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Chasse de la palombe : des précisions utiles...

Le sénateur Max Brisson (Pyrénées-Atlantiques - Les Républicains) posait une question, le 3 octobre 2024, à la ministre déléguée auprès de la ministre du partenariat avec les territoires et de la décentralisation, chargée de la ruralité, du commerce et de l'artisanat, à propos de la décision rendue par le Conseil d'État qui abroge les arrêtés cadres rédigés en 2022 par le ministère de l'Environnement et la Fédération nationale des chasseurs. (Pour lire la question, c’est ICI). Et le jeudi 13 février, jour où l’on apprenait que la Commission européenne avait décidé de poursuivre la France devant la Cour de justice de l’Union européenne, arguant que la chasse traditionnelle de la palombe au filet, pratiquée dans cinq départements français, ne respecte pas la directive Oiseaux, le ministère de la Transition écologique, de la biodiversité, de la forêt, de la mer et de la pêche répondait ceci : « La palombe ou pigeon ramier (Columba palumbus), peut être chassée dans le Sud-Ouest, comme dans le reste de la France, à partir de la date d'ouverture générale de la chasse, conformément à l'article 1er de l'arrêté du 24 mars 2006 relatif à l'ouverture de la chasse aux oiseaux de passage et au gibier d'eau. La chasse à la palombe ferme le 10 février, conformément à l'article 1er de l'arrêté du 19 janvier 2009 relatif aux dates de fermeture de la chasse aux oiseaux de passage et au gibier d'eau. L'arrêté du 3 avril 2012 permet aux préfets de classer le pigeon ramier parmi les espèces susceptibles d'occasionner des dégâts (ESOD), ce qui est le cas dans les départements du Sud-Ouest (Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques, Gers, Gironde et Landes). Ainsi, le pigeon ramier peut alors être « détruit » à tir entre la date de clôture de le chasse (10 février) et le 31 mars. Le préfet peut, en outre, prolonger cette période de destruction à tir jusqu'au 31 juillet, sur autorisation préfectorale individuelle. En complément des actions de chasse et de destruction par voie de tir, le pigeon ramier, classé ESOD dans tous les départements concernés, peut également être chassé à l'aide de filets dans les départements du Sud-Ouest, de l'ouverture de la chasse au 20 novembre inclus, en application des arrêtés ministériels en vigueur, comme celui du 11 août 2006 relatif à la chasse des colombidés au moyen de filets (Gers), ou encore celui du 10 septembre 2007 (Pyrénées-Atlantiques). La France répond, avec les données fournies par les instances cynégétiques, à l'ensemble des questions posées par la Commission européenne sur cette pratique qui n'a pas fait l'objet d'un contentieux formalisé à ce jour ».

Lancement du concours photo : la France d'après-guerre à travers la rephotographie

Dans le cadre de la commémoration des 80 ans de création du ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme (MRU), le ministère de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, ainsi que le ministère de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, lancent un concours national de photographies, du 15 février au 15 avril 2025. A partir d’une image d’archive, le grand public est invité à réaliser un avant-après en photographiant un lieu à partir du même point de vue que la photo d’époque. A travers 33 clichés de différentes villes (1944-1958), ce concours a pour ambition de re-découvrir la France d’après-guerre et de mettre en valeur le patrimoine visuel du ministère. Les participants pourront choisir la photographie d’archive qu’ils souhaitent rephotographier des décennies plus tard. La rephotographie est une pratique artistique et documentaire qui consiste à capturer une photographie contemporaine d'un lieu déjà immortalisé dans le passé, en reproduisant précisément l'angle de vue et le cadrage de la photographie originale. Les ministères invitent les participants à faire preuve de créativité et d’originalité dans leur approche. Chaque rephotographie doit établir un dialogue visuel et narratif entre passé et présent, en mettant en lumière les transformations des territoires, des paysages et de leurs usages, tout en suscitant une émotion ou une réflexion chez le spectateur...

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Les faits divers de la semaine

- Ariège : un retraité, chasseur, a été privé de son permis de chasse pour un an par le Tribunal judiciaire de Foix, suite à la blessure par balle d'un patou, en forêt près du Port, le 16 octobre 2024. Accusé d'avoir intentionnellement blessé le chien, il a plaidé la légitime défense, arguant avoir agi par peur, mais la partie civile a contesté cette version des faits, dénonçant un acte délibéré...

 

- Cher : le Tribunal administratif d'Orléans a confirmé la validité des battues de cerfs et de sangliers, malgré les objections d'une éleveuse de chevaux à Epineuil-le-Fleuriel. Contestant des arrêtés préfectoraux de 2021 à 2023 autorisant ces battues sur sa propriété de 125 hectares, dont 32 boisés et avec étangs près de l'A71, elle avait pointé l'absence d'un passage à faune sur l'autoroute pour réguler les déplacements des animaux entre les forêts de Tronçais et de Bornacq. Malgré une pétition de soutien en 2018 après une condamnation pour non-respect des plans de chasse, le tribunal a jugé qu'elle avait négligé les mesures nécessaires pour contrôler le gibier sur sa terre.

 

- Côtes d’Armor : le jeudi 13 février, sur la plage de Pors-Gelen à l’Île-Grande, Pleumeur-Bodou, un promeneur a découvert la carcasse d’un sanglier de 80 kg environ. Selon les premières observations, l’animal aurait été ramené par la marée du matin, après avoir tenté de rejoindre à la nage un îlot voisin. D’autres résidents ont évoqué la possibilité d’une blessure, suite à une battue, qui aurait affaibli la bête noire. Le cadavre a été enlevé par les services techniques de la commune.

 

- Doubs : depuis le début de l’année, huit lynx ont été tués sur les routes du département. En 2024, ce sont 26 lynx qui ont été victimes de collisions. Face à cette situation, le Centre Athenas appelle le département à installer des panneaux de signalisation spécifiques pour sensibiliser les automobilistes et encourager la prudence. L’association demande également de réduire la vitesse à 80 km/h aux passages boisés, où les risques de collision sont plus élevés. Ces mesures visent à mieux protéger cette espèce menacée et à limiter les accidents..

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Conseil National de la Chasse et de la Faune Sauvage : un menu copieux pour répondre aux attentes des FDC

Dans son communiqué, la FNC précise : « Avec une partie de ses membres fraichement renouvelée, le CNCFS s'est réuni en visioconférence pour statuer sur plusieurs textes, présentés à la demande des fédérations et des chasseurs, relevant des moyens de chasse et intéressant aussi les fédérations des chasseurs d'Outre-Mer. Ce fût également l'occasion d'un point d'information sur le dispositif PMA bécasse des bois. La Fédération nationale des chasseurs se doit de rappeler que les positions tenues lors de ce CNCFS étaient issues d’un vote souverain du Conseil d’administration. A partir de là, il est inadmissible qu'un président de fédération départementale puisse tenir publiquement des propos contraires aux décisions qui ont été prises par ses collègues. L'unité de la chasse française est la garantie de la réussite de nos projets collectifs et doit être la seule position à tenir dans cette commission....

 

- Projet d'arrêté relatif à la taxonomie des espèces de gibier dont la chasse est autorisée en Guadeloupe, en Martinique, à Saint Marlin et à Saint-Pierre et Miquelon.

Lors du passage au dernier CNCFS de l'arrêté du 3 octobre 2024 relatif a l'ouverture et la fermeture de la chasse aux oiseaux de passage et au gibier d'eau en Outre-Mer, la LPO avait souligné des incohérences de noms scientifiques de certaines espèces de gibier dans les arrêtés fixant les listes d`espèces chassables dans ces départements. Un état des lieux des textes datant de 1985 [Saint Pierre et Miquelon), 1989 (Martinique et Guadeloupe), et 2008 (Réunion) a été réalisé pour corriger ces incohérences de noms d'espèces en comparant les noms vernaculaires et taxonomiques à ceux présentés sur le site du Muséum. Les propositions formulées, validées par les DEAL, les collectivités locales et les fédérations concernées, ont été entérinées à l’unanimité par le CNCFS...

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