Le Petit Journal de deux indissociables : la chasse et l'environnement - Je sonne de la trompe -

Destiné à l`apprentissage progressif de la technique pour la trompe en ré, cet ouvrage s’adresse aux apprenants, débutants ou moyens, ainsi qu’aux enseignants. Forts de leurs expériences respectives, les deux auteurs proposent un condensé de leur approche de l'enseignement de la trompe, complété par trois recueils d’études, d`exercices et de fanfares traditionnelles déjà disponibles dans la même édition « Tempo Music Club ». La méthode est d'autant plus profitable qu`elle s’enrichira des conseils avisés et personnalisés d’un professeur. Les phases successives d`apprentissage sont présentées en quatre chapitres qui correspondent à la chronologie d`enseignement : 1) la gestion de l’air ; 2) la diction et l’ornementation ; 3) l’expression ; 4) les pupitres. Comme le précisent les auteurs : « La rédaction de cet ouvrage se veut simple et efficace. Nous avons choisi de ne pas illustrer nos propos par des planches techniques ou anatomiques savantes, préférant orienter le lecteur vers des vidéos intéressantes dont les liens sont fournis en fin de recueil. Ce vecteur moderne de connaissances, utilisant l’animation 3D, présente l`avantage d’être à la fois explicite et ludique. Des exercices annexes ont été sélectionnés dans le but de susciter un « ressenti » chez l'apprenant. Ils peuvent être complétés par d`autres exercices, selon les recommandations des professeurs. Évidemment, la méthode devra être adaptée par le lecteur ou le pédagogue de façon appropriée pour l'élève, selon sa morphologie, ses capacités physiques et son niveau d’avancement dans l`apprentissage de l'instrument ».

 

 

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Dégâts de gibier : la justice annule cinq ans de délibérations en Haute-Marne

Un long bras de fer judiciaire oppose la société de chasse de Vaudrémont, représentée par Daniel Trema, à la FDC 52. L’objet du litige : la répartition et le financement des indemnisations liées aux dégâts de gibier. Après un parcours judiciaire mouvementé, la société de chasse vient d’obtenir gain de cause définitif, les plus hautes juridictions ayant annulé les délibérations contestées. Tout a commencé entre 2017 et 2022, période durant laquelle la FDC a réclamé à la société de Vaudrémont plus de 22 000 € pour compenser les dégâts causés par le gibier. Estimant ces sommes exagérées, Daniel Trema a décidé de saisir le tribunal administratif. La justice lui a donné raison : les délibérations des assemblées générales qui fixaient ces montants ont été jugées irrégulières. La FDC, ne s’est pas arrêtée à ce revers et a porté l’affaire devant le Conseil d’État, espérant faire annuler la décision initiale et faire reconnaître la légalité de ses délibérations. Mais le 8 juillet dernier, la plus haute juridiction administrative a rejeté son pourvoi. La décision est désormais définitive : toutes les délibérations de 2017 à 2022 sont annulées. Pour Daniel Trema, les conséquences sont claires : « Tous les appels de fonds effectués depuis 2017 pour indemniser les dégâts sont nuls », affirme-t-il. Le responsable de chasse ne cache pas sa volonté de voir les jugements pleinement appliqués. S’il insiste sur le fait qu’il ne cherche pas la confrontation, il dénonce néanmoins un système de répartition inadapté. Selon lui, la gestion des dégâts devrait être repensée, notamment en tenant compte des particularités locales : « Quand on a du maïs en bordure de forêt, il faudrait des clôtures. Et pour les agriculteurs, c’est aux chasseurs d’assumer cette responsabilité », explique-t-il, soulignant la complexité du problème. Face à cette décision, la FDC 52 adopte une position prudente. Sa directrice, Charlette Chandosne, reconnaît attendre les conseils de ses avocats. Elle rappelle que la loi impose de compenser les dégâts agricoles et précise que, quoi qu’il en soit, « les dégâts seront payés ». Selon elle, la logique de responsabilisation par zones, qui remonte à la fin des années 1970, conserve toute sa pertinence. Une nouvelle consultation des adhérents sera donc organisée à la rentrée afin de décider des modalités à venir. « On appliquera ce qu’il faut appliquer », conclut Charlette Chandosne, en annonçant une réunion décisive en septembre.

Vernoil-le-Fourrier : préparation anéantie, finances ruinées : le prix fort d’un arrêté préfectoral

La 8 édition de la Fête de la Chasse, prévue ce vendredi 15 août 2025 au Bois de Parnay à Vernoil-le-Fourrier (Maine-et-Loire), devait rassembler plus de 10 000 visiteurs. Programmée de 8 h à 23 h 30, elle a pourtant été brutalement écourtée : la préfecture a imposé la fin des festivités dès 12 heures. En cause, la prolongation d’un arrêté préfectoral interdisant l’accès aux bois et forêts l’après-midi, en raison d’un risque jugé « élevé » de feux. Le choc fut immense, tant pour les organisateurs que pour les visiteurs, mis devant le fait accompli le matin même. Après des mois de préparation, d’investissement humain et financier, la fête s’est effondrée en quelques heures. Malgré une demande officielle de dérogation, détaillant toutes les mesures de sécurité prévues, la préfecture a opposé un refus, communiqué seulement la veille au soir. Les organisateurs se retrouvent ainsi piégés par une décision de dernière minute, sans marge de manœuvre pour s’adapter. Sur place, les bénévoles ont tenté de maintenir une ambiance conviviale, remerciant le public pour son soutien. Mais la déception était palpable. Un simple panneau aux entrées du site rappelait que : « pour des raisons indépendantes de notre volonté et suite à un arrêté préfectoral en vigueur, les activités s’arrêteront à midi ». Un coup de massue pour un événement considéré comme l’un des grands rendez-vous nationaux de la chasse. Les conséquences financières sont catastrophiques. Cette fête du 15 août constitue en effet une ressource majeure pour l’Association Chasse Cheval Loisir, organisatrice de l’événement. Or, avec l’arrêt prématuré, les recettes attendues se sont envolées alors que les dépenses restent inchangées. Face à ce gouffre financier, un appel urgent aux dons a été lancé sur la page Facebook officielle. L’association espère récolter des fonds pour éviter de compromettre sa survie... Mais cette décision soulève aussi de vives interrogations. Excès de prudence ou logique disproportionnée ? Les mesures de sécurité prévues par les organisateurs n’ont pas été prises en compte. Le refus, tombé à la dernière minute, apparaît comme un mépris du travail colossal accompli par des bénévoles passionnés. Ce type de décision, autoritaire et imprévisible, fragilise gravement le tissu associatif local. Elle laisse un goût amer : celui d’une fête gâchée, d’efforts anéantis et d’une filière cynégétique une fois encore stigmatisée.

La faune sauvage a-t-elle vraiment besoin d’être protégée... des chasseurs ?

Dans un article récent, l'IG « Wild beim Wild », un groupe suisse dédié à l’amélioration durable des relations humain-animal, met en avant son expertise dans les aspects juridiques de la conservation de la faune sauvage. Ses membres militent pour une gestion moderne et éthique de la nature, à l’image de ce qui se fait dans le canton de Genève : « sans chasseurs amateurs », mais avec des gardes-chasse professionnels, présentés comme des agents intègres, obéissant à un code d’honneur. Selon eux, le monopole de l’usage de la force, donc de la mise à mort, devrait revenir à l’État. Mais cette prise de position, si elle semble vertueuse en apparence, omet des réalités fondamentales. Car dans ce débat de principes, ces Suisses ont oublié les grands prédateurs. Sur les loups, lynx et ours, pas un mot. Peut-être que... pour ces militants de l’écologie protectionniste, les cerfs « cruellement tués » par les chasseurs, préféreraient sans doute « mourir de plaisir » sous les crocs des loups, qui commencent souvent à les dévorer vivants. Car oui, c’est aussi cela la nature. Et contrairement à une balle bien placée, la mort par prédation n’a rien d’instantané, ni d’indolore. Le paradoxe est frappant : les mêmes qui dénoncent la chasse en invoquant le bien-être animal ferment les yeux sur la souffrance provoquée par les prédateurs. On parle ici d’animaux traqués, stressés, épuisés, parfois mutilés vivants, et qui agonisent pendant des heures. Le « naturel » n’est pas toujours synonyme d’éthique. Quant à l’alternative phare défendue par l’IG, l’immunocontraception, elle reste une solution de laboratoire, lourde à mettre en œuvre, coûteuse, et aux résultats incertains à l’échelle des populations entières. Peut-on sérieusement gérer une faune dynamique, évolutive, soumise aux pressions humaines, agricoles et climatiques, avec des seringues et des hypothèses de chercheurs ? Il est illusoire de penser qu’on pourra se passer d’abattages ciblés dans un monde où les habitats naturels fondent comme neige au soleil...

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Réchauffement climatique : le mercure s'affole...

Les récentes publications du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) et de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) dressent un tableau inquiétant du réchauffement climatique. Malgré plusieurs décennies d’alertes scientifiques, les trajectoires des émissions de gaz à effet de serre laissent craindre que le seuil critique de réchauffement de 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle sera franchi dès les prochaines décennies, voire avant la moitié du XXIe siècle. Le premier volume du dernier rapport du GIEC, fruit d’une collaboration internationale rassemblant près de 250 scientifiques de plus de 60 pays, confirme avec force la progression continue du réchauffement global. Le rapport souligne que la hausse de la température moyenne planétaire s’est accentuée et qu’elle pourrait dépasser le seuil de 1,5°C entre 2021 et 2040. Ce palier, fixé par l’accord de Paris en 2015 comme limite à ne pas dépasser pour éviter les conséquences les plus catastrophiques, semble désormais à portée de main. Toutefois, comme pour une éruption volcanique dont on sait qu’elle finira par survenir sans pouvoir prédire précisément la date, les scientifiques restent certains de l’inéluctabilité du changement climatique, mais incertains quant au calendrier exact de ses impacts...

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Haute-Marne, épicentre de la crise du loup : colère, urgence et expérimentations...

Depuis le début de l’année 2025, la Haute-Marne est confrontée à une prédation inédite : 94 attaques recensées, 436 victimes et un rythme dramatique d’animaux tués tous les deux jours. Ce département de plaine est désormais le plus touché de France. La préfète Régine Pam parle d’un basculement vers une véritable crise, convoquant à Bassoncourt, le 12 août, les éleveurs et les représentants agricoles, en présence de Jean-Paul Celet, préfet référent loup. Les témoignages sont accablants : pertes économiques considérables, avenir incertain de la filière ovine, emplois menacés. Certains, comme Stéphane Roussey de la Cobevim, réclament l’élimination pure et simple du prédateur, jugeant les mesures actuelles inefficaces. Les éleveurs dénoncent une réglementation inadaptée aux plaines, demandent des aides financières renforcées et une régulation accrue. L’État, de son côté, a engagé près de 700 000 € pour les indemnisations et le matériel de protection, auxquels il faut ajouter la mobilisation des 32 lieutenants de louveterie du département, et délivré neuf autorisations de tir. Mais, malgré tout ce déploiement de force, les résultats restent minimes, puisqu’il n’y a eu, à ce jour, qu’un seul contact avec un loup, sans abattage. Les acteurs locaux réclament donc des décisions adaptées, rapides et ciblées, tandis que la préfecture évoque des pistes telles que des crédits d’urgence, un fonds de compensation et l’extension des tirs d’élimination...

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Centrale nucléaire de Gravelines : arrêt forcé pour cause de méduses...

La semaine dernière, dans la nuit du dimanche au lundi, trois unités de production de la centrale nucléaire de Gravelines (Nord), numérotées 2, 3 et 4, se sont arrêtées automatiquement. Selon l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), cet incident n’a en aucun cas compromis le refroidissement des équipements, la sécurité des installations restant pleinement assurée. La centrale de Gravelines, située près de Dunkerque, est la plus grande centrale nucléaire d’Europe occidentale. Elle utilise l’eau du port voisin pour assurer le refroidissement de ses réacteurs. Or, au moment des faits, une importante concentration de méduses a dérivé dans la zone. Ces animaux gélatineux se sont accumulés dans les grilles de filtration des stations de pompage, réduisant la circulation de l’eau nécessaire au fonctionnement normal des installations. En conséquence, le système de protection a déclenché un arrêt automatique des réacteurs encore en activité. Les unités 1 et 5 étaient quant à elles déjà à l’arrêt pour maintenance, tandis que l’unité 6 n’était pas mentionnée comme affectée. L’ASN souligne que ces procédures automatiques sont prévues pour éviter toute surchauffe et que les risques liés à de tels événements sont parfaitement identifiés. Les scientifiques estiment que plusieurs facteurs expliquent la prolifération croissante des méduses dans les mers tempérées, notamment en mer du Nord. Les équipes techniques ont immédiatement engagé les opérations de nettoyage et de vérification des équipements. Le redémarrage progressif des réacteurs pourrait nécessiter plusieurs jours, le temps d’assurer que les circuits d’eau de refroidissement sont totalement dégagés et que toutes les conditions de sécurité sont remplies.

Le lieutenant de louveterie : l'indispensable auxiliaire de l'administration

Le lieutenant de louveterie, figure emblématique du patrimoine cynégétique français, incarne une tradition séculaire dédiée à la gestion de la faune sauvage et à la régulation des populations animales. Depuis sa création par Charlemagne, vers 812, pour contrer les menaces sur les troupeaux et les villages, ce corps a évolué pour répondre aux défis contemporains tout en préservant ses racines historiques. Aujourd'hui, bien que les grands prédateurs soient de retour dans la plupart des régions de France, le rôle du lieutenant de louveterie s'est élargi. En tant qu'intermédiaire entre les autorités administratives, les chasseurs et les défenseurs de la biodiversité, il jongle avec les intérêts souvent divergents, de ces parties prenantes. Son engagement réside dans la préservation de l'équilibre fragile entre la protection des espèces sauvages, et la gestion nécessaire des populations animales pouvant causer des dommages économiques ou écologiques, comme les sangliers, les renards et les cervidés. La régulation demeure au cœur de son action. Les missions de battues administratives, menées en collaboration avec les chasseurs locaux, visent à limiter les nuisances causées par une surpopulation animale. Ces interventions se déroulent dans le strict respect de la législation et des normes éthiques, mettant un point d'honneur à considérer les dynamiques écologiques et les spécificités locales pour une gestion durable et responsable...

 

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Les étonnants voyages des oiseaux migrateurs...

Dès la mi-août, le grand ballet des migrations s’amorce. Dans les marais, sur les plages et dans les zones humides, les premiers départs se préparent. Pour le sauvaginier, l’un des moments les plus palpitants reste la reprise d’un oiseau bagué. Cette découverte et la transmission des informations au Muséum ou à la station de baguage correspondante, c’est un peu comme recevoir la carte postale d’un voyageur au long cours. Sur la fiche de baguage reçue en retour, on découvre l’itinéraire de l’oiseau, la distance parcourue, le temps écoulé depuis sa capture initiale. Et parfois, ces données laissent pantois... Il arrive qu’un simple coup d’œil aux chiffres suffise à mesurer la performance. Ainsi, une sarcelle d’hiver baguée sur les côtes de la mer du Nord, fut reprise dès le lendemain dans la réserve de Doñana, au cœur du delta du Guadalquivir, en Andalousie. Elle avait parcouru plus de 1 800 kilomètres en moins de 24 heures. De même, des canards colverts, bagués en Camargue le matin, ont été observés le soir même dans le nord de la France, ayant franchi plus de 700 kilomètres dans la journée. Les oies cendrées, grandes voyageuses de nos zones humides, réservent aussi leur lot de surprises. Parmi celles qui hivernent chaque année sur les rives du lac du Der, en Champagne, un petit groupe porteur de colliers colorés numérotés a été observé faisant de rapides allers-retours en Hollande. Ces déplacements express démontrent à quel point certaines espèces gèrent leur migration avec souplesse, capables de franchir de longues distances pour répondre à une opportunité alimentaire, ou à un caprice de la météo...

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Solutions fondées sur la nature : les 12 lauréats de l’appel à projets 2024-2029

En 2024, le ministère en charge de la transition écologique a lancé un appel à projets innovant, intitulé : « Des solutions fondées sur la nature pour adapter les territoires côtiers à l’érosion ». Face à la montée des risques, cette initiative vise à soutenir et développer des solutions naturelles permettant de protéger efficacement les espaces littoraux, qui, riches de leur patrimoine naturel, culturel et paysager, sont aujourd’hui particulièrement vulnérables. L’érosion, accentuée par l’élévation du niveau de la mer et la fréquence accrue des tempêtes, cause un recul important du trait de côte, mettant en danger ces espaces fragiles. Souvent dégradés, les écosystèmes côtiers ne peuvent plus jouer pleinement leur rôle de zones tampons. Dans ce contexte, l’appel à projets vise à promouvoir des solutions fondées sur la nature (SfN), qui offrent des alternatives durables et écologiques aux techniques traditionnelles. L’objectif principal de cet appel à projets est triple :

- soutenir le déploiement d’initiatives en cohérence avec les stratégies locales de gestion des côtes ;

- renforcer les compétences des collectivités littorales dans la conduite et la gestion de projets SfN ;

- évaluer et valoriser les capacités des solutions naturelles à freiner l’érosion et à générer des bénéfices écologiques et sociaux...

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Feux de forêt : comment se comporte la faune sauvage ?

Chaque été, les incendies de forêt marquent tragiquement l’actualité. Si les images se concentrent souvent sur les flammes et les dégâts matériels, un autre drame se joue à huis clos : celui de la faune sauvage. Du plus petit insecte au plus imposant des ongulés, chaque espèce doit faire face à la menace d’un environnement qui s’embrase. Mais toutes n’y réagissent pas de la même manière. Les stratégies varient selon la taille, la mobilité, l’instinct et même… l’histoire évolutive. Et la différence est notable entre un petit feu maîtrisé, et un incendie massif et incontrôlable... Chez les insectes, la survie dépend souvent de la rapidité à trouver un refuge. Beaucoup, comme certaines fourmis ou coléoptères, s’enfouissent profondément dans le sol ou se glissent sous des écorces épaisses. Quant aux larves, elles peuvent échapper au feu, si elles sont assez profondément enfouies sous terre. Fait étonnant : certaines espèces, appelées insectes pyrophiles, sont attirées par les incendies. Les coléoptères du genre Melanophila, par exemple, détectent l’infrarouge à plusieurs kilomètres et viennent pondre leurs œufs dans les troncs encore fumants, là où les prédateurs sont rares et la nourriture abondante...

 

Petits animaux terrestres : se cacher ou fuir

Rongeurs, reptiles et amphibiens ont deux options : l’évasion ou le camouflage. Les terriers profonds offrent une protection efficace, tout comme les fissures rocheuses ou les troncs creux encore verts. Si le feu est lent, certains parviennent à s’éloigner à temps. Mais face à un incendie rapide, comme lors de fortes rafales de vent, leur vitesse limitée les rend très vulnérables. Après le feu, les rescapés sont confrontés à un nouveau défi : retrouver un habitat et une nourriture suffisante dans un paysage calciné...

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Festival Chasse & Campagne 2025 : un week-end à ne pas manquer au château de Vaux (Aube)

Le week-end prochain, les passionnés de ruralité ont rendez-vous au château de Vaux, dans l'Aube, pour un événement qui promet d'être mémorable. Le « Festival Chasse & Campagne 2025 » ouvrira ses portes le samedi 16 août à partir de 10h et jusqu'à 22h, et le dimanche 17 août de 10h à 19h. Situé au cœur de la Champagne, ce festival est l'incontournable de l'été pour tous ceux qui s'intéressent à la vie à la campagne, à la chasse, et à l'art de vivre rural. Sur deux jours, les visiteurs auront l'occasion d'assister à une multitude d'activités, de spectacles et de concours variés. Dès l'entrée, le village exposants accueillera les amateurs de chasse, de campagne, d'art de vivre et de gastronomie. Les enfants ne seront pas en reste avec un parc à chiots, des promenades à poney, des jeux d'autrefois en bois, et une ferme pédagogique grandeur nature. Les activités ne manqueront pas : du ball trap à l'arrière du château au tir à l'arc sur cibles 3D et sanglier courant, en passant par des promenades en calèche dans le parc, au concours de trompe de chasse et de la plus grosse gougère, un grand spectacle de fauconnerie, et, pour les passionnés de chiens courants, le concours de ferme sur sanglier (artificiel). Les amoureux de la nature pourront admirer l’exposition dans l'orangerie, tandis que les passionnés d'histoire agricole apprécieront les démonstrations de tracteurs et voitures anciennes. La gastronomie sera à l'honneur avec un bar à champagne et huîtres, des démonstrations culinaires. Les temps forts du festival incluent la cérémonie de Saint Hubert avec chiens courants et faucons, ainsi que la présentation et défilé des meutes de chasse à courre. Le divertissement culminera avec un concert par MAGIC Tempo le samedi soir, suivi d'un feu d'artifice en musique à 22h. Pour ceux qui souhaitent éviter l'attente, les billets sont déjà disponibles en ligne sur le site officiel du festival. Sinon, une billetterie sera ouverte sur place. Tarifs : - Adulte : 9,00 € ; - Enfant (8-16 ans) : 7,00 € ; - Moins de 8 ans : Gratuit. Ne manquez pas ce week-end exceptionnel au Château de Vaux pour découvrir ou redécouvrir la richesse de la campagne et de la chasse, dans une ambiance festive et conviviale. Pour plus d'informations et pour réserver vos billets, visitez le site chateau-vaux.com. : C'est ICI

La semaine en bref...

- Ardennes : le sanglier Woinic, emblème des Ardennes, est l’œuvre de l’artiste Éric Sléziak, qui a conçu ce symbole entre 1993 et 2008. Ses dimensions sont édifiantes : 8,5 mètres de haut, 5 mètres de large et 14 mètres de long, pour un poids total de... 50 tonnes. Réalisé en acier, il rend hommage à l’animal symbolique de la région, connu pour sa force, son courage et son enracinement dans la forêt ardennaise. Installé depuis le 8 août 2008 (08/08/08, clin d’œil au département 08) sur l’aire d’autoroute de Saulces-Monclin, entre Rethel et Charleville-Mézières, Woinic est visible depuis l’A34. Il attire chaque année des milliers de curieux, touristes ou locaux, fascinés par sa taille impressionnante et sa fière posture. Son nom « Woinic » résulte de la contraction des prénoms des parents de l’artiste : Woidouche et Nicole. Ce sanglier géant, devenu l’ambassadeur du département, souvent utilisé comme image de marque pour promouvoir le tourisme dans les Ardennes, incarne à la fois la tradition, la nature sauvage et le savoir-faire local. Un arrêt devant ce géant d’acier est devenu un passage incontournable pour tout visiteur des Ardennes, et vous n’aurez même pas à en faire le tour : Woinic est monté sur un socle rotatif.

 

- Aveyron : la commune de Saint-Geniest-d'Olt et d'Aubrac a pris des mesures pour protéger la plus grande colonie de chauves-souris du département, une espèce menacée. Chaque été, la chapelle du village abandonné d'Aurelle-Saint-Geniest d'Olt qui devient leur sanctuaire, est fermée au public par arrêté municipal pour assurer leur quiétude pendant la période de reproduction et d'élevage des jeunes. Cette mesure vise à éviter les dérangements causés par les visiteurs imprudents, les flashes de caméra, la présence d’animaux domestiques et même des portes laissées ouvertes, qui nuisent à la tranquillité de la colonie. Cependant, pour ne pas laisser le public en manque d’observations et tout en respectant les restrictions, une visite virtuelle de la chapelle est désormais possible via un QR Code.

 

- Rhône : depuis quelques semaines, un éterlou a élu domicile dans le Parc de la Tête d’Or à Lyon, suscitant la surprise et l’émerveillement des promeneurs. Observé par des retraités, des joggeurs et les jardiniers, l’animal intrigue par sa présence inhabituelle si loin des montagnes. Reconnaissable à son pelage crème et brun, ses petites cornes recourbées et son museau barré de lignes sombres, il incarne une figure rare, mais pas inédite, dans la Métropole. Déjà en 2011, un autre chamois avait été repéré dans le parc. Depuis 2021, plusieurs apparitions ont également été signalées près de l’A43 ou à Caluire-et-Cuire, indiquant la présence d’au moins deux individus. L’hypothèse la plus plausible est celle d’un jeune mâle expulsé de sa harde, errant à la recherche de son propre territoire. Suivant possiblement le Rhône, il aurait atteint Lyon. Pour l’instant, l’OFB ne prévoit pas de le capturer, tant qu’il ne présente pas de risque. Les visiteurs sont invités à respecter quelques règles : observer à distance, garder les chiens en laisse et éviter tout comportement intrusif. Grâce à ces précautions, peut-être ce funambule des cimes continuera-t-il d’habiter ce coin de nature en plein cœur de la ville...

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