Le Petit Journal de deux indissociables: la chasse et l'environnement - Gite Colombey les Deux Eglises : Chez Papé et Mita

Déchets radioactifs : une mission scientifique part cartographier les fûts immergés de l’Atlantique

La mission scientifique NODSSUM, dirigée par le CNRS, se lance dans une entreprise ambitieuse pour cartographier les 200 000 fûts de déchets radioactifs immergés dans les abysses de l’Atlantique Nord-Est entre 1950 et 1990. Prévue du 15 juin au 11 juillet, cette campagne interdisciplinaire mobilise l'IFREMER, l'ASNR, ainsi que plusieurs partenaires nationaux et internationaux. L'objectif initial est de repérer et d'étudier la zone principale d'immersion des fûts à l'aide du robot autonome UlyX de l'IFREMER, équipé d'un sonar à haute résolution et capable de photographier les fûts à proximité. Cette première phase permettra de prélever des échantillons d'eau, de sédiments et de faune pour analyser les interactions des radionucléides avec l'écosystème marin. Les scientifiques utilisent des technologies avancées comme des carottiers pour prélever des sédiments et des rosettes pour collecter de l'eau, tout en mesurant les courants avec des courantomètres au fond de l'océan. Des pièges à organismes marins seront également déployés pour évaluer l'impact des déchets radioactifs sur la biodiversité locale. La sécurité radiologique est une priorité absolue : un dispositif strict de radioprotection est mis en place à bord pour manipuler les échantillons et les instruments, assurant ainsi la sécurité de l'équipe scientifique tout au long de la mission...

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Les Parcs Nationaux de France : chiffres clés

Fruit d’une étroite collaboration entre les Parcs nationaux et l’OFB, cet ouvrage synthétise l’action des 11 parcs nationaux à travers 21 indicateurs clés. Mis à jour régulièrement, il offre un panorama détaillé incluant chiffres actualisés, tendances chronologiques, répartition géographique et comparaisons nationales. Destiné principalement aux gestionnaires d’aires protégées ainsi qu’à leurs partenaires, ce manuel se veut clair et concis. Issu de la 3e édition du tableau de bord de suivi des Parcs nationaux établi par l’OFB, ce recueil met en lumière les évolutions observées depuis sa première publication en 2015. Les indicateurs couvrent un large spectre, allant du nombre d’espèces répertoriées à l’état des habitats naturels, en passant par la gestion des surfaces forestières en libre évolution, la qualité du ciel nocturne, le développement des sentiers de randonnée, et les initiatives éducatives en milieu scolaire. Cet ouvrage illustre la diversité et l’importance des Parcs nationaux français. Des Cévennes à La Réunion, du Mercantour aux Calanques, des sommets pyrénéens à la forêt guyanaise, ces territoires variés abritent une biodiversité exceptionnelle. Ensemble, les 11 parcs forment un réseau unique de professionnels qui œuvrent pour préserver leur patrimoine naturel, paysager et culturel. Leur mission s’articule autour de trois grands axes : promouvoir la connaissance et la préservation du patrimoine, collaborer avec les acteurs locaux pour une coexistence durable entre activités humaines et nature, et sensibiliser le public à l’environnement à travers des programmes éducatifs accessibles à tous. (Les parcs nationaux de France, chiffres clés. Office français de la biodiversité. Collection L’essentiel. 2025. 64 pages)...

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Une proposition de loi pour alléger l’indemnisation des dégâts de gibier

Une proposition de loi pour réformer l’indemnisation des dégâts de gibier a été enregistrée à l’Assemblée nationale. Portée par la députée de l’Hérault, Stéphanie Galzy, cette initiative soutenue par les députés du Rassemblement national (RN) et de l’Union des droits pour la République (UDR), vise à soulager financièrement les fédérations départementales des chasseurs. Déposée le 4 juin, cette proposition de loi a rassemblé le soutien de 82 députés qui ont constaté la charge croissante que les chasseurs assument seuls, des dégâts causés par le gibier. L’objectif principal de cette loi est donc de revoir le système actuel d’indemnisation. En vertu de cette proposition, les fédérations départementales des chasseurs pourraient bénéficier d’un soutien financier accru de la part de l’État pour compenser une partie des dommages causés par le gibier, là où les chasseurs ne peuvent pas intervenir afin de limiter ces dégâts. Stéphanie Galzy, députée et principale promotrice de la proposition, a souligné l’importance d’équilibrer les responsabilités financières. « Il est impératif de trouver un équilibre juste et durable dans la prise en charge des dégâts de gibier, afin de préserver à la fois les intérêts des chasseurs et ceux des agriculteurs », a-t-elle déclaré lors de la présentation de la loi devant l’Assemblée nationale. Sur le plan législatif, les débats autour de cette proposition de loi devraient se prolonger dans les prochains mois à l’Assemblée nationale, afin que les différents groupes parlementaires puissent discuter des amendements et des implications économiques et environnementales de cette réforme.

Contrôle des espaces naturels protégés : des infractions à la pelle !

En mai, l'OFB a mené une campagne de contrôle intensive dans les espaces naturels protégés, révélant des résultats préoccupants. Sur un total de 17 118 contrôles effectués lors de 1 781 opérations, 878 infractions ont été relevées, ce qui représente environ une personne sur vingt en infraction. Cette campagne, organisée durant le pic d'activité biologique comprenant couvaisons, naissances et floraisons, met en lumière la nécessité continue de sensibiliser et de faire respecter la réglementation environnementale. Les infractions les plus fréquentes ont été la pêche illégale en eau douce, les atteintes aux espèces et habitats protégés (telles que la cueillette, la destruction de nids et la perturbation d'animaux), ainsi que l'utilisation de véhicules à moteur dans des zones naturelles sensibles. Notamment, 356 infractions ont été constatées sur le littoral et en mer, des zones particulièrement fréquentées lors des longs week-ends de printemps, période critique pour la nidification des oiseaux marins et la ponte des tortues marines. Olivier Thibault, directeur général de l'OFB, a souligné une augmentation de la prise de conscience et de l'acceptabilité des contrôles environnementaux, malgré le constat alarmant des infractions. Il a insisté sur la nécessité de renforcer la communication, l'application stricte de la réglementation et les échanges éducatifs pour préserver ces espaces fragiles. Les conséquences des infractions varient, allant des amendes forfaitaires émises par procès-verbaux électroniques aux enquêtes judiciaires pour les cas les plus graves. Au total, 53 enquêtes judiciaires ont été ouvertes, mettant en lumière la gravité de certaines violations et l'engagement des autorités à protéger la biodiversité et les écosystèmes fragiles.

Climat : la courbe des températures ne descend pas

Le rapport récent de l'Organisation mondiale météorologique (OMM) et du service national de météorologie britannique (Met Office), montre une perspective inquiétante sur l'évolution du réchauffement climatique. Alors que l'objectif de limiter le réchauffement global à 1,5 °C semble de plus en plus hors de portée, les prévisions indiquent que les températures continueront de battre des records au cours des cinq prochaines années. En effet, il y a 70 % de probabilité que la moyenne des années 2025-2029 dépasse ce seuil critique, comparé à 47 % pour la période précédente (2024-2028) et 32 % pour celle encore antérieure (2023-2027). De plus, il est estimé, avec 80 % de certitude, qu'au moins une des cinq prochaines années verra les températures surpasser celles de 2024, où elles ont atteint 1,6 °C au-dessus des niveaux préindustriels, le record historique. Ce scénario est encore plus alarmant avec une probabilité de 86 % pour qu'au moins une de ces années dépasse de plus de 1,5 °C la moyenne de la période 1850-1900, accentuant ainsi les risques associés tels que les vagues de chaleur extrêmes, les précipitations violentes, les sécheresses sévères, et la fonte accélérée des glaces polaires et des glaciers, contribuant à l'élévation du niveau de la mer...

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Lancement de la 8e édition « Prévention des feux de forêts 2025 »

Face à la montée en intensité et à l'extension croissante des incendies de forêt et de végétation, exacerbés par les effets du dérèglement climatique, l'État français ajuste et renforce sa stratégie de prévention et de lutte. Le lancement de cette mobilisation a eu lieu le 5 juin dernier, dans les Pyrénées-Orientales, en présence de Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, et Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique. La saison des incendies, qui touche désormais presque tout le territoire hexagonal, s'allonge avec des départs de feu de plus en plus précoces dans l'année. Cette réalité impose une adaptation continue des mesures préventives et de lutte. Dans ce contexte, le Plan national d'adaptation au changement climatique met l'accent sur la préparation face à l'augmentation des incendies, principalement d'origine humaine. Cette initiative (mesure 7 du plan), vise à développer une culture du risque, essentielle pour prévenir et réduire les feux de forêt et de végétation. Parallèlement, la nouvelle stratégie nationale de défense contre les incendies, également lancée le 5 juin, après plusieurs mois de consultation, renforce les efforts de prévention. En mobilisant tous les acteurs autour d'une approche collective, elle cible la prévention accrue des incendies, leur réduction et la protection optimale des personnes, des biens et de l'environnement...

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Journées Techniques et Scientifiques (JTS) des réserves naturelles

Du 10 au 13 juin, Saint-Lary Soulan accueillera près de 300 experts de la protection de la nature pour les « Journées Techniques et Scientifiques » (JTS) du réseau des réserves naturelles. Cet événement, coorganisé par Réseau des Conservatoires d'espaces naturels (RNF) et le Parc national des Pyrénées, se tiendra au cœur des Hautes-Pyrénées, offrant un cadre idéal pour discuter des enjeux liés à la préservation de l’environnement. Les participants auront l'opportunité de partager leurs connaissances, d'échanger des bonnes pratiques et de collaborer sur des solutions innovantes face aux défis actuels. Une journée entière sera dédiée à la thématique « One Health », avec des interventions d'experts scientifiques et la participation de Marie-Monique Robin, journaliste et réalisatrice engagée, qui présentera son documentaire « Notre poison quotidien » lors de la première soirée. En plus des sessions techniques et scientifiques, les JTS comprendront des visites de terrain guidées par des experts, permettant aux participants de découvrir les initiatives de conservation en cours dans la région. Les discussions aborderont des questions telles que la gestion durable des habitats naturels, l'adaptation au changement climatique et la coexistence entre les activités humaines et la nature sauvage. Les conclusions de cet événement informeront les politiques et les actions futures visant à promouvoir la conservation des écosystèmes fragiles de cette région emblématique.

 

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La semaine en bref

- Alpes de Haute-Provence : pour la première fois, un chacal doré a été formellement identifié dans le département, a confirmé l'OFB. L'observation a été rendue possible grâce à un piège photographique installé à Castellane, dans le cadre d'un suivi de la faune sauvage. Selon l'OFB, le chacal doré (Canis aureus) est en expansion sur tout le continent européen. En France, il n'est ni chassable ni piégeable. L'espèce avait été signalée pour la première fois en 2017, en Haute-Savoie, et depuis, des indices de sa présence ont été relevés dans 13 départements, marquant une progression vers le sud-ouest avec l'individu filmé à Castellane. Le chacal doré se distingue par sa taille intermédiaire entre celle du renard et du loup, adoptant un régime omnivore incluant des fruits, des petits mammifères, des oiseaux et des déchets.

 

- Aude : le mardi 3 juin au matin, Joanna Mege a fait une macabre découverte sur son exploitation à Bessède-de-Sault : l'une de ses brebis était complètement dévorée, tandis que trois autres, gravement blessées, ont dû être euthanasiées. Les premières observations des experts de l'OFB, qui ont relevé des indices de marques sur les arbres et des blessures caractéristiques sur les brebis. n'ont pas exclu la possibilité d'une attaque d'ours, bien que la préfecture de l'Aude n'ait pas encore confirmé cette hypothèse. Pour Joanna Mege, éleveuse depuis 2001, cette situation est un véritable cauchemar. Elle décrit avec émotion la scène glaçante de la brebis dévorée jusqu'au crâne, et les blessures profondes constatées sur les autres animaux.

 

- Aveyron : l’Afaccc Aveyron a tenu son assemblée générale à Bozouls, réunissant une cinquantaine d’adhérents au complexe « Cardabelle ». Forte de plus de 500 membres, elle est la délégation départementale la plus importante de France, unie au sein d’un réseau national défendant et promouvant la chasse aux chiens courants. Le président, Sylvain Palayret, a présenté le bilan annuel, mettant en avant les nombreuses actions, concours et événements de l’association, qui attirent à chaque fois un large public. La réunion s’est déroulée en présence de représentants de la FDC, du bureau national de la FACCC, ainsi que de la présidente de la chasse au féminin, Florence Hortes. Face aux menaces pesant sur leur passion, les chasseurs ont multiplié les rencontres avec les maires locaux, dans plus de 80 % des communes aveyronnaises, pour partager un manifeste exprimant leurs attentes. Le maire de Bozouls, Jean-Luc Calmelly, a apporté son soutien à ces revendications. Cette journée de rassemblement, s’est conclue dans la convivialité par une balade en petit train autour du site emblématique de la ville...

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13, 14 et 15 juin : Game Fair à Lamotte-Beuvron

Rendez-vous incontournable de la chasse et de la nature, les passionnés auront de quoi occuper ces trois journées à Lamotte Beuvron, qui sera la capitale de la chasse, de la pêche et autres loisirs associés. Entre les espaces thématiques (Village Premium, Village Chiens, Village Chasse à l’Arc, Village Pêche, Village Artisans couteliers, Organisateurs de chasse… ) les 600 exposants présenteront toutes les nouveautés en armes, optiques, munitions, vêtements, accessoires, trompes de chasse, véhicules, chiens, aux côtés des institutionnels (FNC, OFB, FDC, SCC, FEPAM, SIA…) et les grandes associations cynégétiques (FACCC, ANCGG, ANFA, ASCA…). Les nouveautés de 2025 :

-Village Chiens Courants : FACCC (Fédérations des Associations de Chasseurs aux Chiens Courants) : vous aurez l’occasion de découvrir un rassemblement exceptionnel. Plus d’une centaine de meute seront présentes dans un nouveau village 100% dédié aux chiens courants. Concours, animations, démonstrations, rencontres avec les équipages, un programme riche à l’image de cette collaboration unique !

- Village Barbecue et viande de gibier : vous partirez à la découverte de ce nouvel espace qui rassemblera des professionnels passionnés, des marques de référence et des artisans innovants autour d’animations inédites et des démonstration culinaires.

- Exposition trophées « Têtes Bizarres » de ANCGG/AFMT (Association Nationale des Chasseurs de Grand Gibier / Association Française des Mensurations de Trophées) : vous offriront une nouvelle exposition exceptionnelle de trophées et de photos ayant pour thème les têtes bizarres du cerf. Une exposition qui, à n’en pas douter sort de l’ordinaire.

- Village chiens : tout au long du week-end, vous aurez la possibilité de découvrir des chiens d’excellences venus des quatre coins de France pour ce grand rendez-vous de passionnés. Chaque jour : défilés des chiens des lieutenants de louveterie, présentation des clubs de races présents sur le village et démonstration de chien d’arrêt et de chiots épagneuls bretons par Patrick Morin...

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Identification des animaux de compagnie...

Les statistiques de l'I-Cad révèlent des données significatives pour l'année 2024, avec 1 639 374 nouvelles identifications de carnivores domestiques en France. Ce chiffre englobe 923 329 chats, 713 812 chiens, et 2 233 furets, marquant une légère baisse de 2 % par rapport à l'année précédente. Ces informations proviennent du baromètre de l'identification des carnivores domestiques, basé sur les données du fichier national d'identification I-Cad, publié par « Ingenium animalis », société gestionnaire, sous délégation du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. La diminution des enregistrements peut être attribuée à une baisse des acquisitions chez les éleveurs professionnels ainsi qu'à une réduction des adoptions en refuge, selon les analyses de l'I-Cad. Néanmoins, la tendance globale reste positive avec une augmentation de 6 % des identifications depuis 2019, principalement due à la croissance de la population féline, alors que le nombre d'enregistrements de chiens montre une légère diminution. Environ 94 % des nouveaux enregistrements sur l'I-Cad utilisent une puce électronique, tandis que 6 % recourent encore au tatouage, conforme à la réglementation actuelle. L'âge médian d'enregistrement est de 2 mois pour les chiens, 6 mois pour les chats, et 2,5 mois pour les furets, respectant ainsi les limites légales imposées pour l'identification des animaux domestiques. Quant à la répartition géographique des nouvelles identifications, elle place en tête les régions Auvergne-Rhône-Alpes (187 167 nouvelles identifications), Nouvelle-Aquitaine (184 005), et Occitanie (178 595).

Fête des mares

Du 7 au 15 juin 2025, la France célèbrera la Fête des Mares sous le thème : « Les mares, un bien commun à protéger ». Cet événement annuel, débuté il y a une décennie, rassemble des citoyens, associations, élus et passionnés autour de la découverte, la restauration et la défense de ces écosystèmes aquatiques fragiles, trop souvent négligés mais essentiels. Les mares, malgré leur taille modeste, jouent un rôle vital en tant que berceaux de biodiversité, pièges à carbone et maillons essentiels de la trame verte et bleue. En France, on estime qu'entre 600 000 et 1 million de mares existent, chacune représentant un précieux outil pédagogique et un refuge pour une multitude d'espèces. Cependant, ces écosystèmes sont en danger croissant. Depuis 1950, entre 30 et 70 % des mares françaises ont disparu, plus de la moitié étant aujourd'hui en état dégradé selon les dernières évaluations. Chaque année, la Fête des Mares conclut la campagne de protection des zones humides en organisant des animations à travers tout le pays, visant à sensibiliser le grand public à leur importance capitale, à mettre en avant leur diversité faunistique et floristique, et à promouvoir les bonnes pratiques de gestion ainsi que les initiatives de préservation. Pour cette dixième édition, la Fête des Mares célèbrera l'eau en tant que bien commun indispensable. À travers des animations variées à travers la France, cet événement invite le public à découvrir leur richesse écologique et leur impact sur le cycle de l'eau. Du 7 au 15 juin 2025, rejoignez cet événement pour apprécier la diversité, la beauté et l’utilité des mares afin de les protéger pour les générations futures.

 

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Chasses d'été : les piqûres guettent...

Nul n'est à l'abri d'une réaction allergique après une piqûre d'hyménoptère (abeille, guêpe, frelon). Si la personne a déjà eu ce type de réaction et n'a pas bénéficié d'une désensibilisation, une nouvelle piqûre aura une forte probabilité de provoquer une allergie encore plus intense que la précédente. Et si, dans le passé, une personne a déjà été piquée à plusieurs reprises sans aucune complication, elle peut, pour une raison inconnue, développer un jour une telle réaction. Les premiers signes de l'allergie surviennent toujours très rapidement après la piqûre. Fatigue brutale, plaques d'urticaire sur tout le corps (éruption ressemblant aux piqûres d'orties), démangeaisons généralisées doivent donner l'alerte. Il est alors temps de gagner très rapidement un lieu fréquenté et d'appeler au plus vite un médecin, ou de se rendre en urgence dans un hôpital. En revanche, si les symptômes continuent à progresser, et surtout si des signes plus alarmants apparaissent (malaise, incapacité de tenir debout, voix rauque, difficultés pour respirer), plus question de transporter la victime. Le déclenchement immédiat des secours s'impose et en attendant leur arrivée, la victime devra être allongée et laissée au repos. Pour prévenir ces piqûres multiples, il faut savoir se débarrasser des insectes qui vous prennent subitement en chasse. Le premier réflexe doit être de s'enfoncer immédiatement dans les broussailles les plus proches. Des insectes resteront certainement à votre contact et continueront à vous piquer, mais le gros de l'essaim s'arrêtera net dès que vous entrerez à l'abri des buissons. Plonger dans l'eau est une autre solution si l’environnement vous offre cette occasion….

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