" Je sonne de la trompe" par Sylvain Oudot et Guyaume Vollet

Destiné à l`apprentissage progressif de la technique pour la trompe en ré, cet ouvrage s’adresse aux apprenants, débutants ou moyens, ainsi qu’aux enseignants. Forts de leurs expériences respectives, les deux auteurs proposent un condensé de leur approche de l'enseignement de la trompe, complété par trois recueils d’études, d`exercices et de fanfares traditionnelles déjà disponibles dans la même édition « Tempo Music Club ». La méthode est d'autant plus profitable qu`elle s’enrichira des conseils avisés et personnalisés d’un professeur. Les phases successives d`apprentissage sont présentées en quatre chapitres qui correspondent à la chronologie d`enseignement : 1) la gestion de l’air ; 2) la diction et l’ornementation ; 3) l’expression ; 4) les pupitres. Comme le précisent les auteurs : « La rédaction de cet ouvrage se veut simple et efficace. Nous avons choisi de ne pas illustrer nos propos par des planches techniques ou anatomiques savantes, préférant orienter le lecteur vers des vidéos intéressantes dont les liens sont fournis en fin de recueil. Ce vecteur moderne de connaissances, utilisant l’animation 3D, présente l`avantage d’être à la fois explicite et ludique. Des exercices annexes ont été sélectionnés dans le but de susciter un « ressenti » chez l'apprenant. Ils peuvent être complétés par d`autres exercices, selon les recommandations des professeurs. Évidemment, la méthode devra être adaptée par le lecteur ou le pédagogue de façon appropriée pour l'élève, selon sa morphologie, ses capacités physiques et son niveau d’avancement dans l`apprentissage de l'instrument ».

 

Pour se procurer ce Traité de technique usuelle et Exercices pratiques : c'est ICI 

Viande de gibier et gestion de la faune sauvage : un plan de travail pour les jeunes chasseurs allemands

Un événement pour le moins original a été organisé dernièrement par la délégation allemande du CIC Young Opinion, sur le thème : « En tant que dénominateur commun entre la chasse, les médias sociaux et les relations publiques, la viande de gibier peut-elle servir de brise-glace pour présenter à de nouveaux publics, des concepts liés à l’utilisation durable et à la chasse elle-même ». Organisée conjointement par Messe Dortmund, l'Association de chasse du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, et Philip Karbus de Wilding Events, spécialisé dans la transmission de connaissances sur la transformation professionnelle de la viande de gibier à des fins de relations publiques, la rencontre visait à relier les concepts théoriques gestion de la faune avec des démonstrations de cuisine. Le CIC et la FACE faisaient partie des ONG représentées à l'événement, avec Stephan Wunderlich, coordinateur des politiques et des communications au CIC, et Tristan Breijer, conseiller politique à la FACE, qui a également donné un aperçu des principaux domaines politiques en Europe pour les chasseurs, notamment dans le contexte des récentes élections. Jan Hüffmeier, PDG de GT Outdoors (Geartester) et du Huntivity Group, a présenté le point de vue de l'industrie, et Serena Bouwer de The Eco Hunter, a mis l’accent sur la durabilité et les espèces de gibier. Tobias Westen, photographe et créateur de contenu dans le secteur de la chasse, a évoqué l’importance d’une communication plus efficace à un public plus large. Le succès de l’événement souligne l’importance de la viande de gibier à la fois comme moyen de rassembler la communauté de l’utilisation durable, et de présenter le sujet des aliments sauvages aux gens d’une manière accessible et… délicieuse. Créé en 2021, le CIC World Game Cookbook est désormais riche de 207 recettes de gibier provenant de 66 pays et régions différents.

Les faits divers de la semaine

- Ain : pour la femelle lynx, surnommée « Plume », abattue en janvier dernier, et retrouvée dans un champ de la commune de Torcieu, près d’Ambérieu-en-Bugey, une association de protection, l’APACEFS enrage de ne voir l’enquête judiciaire ouverte par le parquet de Bourg-en-Bresse, aboutir, et appelle à la délation sur les réseaux sociaux...

 

- Ardennes : un homme de 70 ans a été retrouvé mort, dans un ruisseau situé près de la ruelle des Prés, à Gespunsart, dimanche dernier. Ce sont les sapeurs-pompiers qui, en présence de la gendarmerie, ont sorti le corps du cours d’eau. La victime n’avait plus donné signe de vie après avoir participé, la veille, à une partie de chasse. Une enquête a été ouverte par la brigade de recherche de Sedan, en recherche des causes de la mort, a indiqué la procureure de Charleville-Mézières.

 

- Ariège : à Auzat, en mai dernier, un jeune ours avait fait les gros titres, après avoir trop approché des inspecteurs de l’OFB et les propriétaires des ruches détruites, lors de l’expertise, qui les avaient obligés à se replier. Un arrête d’effarouchement avait donc été pris pour renvoyer l’animal dans la montagne. L’association One Voice, comme à son habitude, avait lancé une procédure devant le Tribunal Administratif de Toulouse pour faire suspendre l’arrêté. Il vient de rendre sa décision, et invoquant un ours trop familier en période estivale, déclare : « Le tribunal a estimé que l’importance des risques générés pour les personnes par le comportement atypique propre à cet ours M129 prédominait, en période de vacances estivales, sur l’urgence attachée au respect de la protection particulièrement stricte dont bénéficie l’espèce des ours bruns, et a donc rejeté la demande de suspension de l’association One Voice ».

 

- Corrèze : après plusieurs attaques attribuées au loup, ces dernières semaines en Limousin, deux syndicats agricoles, la FDSEA et les JA de Corrèze, ont décidé boycotter la cellule loup organisée vendredi dernier, à la préfecture de Tulle, estimant que protéger une espèce qui n’est plus en voie de disparition n’est ni entendable ni défendable. Le préfet les avait invité pour faire le point, après de nouvelles attaques de troupeaux, mais les agriculteurs n’ont pas franchi les portes, se contentant de manifester devant la préfecture, en y accrochant des peaux de moutons et des photos de brebis éventrées. Sept tirs de prélèvement ont été autorisés.

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Trop d’ongulés nuisent à la forêt…

Selon les dernières statistiques de l’ONF, plus de 50% des surfaces des forêts domaniales, appartenant à l’Etat, sont en situation de déséquilibre forêt-ongulés à cause d’une surpopulation de grands cervidés, chevreuils et sangliers. « La chasse, une activité parfois incomprise du grand public, est nécessaire au renouvellement de la forêt » précise l’Office, qui ajoute cependant : « La chasse, on peut l’aimer ou la détester, mais une chose est sûre : en l’absence de grands prédateurs, cette activité, gérée par l’ONF dans les forêts domaniales françaises, est indispensable à l’équilibre et à la bonne santé des écosystèmes forestiers ». Certes, il faut reconnaitre que nous avons une bonne part de responsabilité, mais qui doit cependant être partagée avec le détenteur du droit de chasse lui-même. Déplorant l’augmentation considérable des ongulés en 40 ans, et justifiant d’agir vite face au réchauffement climatique, Ludovic Lanzillo, expert national chasse, pêche et équilibre forêt-ongulés à l’ONF explique : « Le danger pour les forêts est réel. Présents en trop grand nombre, ces animaux consomment en quantité importante les jeunes arbres, compromettent ainsi la croissance et le renouvellement des peuplements forestiers et appauvrissent la diversité des essences, notamment celles adaptées au changement climatique… En 2022, la situation ne s’est pas améliorée, même si elle varie selon les territoires. Les régions Grand Est, Hauts-de-France et Bourgogne-Franche-Comté demeurent très concernées, mais les ongulés forestiers n’épargnent pas les forêts d’Auvergne, de Lozère, du Limousin, du Sud-Ouest et bien d’autres encore… »

La présence des ongulés, en France, a fortement changé. Selon l’OFB, le cerf occupait plus de 49% des surfaces boisées en 2019, contre 25% en 1985. « Quant aux sangliers, ils ne causaient pas de problème en petite densité, mais leur nombre a été multiplié par six en trente ans » complète Ludovic Lanzillo. Tous les ans, la gestion liée à la surabondance des grands animaux en forêt coûterait environ 15 millions d’€ supplémentaires à l’ONF, principalement en coûts de plantations pour combler les vides, et en opérations de protection des semis et des jeunes plants. « A ceux qui disent que ce déséquilibre est une invention, je les invite à aller sur le terrain avec les forestiers pour voir l’étendue des dégâts et comprendre les conséquences économiques et écologiques induites par ce phénomène », continue-t-il. C’est bien évidemment ce que font les chasseurs toutes les semaines, pour constater que… le gibier est loin d’être le seul responsable, en témoignent d’anciens forestiers qui estiment que la gestion de l’Office, pour équilibrer son budget, a tapé un peu trop fort dans le capital forestier depuis une vingtaine d’années. Le réchauffement climatique ne servirait-il, en certains endroits surexploités, qu’à masquer les erreurs du passé ? En gestion forestière, il ne faut pas oublier ce que disaient les anciens : « en forêt, quand on replante, c’est qu’on s’est trompé… ». Mais concluons par la plaquette de l’ONF qui souligne l’utilité de la chasse, moyen d’intervention irremplaçable pour gérer les populations d’animaux sauvages. Et c’est, sans aucun doute, la meilleure nouvelle de la journée !

Réseau Ours bruns

A l'OFB, la lettre d'information du réseau Ours brun, « l’Écho des tanières » synthétise, en cours de saison, les relevés de terrain effectués : itinéraires de prospection, suivi d’appareils photo et vidéo automatiques. Il résume aussi des faits marquants concernant le suivi de l’espèce dans les Pyrénées. Entre les mois de janvier et juin 2024, sur 37 itinéraires, ce sont 644 indices indirects d’ours qui ont été collectés sur les 5 départements des Pyrénées françaises, ainsi que 160 séries de photos et vidéos, dont plusieurs détections des subadultes de Sorita, nés en 2023. Ces données du premier semestre 2024 confirment donc la connexion déjà bien visible entre les deux extrêmes géographiques de la population, ainsi que son expansion vers l’est. A ce jour, les informations actuelles de reproduction identifient un minimum de 5 portées différentes. Le réseau Ours brun est alimenté par des observateurs multipartenaires d’environ 450 membres (agents de l’État, naturalistes et membres d’associations, chasseurs, accompagnateurs en montagne, bergers/éleveurs, particuliers…) déployé sur les départements des Pyrénées françaises. Cette organisation permet de recueillir des indices de présence de l’espèce sur l’ensemble de l’aire de répartition qui couvre plusieurs milliers de kilomètres carrés…

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26ème Congrès mondial de l'IUFRO

4 300 participants venus de 115 pays étaient présents à ce Congrès mondial de l'IUFRO (Union internationale des organismes de recherche forestière), qui s’est déroulé à Stockholm, en Suède. Considéré comme le plus grand événement mondial consacré aux sciences forestières, qui rassemble la science, la pratique, les entreprises, les politiques, la société civile et les médias, les délégués ont échangé des idées et dévoiler les meilleures pratiques. Sa Majesté le Roi Carl XVI Gustaf de Suède, a officiellement ouvert le 26e Congrès, et a visité le stand du CIC, dans le hall d'exposition, installé par la délégation suédoise, représentée par Gerard Brodin, ainsi que par le vice-président du CIC, le comte Torsten Mörner. Dans le cadre de la phase d’innovation, Gerard Brodin a discuté de la possibilité d’accroître les populations d’animaux sauvages, sans compromettre la foresterie, l’agriculture et la sécurité routière : « Oui, grâce à des solutions simples comme l’apport de vitamines et de minéraux, qui améliore non seulement leur métabolisme, mais vise également à réduire les dommages dans des domaines tels que la foresterie ». Le CIC et l'IUFRO entretiennent une relation de longue date, et sont actuellement tous deux membres du Partenariat de collaboration pour la gestion durable de la faune sauvage (CPW), un partenariat volontaire de 13 organisations internationales dotées de mandats et de programmes visant à promouvoir l'utilisation durable et la conservation des ressources fauniques. Les récents domaines de travail conjoints du CPW comprennent l’adoption du plan de travail 2023-2025 du CPW, qui aligne le travail de conservation collectif sur les objectifs fixés par les accords environnementaux multilatéraux, tels que le Cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal. Cela s’inscrit également dans le thème général du 26e Congrès mondial de l’IUFRO, « Forêts et société vers 2050 », qui met en évidence les nombreux engagements internationaux et multilatéraux en faveur de la santé des forêts.

Jeux Olympiques : le 1er août, on parlera de cheval… et de chasse !

Dans son communiqué, la Société de Vénerie fait savoir que, le premier août prochain, la chasse à courre donnera de la voix devant le monde du sport en général, et celui du cheval en particulier. A l'occasion des épreuves équestres des Jeux Olympiques de Paris, le président de la Société de Vénerie, Pierre-François Prioux, a été invité à s'exprimer lors d'un colloque intitulé « Sports équestres : Jeux et enjeux ». En toile de fond, le château de Versailles et la conversion du cheval, du 17ème siècle au Jeux Olympiques de Paris 2024. Ainsi, avec le soutien du Fonds Vènerie, la vènerie française s'offre une tribune auprès des acteurs internationaux du monde du cheval, dont le cheval dit « de chasse » est l’une des disciplines de la Fédération Française d'Equitation (deuxième en nombre de licenciés), un allié majeur dans les confrontations actuelles avec nos détracteurs. Pratiquée depuis des siècles, la vénerie montée est devenue un sujet de controverse. Pourtant, les chevaux de sport qui sont élevés pour des disciplines équestres spécifiques, présentent des différences significatives dans leur entraînement, leur physique et leurs caractéristiques. Passant bien souvent du sport (quand ils n’ont pas toutes les qualités requises pour les compétitions) à la chasse, ce sont des milliers de chevaux qui échappent ainsi à une fin prématurée, ce que ne manquera pas de rappeler le président de la Société de Vénerie.

Les forêts tropicales plus menacées qu’on ne le pensait…

Lorsque des zones d'une forêt tropicale sont déboisées, les scientifiques observent que les arbres proches deviennent plus vulnérables. Ils parlent d'un « effet lisière » qui s'étend sur plus ou moins les 100 premiers mètres en bordure de la zone dégradée. Mais une équipe européenne propose aujourd'hui une mise à jour de cette distance, bien plus importante selon eux, puisque cet effet lisière peut se ressentir jusqu'à 1,5 kilomètre à l’intérieur de la forêt. De l'aveu même de ces chercheurs, ce résultat est tellement étonnant que certains de leurs collègues appellent à un peu de prudence quant à ces conclusions. En attendant, les chercheurs maintiennent que 18 % des forêts tropicales humides pourraient être concernées par l'effet lisière, soit 200 % de surface de forêt menacée en plus. Entre 1990 et 2021, environ 1/5e des forêts tropicales humides de la planète ont disparu, en grande partie à cause des activités humaines. En 2019, 10 % supplémentaires étaient dégradés, soit quelques 10 millions d’hectares, montrant des arbres, en lisière de toutes ces zones fragilisés et aux taux de mortalité plus élevés que les autres. Dans la revue Nature, l'équipe détaille comment elle a combiné des données issues de la Station spatiale internationale (ISS) et des satellites Landsat, pour estimer la hauteur des canopées ainsi que la quantité de biomasse. Ces deux mesures sont des marqueurs importants de santé et de maturité d'une forêt. Partant de là, les chercheurs ont mesuré les distances à partir de la lisière auxquelles la hauteur de la forêt atteint 95 % de la hauteur d'une forêt tropicale humide non perturbée.  

Chasseurs de petit gibier : vers une fédération nationale ?

Face aux défis environnementaux, une nouvelle initiative nationale voit le jour : la création de l’Union Nationale des Chasseurs de Petit Gibier (UNCPG), qui a pour vocation de réunir sous cette bannière les associations départementales des chasseurs de petit gibier (ADCPG). Cette nouvelle fédération entend jouer un rôle capital et appelle à un effort collectif pour inverser la tendance, et restaurer la petite faune sauvage dans la campagne française. Pour ses membres, la raréfaction du petit gibier n’est pas une fatalité, et en créant cette entité nationale, entend agir pour la chasse et la biodiversité. Dans sa profession de foi, l’UNCPG déclare : « Si les associations de protection animale condamnent toujours la chasse, elles oublient un peu vite que les chasseurs sont bien souvent les seuls à se soucier véritablement de la bonne santé des espèces qu’ils chassent. À travers des initiatives comme celles de l’UNCPG, les chasseurs démontrent leur engagement pour une gestion responsable et durable de la faune, contribuant ainsi à la préservation des écosystèmes naturels et à la richesse de notre biodiversité… Face à cette situation préoccupante, les populations de petits gibiers, autrefois abondantes, sont aujourd’hui en déclin dans de nombreuses régions françaises, et si certaines espèces parviennent à maintenir leurs effectifs, voire à les augmenter, d’autres sont en diminution constante, en danger de disparition ou déjà quasi disparues… L’UNCPG vise à fédérer les efforts des ADCPG en mutualisant les expériences de terrain, les études scientifiques, et en devenant un espace de réflexion, de dialogue et d’action… ». Pour plus d’informations, vous pouvez contacter l’UNCPG à l’adresse suivante : 5, place de la Chaume 03420 Marcillat-en-Combraille, ou par mail : uncpg@orange.fr.

Faut-il ré-ensauvager la nature dans les villes ?

L’ensauvagement urbain, appelé aussi « urban wilding », consiste à augmenter l’autonomie des processus écologiques et des écosystèmes, en promouvant des espaces urbains avec un minimum d’interventions humaines de plantation et de maintenance, jusque-là appliqué dans des milieux de déprise agricole ou à faible population. Simon Chollet,  maître de conférences à l’Université de Rennes, membre du laboratoire Ecobio (Université de Rennes/CNRS), et Sébastien Bonthoux, maître de conférences à l’INSA Centre Val de Loire, proposent aujourd’hui d’étendre ce concept d’ensauvagement aux milieux très anthropisés que sont les villes. Il peut se décliner sur des espaces urbains de toutes tailles et aux usages contrastés, allant de la fissure de trottoir à la forêt non gérée, en passant par les friches, les zones de jardins particuliers ou les parcs publics, avec des interventions minimales. Pour évaluer les bénéfices, et les conditions sous lesquelles il peut se développer, les deux chercheurs ont synthétisé un large échantillon scientifique interdisciplinaire, soit plus de 270 articles. Ils ont ainsi identifié les mécanismes écologiques à travers lesquels l’ensauvagement promeut la biodiversité urbaine, évalué l’attitude des citadins à l’égard des espaces sauvages urbains, et analysé l’intégration de l’approche d’ensauvagement dans la fabrique de la ville…

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Soudan : la plus grande migration de mammifères terrestres livre ses secrets

En s’appuyant sur des observations aériennes de zones encore jamais étudiées, des dizaines de milliers de photos et le suivi de plus de 250 animaux équipés de colliers de géolocalisation, la Wildlife Conservation Society a révélé la présence d’environ 6 millions d’antilopes sur une superficie de 120 000 kilomètres carrés, soit un peu plus que la surface de la Bulgarie. C’est presque cinq fois plus que la précédente estimation réalisée en 2007, qui faisait état de la présence de 1,3 million d’individus. « On savait qu’il y avait une migration majeure dans cette région, mais on manquait de données pour quantifier le phénomène » a expliqué le vétérinaire Philippe Chardo, qui précise : « Comme chaque année, une immense migration d’antilopes prend place entre la rive est du Nil Blanc et l’Ethiopie, les animaux étant forcés de se déplacer pour échapper à la saison des pluies qui inonde la zone humide du sud… ». Cette première étude aérienne, qui complète ainsi les connaissances de la faune du Soudan sud, a été publiée fin juin par l’ONG « African Parks », qui gère les parcs nationaux de Boma et de Badingilo, dans le sud-est du Soudan sud, pour le compte du gouvernement. Mais tout n’est pas si rose, puisque les animaux sauvages de cette région à la riche biodiversité, sous la pression de la démographie humaine qui explose, sont aussi de plus en plus braconnés,  piégés entre les groupes armés, les orpailleurs et la famine des habitants…

Turbulences en vue…

Ça y est ! Les élections sont passées, mais les séquelles de ce bouleversement risquent de durer un certain temps. La fin de l’année sera probablement riche en rebondissements et règlements de compte, et dans ce domaine, la chasse, une fois de plus, en subira le contrecoup. Un premier constat s’impose : nous n’avons plus, en face de nous, que des adversaires, dont les plus farouches ne souhaitent que notre disparition, et, pour nous défendre, encore un peu moins de supporters. Certes, la gauche a poussé les murs de son « Nouveau Front populaire », bâti à la hâte au lendemain de la dissolution, mais aux fondations fragiles. Ce cartel électoral s’est étendu entre les deux tours au bloc macroniste, avec ce même objectif : battre le « Rassemblement national », quoi qu’il en coûte, et force est de constater que, malgré l’usure du temps, le fameux « front républicain » s’est reformé sans difficulté ou presque. Les 306 triangulaires prévues à l’issue du premier tour ont été réduites à seulement 89, avec les résultats que l’on sait… Maintenant, avec la gauche au pouvoir, si toutefois elle peut légiférer comme elle le souhaite, et de ce côté-là rien n’est encore cadré, l'avenir de la chasse pourra varier en fonction des politiques spécifiques mises en place, et les priorités du gouvernement et de ses alliés, en matière de conservation de la faune et de la gestion des espaces naturels. Traditionnellement, les partis politiques de gauche tendent à être plus enclins à soutenir des mesures de protection de l'environnement et de bien-être animal. Cela pourrait donc se traduire par une régulation plus stricte de la chasse, notamment en ce qui concerne les espèces menacées, ou la chasse pratiquée pour le loisir plutôt que pour la gestion des populations. Cependant, il est important de noter que la politique environnementale n'est pas monolithique au sein des partis de gauche. Espérons donc qu’il y aura des nuances et des compromis, en fonction des différentes factions au sein des ministères, des pressions des groupes d'intérêt, et des considérations économiques et sociales. Et si nous résistons aussi longtemps que nos adversaires tiendront les rênes du pouvoir, nous aurons une petite chance de nous en sortir…

Personnels de l'OFB et des Parcs nationaux : à la mode du haut en bas...

L'arrêté ministériel, qui précise les tenues que doivent porter, dans l’exercice de leur fonction, les agents commissionnés et assermentés de l’OFB et des Parcs nationaux, a été publié au Journal Officiel. Il entrera en vigueur le premier septembre prochain :

 

Article 1

Tenue de cérémonie :

- Personnel féminin : veste, jupe ou pantalon et tricorne, de teinte grise, chemisier de couleur blanche, chaussures de ville ou escarpins noirs, collant uni sombre et gants noirs.

- Personnel masculin : veste, pantalon et képi, de teinte grise, chemise de couleur blanche, cravate, chaussures de ville, socquettes et gants noirs.

Pour le personnel affecté en outre-mer, la veste, le pantalon ou la jupe, la chemise ou le chemisier, les socquettes, les chaussures de ville ou les escarpins sont de couleur blanche.

Tenue de terrain et de représentation :

La composition de la tenue de terrain et de représentation est fixée par le directeur général et les directeurs de chaque établissement public, au sein d'un ensemble de vêtements définis conjointement par eux au niveau national.

Les modalités du port des tenues sont définies par le directeur général et les directeurs de chaque établissement public.

 

Article 2

Lorsqu'ils sont commissionnés et assermentés, les agents portent dans l'exercice de leurs missions sur leur tenue la plaque émaillée ou l'écusson de leur établissement d'affectation ainsi que la plaque de police et les insignes de leur fonction.

 

Article 3

Les insignes de fonction sont de couleur argent et portés soit sur des pattes d'épaule ou sur des galons de poitrine de couleur grise. Les insignes portés sur le képi et le tricorne sont les suivants : fausse jugulaire argent (pour le képi), soutache argent à fil gris en nombre identique à celui des insignes de fonction, nœud à la hongroise argent pour les agents ayant une fonction d'encadrement. Sur le devant, un insigne réglementaire représentant la plaque « Police Environnement » sera présent.

 

Article 4

Les insignes de fonction, pour les agents n'exerçant pas d'encadrement, sont définis selon les modalités suivantes :

- Au sein de l'Office français de la biodiversité : - agent stagiaire : un galon droit argent avec un liseré noir à chaque extrémité ; - agent de service de police ou de service connaissances national, régional ou interrégional et départemental ou interdépartemental : un galon droit argent.

- Au sein des établissements publics des parcs nationaux : - garde moniteur stagiaire : un galon droit argent avec un liseré noir à chaque extrémité ; - garde moniteur : un galon droit argent.

 

Article 5

Les insignes de fonction, pour les agents encadrant des personnels commissionnés et assermentés, sont définis selon les modalités suivantes :

Au sein de l'Office français de la biodiversité :

- deux galons droits argent : conservateur de réserve, chef d'unité de service départemental ou interdépartemental, de parc national marin, d'unité spécialisée migrateurs, chef de brigade mobile d'intervention, chef de brigade adjoint de la direction des grands prédateurs terrestres.

- trois galons droits argent : chef de service adjoint national, régional ou interrégional, départemental ou interdépartemental, chef de brigade de inspecteurs du permis de chasser, chargé de recherche, chargé de mission de recherche, chef de brigade de la direction des grands prédateurs terrestres.

- quatre galons droits argent : directeur adjoint de parc national marin, chef de service national, régional ou interrégional, départemental ou interdépartemental, responsable national, chef de pôle des brigades mobiles d'intervention, chef de service de parc national marin, chef d'unité spécialisée migrateurs.

- cinq galons droits panachés argent et or, le deuxième et le quatrième galon étant de couleur or : directeur adjoint, directeur régional ou interrégional adjoint, directeur délégué de parc national marin, chargé de mission à la direction de l'évaluation et de la transformation, chargé de mission à l'inspection santé et sécurité au travail.

- cinq galons droits argent : directeur, directeur régional ou interrégional, délégué mer.

- deux étoiles argent : directeur général délégué, directeur général adjoint.

- trois étoiles argent : directeur général.

Au sein des établissements publics des parcs nationaux :

- deux galons droits argent : adjoint chef de secteur territorial, technicien d'encadrement en matière de police de l'environnement.

- trois galons droits argent : chef de secteur territorial, chef de service adjoint coordonnateur des missions de police.

- quatre galons droits argent : délégué à l'action territoriale, chef de service coordonnateur des missions de police.

- cinq galons panachés argent et or, le deuxième et le quatrième galon étant de couleur or : directeur adjoint de parc national.

- cinq galons droits argent : directeur de parc national.