- Ardennes : le sanglier Woinic, emblème des Ardennes, est l’œuvre de l’artiste Éric Sléziak, qui a conçu ce symbole entre 1993 et 2008. Ses dimensions sont édifiantes : 8,5 mètres de haut, 5 mètres de large et 14 mètres de long, pour un poids total de... 50 tonnes. Réalisé en acier, il rend hommage à l’animal symbolique de la région, connu pour sa force, son courage et son enracinement dans la forêt ardennaise. Installé depuis le 8 août 2008 (08/08/08, clin d’œil au département 08) sur l’aire d’autoroute de Saulces-Monclin, entre Rethel et Charleville-Mézières, Woinic est visible depuis l’A34. Il attire chaque année des milliers de curieux, touristes ou locaux, fascinés par sa taille impressionnante et sa fière posture.
Son nom « Woinic » résulte de la contraction des prénoms des parents de l’artiste : Woidouche et Nicole. Ce sanglier géant, devenu l’ambassadeur du département, souvent utilisé comme image de marque pour promouvoir le tourisme dans les Ardennes, incarne à la fois la tradition, la nature sauvage et le savoir-faire local. Un arrêt devant ce géant d’acier est devenu un passage incontournable pour tout visiteur des Ardennes, et vous n’aurez même pas à en faire le tour : Woinic est monté sur un socle rotatif.
- Aveyron : la commune de Saint-Geniest-d'Olt et d'Aubrac a pris des mesures pour protéger la plus grande colonie de chauves-souris du département, une espèce menacée. Chaque été, la chapelle du village abandonné d'Aurelle-Saint-Geniest d'Olt qui devient leur sanctuaire, est fermée au public par arrêté municipal pour assurer leur quiétude pendant la période de reproduction et d'élevage des jeunes.
Cette mesure vise à éviter les dérangements causés par les visiteurs imprudents, les flashes de caméra, la présence d’animaux domestiques et même des portes laissées ouvertes, qui nuisent à la tranquillité de la colonie. Cependant, pour ne pas laisser le public en manque d’observations et tout en respectant les restrictions, une visite virtuelle de la chapelle est désormais possible via un QR Code.
- Rhône : depuis quelques semaines, un éterlou a élu domicile dans le Parc de la Tête d’Or à Lyon, suscitant la surprise et l’émerveillement des promeneurs. Observé par des retraités, des joggeurs et les jardiniers, l’animal intrigue par sa présence inhabituelle si loin des montagnes. Reconnaissable à son pelage crème et brun, ses petites cornes recourbées et son museau barré de lignes sombres, il incarne une figure rare, mais pas inédite, dans la Métropole.
Déjà en 2011, un autre chamois avait été repéré dans le parc. Depuis 2021, plusieurs apparitions ont également été signalées près de l’A43 ou à Caluire-et-Cuire, indiquant la présence d’au moins deux individus. L’hypothèse la plus plausible est celle d’un jeune mâle expulsé de sa harde, errant à la recherche de son propre territoire. Suivant possiblement le Rhône, il aurait atteint Lyon. Pour l’instant, l’OFB ne prévoit pas de le capturer, tant qu’il ne présente pas de risque. Les visiteurs sont invités à respecter quelques règles : observer à distance, garder les chiens en laisse et éviter tout comportement intrusif. Grâce à ces précautions, peut-être ce funambule des cimes continuera-t-il d’habiter ce coin de nature en plein cœur de la ville...
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