- Ardennes : le samedi 5 avril, une opération de sauvetage inhabituelle s'est déroulée le long de la Meuse, entre Fépin et Haybes, où les pompiers plongeurs sont intervenus pour secourir un cerf en détresse. L'animal, incapable de se sortir seul de l'eau, avait été repéré dérivant sur le fleuve vers 10h45.
« C'est la première fois que je vois un animal dans cette situation sur la Meuse », a déclaré le chef de groupe des pompiers impliqués dans le sauvetage. Les équipes de secours, coordonnées entre les centres de Charleville-Mézières, Haybes/Fumay, Bogny-sur-Meuse et Revin, ont mobilisé leurs plongeurs pour récupérer l'animal. Malheureusement, malgré les efforts déployés, le cerf n'a pas survécu. L'OFB était également sur place pour assister l'équipe de sauvetage. Après l'opération, la mairie de Haybes a pris en charge l'animal, qui a été acheminé vers un centre d'équarrissage.
- Ariège : en 2024, la population d'ours bruns dans les Pyrénées a continué d'augmenter, atteignant 104 individus, détectés selon le rapport récent de l'OFB. Cette estimation indique une progression par rapport aux 90 ours recensés en 2023. Parmi eux, 13 portées, totalisant 22 oursons ont été confirmées.
Cependant, le spectre d’une possible consanguinité persiste, un faux problème selon des vétérinaires, qui n’y voient là qu’un argument pour demander à l’Etat de procéder à d’autres lâchers. Si cette croissance est accueillie positivement par les défenseurs de l’ours, elle préoccupe au plus haut point les éleveurs, toujours victimes de dégâts de plus en plus importants...
- Aube : le mardi 8 avril, la préfecture a orchestré un exercice d'envergure simulant une épizootie contagieuse à propagation rapide. Sur le terrain et au Centre Opérationnel Départemental, une multitude d'acteurs ont été mobilisés : préfecture, DDETSPP, OFB, SDIS 10, gendarmerie, forces armées, Croix-Rouge et protection civile, entre autres.
L'objectif premier était de tester et renforcer la réactivité des services, ainsi que la coordination et les mécanismes de gestion de crise, afin de préparer efficacement les intervenants à des situations réelles et assurer une protection optimale de la population face à de telles menaces.
- Aude : une enquête a été ouverte après la découverte d’un chien abattu par balle, à La Digne-d’Aval, près de Limoux. Le 27 mars, en fin de matinée, un braque de Weimar a été retrouvé mort sur un chemin isolé. L’autopsie a révélé la cause de la mort : une blessure par arme à feu. La gendarmerie de Limoux, sous l’autorité de la procureure de la République de Carcassonne, a lancé un appel à témoins dans le cadre de la lutte contre la maltraitance animale. S'agit-il d'un accident de chasse, d’un acte volontaire, d’un règlement de comptes ou d’un geste de cruauté ? Les enquêteurs cherchent à éclaircir les faits et poursuivent leurs investigations.
- Dordogne : l'assemblée générale de la FDC qui s’est tenue le 5 avril à Périgueux, a rassemblé plus de 400 adhérents. Ils ont débattu sur les défis croissants liés aux dégâts causés par le grand gibier, principalement les sangliers, dont la charge financière a considérablement augmenté,
frôlant les 550 000 €, une somme qualifiée « d’astronomique » par les représentants présents. Autre sujet d’inquiétude, le nombre de chasseurs qui continue de baisser chaque année, et qui est passé sous la barre des 15 000 pour la saison prochaine. Pour faire face à ces problèmes financiers et opérationnels, la FDC a proposé une contribution territoriale de 300 000 € pour soutenir l'indemnisation des dégâts, tout en soulignant que cette mesure n'est pas une sanction, mais une nécessité pour maintenir l'équilibre financier et concilier les intérêts des chasseurs et des agriculteurs...
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