- Ain : un cycliste a été attaqué par un sanglier lors d'une sortie en vélo le samedi 9 novembre près de Cormoranche-sur-Saône. Alors qu'il roulait seul sur un chemin isolé, un sanglier de 120 kg l'a violemment percuté, provoquant une chute et une blessure au mollet. Le cycliste a dû être conduit aux urgences, où il a reçu 19 points de suture, dont sept au niveau musculaire. Il devra attendre une semaine avant de reprendre ses activités habituelles.
- Hautes-Alpes : un incident s'est produit le samedi 9 novembre, quand un lieutenant de louveterie a accidentellement tiré sur un chien lors d'une mission de protection des troupeaux contre les loups. Le chien, blessé, est décédé le lendemain. Suite à cet accident, le tireur a immédiatement informé la Direction départementale des territoires (DDT) et l'Office français de la biodiversité (OFB). Il a depuis été suspendu de ses fonctions en attendant les résultats d'une enquête administrative. La propriétaire du chien sera entendue prochainement pour éclaircir les circonstances de l'incident. Dans un communiqué, le préfet a exprimé ses regrets tout en réaffirmant son soutien aux lieutenants de louveterie et à leur rôle crucial dans la protection des élevages face à la prédation lupine.
- Aveyron : c’est fini pour Phiphi, le sanglier porteur d’un collier de localisation depuis deux ans, mais qu’il avait perdu il y a quelques semaines. Après ses aventures à travers les forêts, l'histoire de Phiphi va donc s’arrêter là. Capturé une première fois en novembre 2022, alors qu’il pesait 40 kg, Phiphi a, bien malgré lui, participé à un projet de recherche sur les déplacements des suidés. Au fil du temps, il a triplé son poids, atteignant 108,1 kg le jour où il a été tué. Suivi de près par la FDC, Phiphi a traversé 11 communes, déjouant habilement les chasseurs, surtout en période de chasse. Sa stratégie était atypique. Loin des grandes cachettes habituelles des bêtes noires, il préféra se mettre à l’abri de simples haies ou sous quelques fougères, ce qui le rendait insaisissable. C’est finalement à Manhac que son périple a pris fin, quand l’équipe des chasseurs a réussi à le surprendre dans ses cachettes peu conventionnelles. Phiphi a donc confirmé que les sangliers, s’ils sont erratiques, conservent l’esprit de leur clocher et laissent à d’autres espèces le soin de migrer…
- Doubs : les agriculteurs du Doubs ont mené une action coup de poing en accrochant une génisse morte aux grilles de la sous-préfecture de Pontarlier, pour protester contre les attaques de loups. Cette génisse avait été tuée à proximité d'un village. Les éleveurs dénoncent leur incapacité à se défendre face aux loups, faute de signature d'un diagnostic de vulnérabilité par la préfète, qui permettrait des tirs de défense simple. Ils se sentent trahis par les associations environnementales qui ont attaqué l'État pour avoir autorisé certains tirs. En signe de ras-le-bol, ils promettent d'exposer des carcasses à chaque refus de protection.
- Doubs encore : un braconnier a été pris en train de capturer illégalement des oiseaux protégés à l'aide de glu. Lors d'une perquisition menée par l’Office français de la biodiversité, trois oiseaux protégés ont été retrouvés à son domicile. Ce sont des chasseurs locaux qui ont alerté les bénévoles de la LPO après avoir remarqué des pratiques suspectes. Ce braconnier risque jusqu'à 150 000 € d'amende et trois ans de prison. Malgré la découverte, les oiseaux n'ont pas été saisis, car aucune maltraitance n'a été constatée.