" Je sonne de la trompe" par Sylvain Oudot et Guyaume Vollet

Destiné à l`apprentissage progressif de la technique pour la trompe en ré, cet ouvrage s’adresse aux apprenants, débutants ou moyens, ainsi qu’aux enseignants. Forts de leurs expériences respectives, les deux auteurs proposent un condensé de leur approche de l'enseignement de la trompe, complété par trois recueils d’études, d`exercices et de fanfares traditionnelles déjà disponibles dans la même édition « Tempo Music Club ». La méthode est d'autant plus profitable qu`elle s’enrichira des conseils avisés et personnalisés d’un professeur. Les phases successives d`apprentissage sont présentées en quatre chapitres qui correspondent à la chronologie d`enseignement : 1) la gestion de l’air ; 2) la diction et l’ornementation ; 3) l’expression ; 4) les pupitres. Comme le précisent les auteurs : « La rédaction de cet ouvrage se veut simple et efficace. Nous avons choisi de ne pas illustrer nos propos par des planches techniques ou anatomiques savantes, préférant orienter le lecteur vers des vidéos intéressantes dont les liens sont fournis en fin de recueil. Ce vecteur moderne de connaissances, utilisant l’animation 3D, présente l`avantage d’être à la fois explicite et ludique. Des exercices annexes ont été sélectionnés dans le but de susciter un « ressenti » chez l'apprenant. Ils peuvent être complétés par d`autres exercices, selon les recommandations des professeurs. Évidemment, la méthode devra être adaptée par le lecteur ou le pédagogue de façon appropriée pour l'élève, selon sa morphologie, ses capacités physiques et son niveau d’avancement dans l`apprentissage de l'instrument ».

 

Pour se procurer ce Traité de technique usuelle et Exercices pratiques : c'est ICI 

 

 

Une gazelle à 6 pattes observée dans le désert israélien

Une gazelle des montagnes, dotée bien malgré elle d’une curieuse particularité, se promène dans la réserve naturelle de Nahal HaBashor, dans le Néguev occidental en Israël, avec… deux pattes surnuméraires sur le dos. Cet animal possède donc six pattes, mais, précisent les autorités, « semble en bonne santé, ce que confirme la présence, aux côtés de ce mâle, de trois femelles dont une suitée de la saison dernière. « C’est un mâle de type Gazella gazella, dont l’espèce est en voie de disparition et figure sur la Liste rouge de l’UICN. Les deux pattes supplémentaires qu’il a sur le dos ne le gêne pas… » a rapporté au « Jerusalem Post » le directeur de la nature urbaine de la SNPI (Société pour la protection de la nature en Israël), Amir Balaban qui a précisé : « La maladie qui cause ce genre de protubérance est la polymélie. Rare et héréditaire, elle fait pousser des membres supplémentaires à des endroits aléatoires sur le corps de l’animal, que l’on appelle des membres surnuméraires. La polymélie est un phénomène connu mais très rare, et c’est la première fois qu’il est observé chez une gazelle israélienne ». D’autres cas ont été recensés dans le monde, tel celui d’une poule thaïlandaise à quatre pattes, ou ce veau français né en 2022 avec deux pattes en plus sur les omoplates…

Jeudi 25 avril : lancement du Plan National d’Actions pour le mouflon de Corse

Le Plan national d’action en faveur du mouflon de Corse sera lancé aujourd'hui, à Corte, par les étudiants du Master Gestion de l’environnement, spécialité ingénierie écologique (INGECO). Il s’agit d’un évènement grand public autour du mouflon, avec conférences, stands, exposition et concours photos. Le mouflon de Corse est une espèce protégée depuis le 1er mars 2019, par un arrêté ministériel qui l’inscrit sur la liste des mammifères protégés de France métropolitaine. Ce statut permet la mise en œuvre d’un plan national d’action sur une durée de dix ans (2024-2033), dont l’objectif est le rétablissement de l’espèce. Le Syndicat mixte du Parc naturel régional de Corse et ses partenaires se sont investis dans la sauvegarde de cette espèce à travers un programme life intitulé : « Conservation et extension des populations de mouflons corses en Corse ». Débuté en 2003, un de ses principaux objectifs visait à recréer un continuum entre la population de Bavella et du Cintu, par la création de nouveaux noyaux de population sur les massifs du Renosu, Monte d’Oru et Rotondu. Un élevage, dans l’enclos de Quenza, à partir d’individus de Bavella, a permis, dès 2013, des lâchers d’animaux à proximité du territoire actuel, afin de conforter cette population dont l’indice de reproduction laissait supposer une extinction à moyen terme…

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Laboratoires officiels et laboratoires reconnus en alimentation et santé animale

Pour la sécurité sanitaire des aliments, l’hygiène alimentaire et la santé animale, les services de contrôle du ministère en charge de l’agriculture s’appuient sur un réseau de laboratoires officiels, constitué principalement par les laboratoires nationaux de référence (LNR) et les laboratoires d’analyses agréés. Les laboratoires nationaux de référence, spécialisés dans un ou plusieurs domaines de compétences, assurent la mise au point et la diffusion de méthodes, la formation technique des laboratoires de terrain, l’organisation d’essais inter-laboratoires, la diffusion de réactifs certifiés, la confirmation de résultats, etc… Quant aux laboratoires agréés, ils réalisent les analyses officielles en santé animale, en hygiène des aliments et en santé des végétaux, mais ils réalisent également les analyses d’autocontrôles dont la liste est fixée par arrêté du ministre chargé de l’agriculture. Un fichier national recense toutes les adresses des laboratoires (LNR, agréés ou reconnus), et précise le code d’identification de chaque laboratoire. 

 

Pour voir le droit national en vigueur au 17 avril 2024, c’est ICI

2ème Salon Sud Traditions : plus de 18 000 visiteurs !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après le succès du premier salon « Sud Traditions », cette deuxième édition s’est tenue à la Manade de l’étrier à Saint-Gilles, dans le Gard. Idéalement situé à 10 minutes de Nîmes et aux portes de la Camargue, ce rendez-vous a réservé de belles surprises tout au long du week-end dernier. Avec de nombreux exposants de tous horizons, chasse, pêche, coutellerie, vénerie, artisanat et produits du terroir, une touche locale est venue s’ajouter avec les traditions camarguaises. De nombreux espaces thématiques répartis sur une vingtaine d’hectares (Village Canin, Village Chasse à l’Arc, Village Pêche, Village Coutellerie, Village Gastronomie, Village Traditions Camarguaises, Village Enfants, Village Ball Trap) ont ravi les milliers de visiteurs durant ces deux journées particulièrement festives. Le samedi soir, une soirée bodega exceptionnelle a permis aux très nombreux spectateurs de côtoyer quelques grands noms de l’équitation, dont Julien, de l’Ecurie Volteo qui proposait un spectacle de toute beauté, et Jean Michel Laurora impressionnait le public avec son spectacle de feu, à cheval et à pied. Une magnifique soirée de partage et de convivialité, sur laquelle nous revenons en images…

 

Les palmiers à huile, remède souverain contre la PPA ?

On pourrait le penser à la lecture de l’étude menée par des scientifiques britanniques de l’université d’East Anglia, dont le rapporteur, Jonathan Moore, écrit ceci : « Les populations de cochons barbus et de sangliers ont toutes deux subi de récents effondrements de population, en raison d'épidémies de peste porcine africaine qui ont ravagé certaines parties de l'Asie du sud-est depuis 2018… Or, à proximité des plantations de palmiers à huile, les animaux semblent mieux se porter et montrent une meilleure capacité de reproduction. L'équipe de recherche a découvert que le nombre local de cochons sauvages avait explosé à proximité des plantations, où ils pensent que les animaux tirent d'énormes avantages pour leur forme physique en consommant des fruits de palmier riches en calories. Ils ont une source de nourriture illimitée et peuvent donc se reproduire autant qu'ils le souhaitent. Il n'y a plus de limite à la taille de leur population » ajoute le rapporteur. Et si les fruits des palmiers à huile était un remède contre la PPA ?

Accord FNC / ONF sur les grands ongulés

Une carotte par devant, un coup de bâton par derrière, c’est ce que l’on en déduit à la lecture du communiqué de la FNC, qui vient de conclure, avec l’ONF : « un accord global national relatif à la gestion des grands ongulés dans les forêts domaniales, afin de favoriser l’équilibre forêt-gibier ». La justification semble logique de la part du gestionnaire des forêts de l’Etat, seul détenteur légal du droit de chasse qu’il délègue à des amodiataires (baux), ou à des clients (licences), mais rappelons quelques chiffres : en France, la forêt couvre 17,1 millions d'ha, dont 12,9 millions d'ha de forêts privées, 2,7 millions d'ha de forêts communales et de 1,5 million d'ha de forêts domaniales réparties sur 1300 massifs, soit environ 9% de la surface totale. L'accord qui vient d'être signé ne concernerait donc que ces 9% ? «… Ces dispositifs se fondent sur un principe « gagnant-gagnant » : une baisse de la population de grand gibier par une augmentation des prélèvements contre une baisse des prix de loyers de chasse ou le versement de bonus importants… sous certaines conditions… ».  S’ensuit le détail des mesures, et en fin de communiqué, ce tir à vue sur les chevreuils : « … l’accord prévoit de favoriser le prélèvement des chevreuils de manière adaptée notamment par le tir d’été, en raison de son impact en cas de surpopulation qui s’avère préjudiciable au renouvellement forestier. D’une manière plus générale, la FNC et l’ONF sont favorables à la diversification des modes de chasse, et s’engagent à promouvoir la valorisation des produits de la chasse par l’accompagnement à la création de filières venaison sur le territoire… ». Histoire de tailler une bavette ?

 

Pour lire le communiqué de la FNC, c’est ICI

Moustiques vecteurs : comment répondre aux enjeux actuels ?

Avec des épidémies de dengue, de chikungunya, ou de Zika dans les territoires ultramarins, et un nombre croissant de cas dans l’Hexagone, les moustiques vecteurs d’agents pathogènes s’imposent comme un enjeu majeur de santé publique pour l’ensemble des territoires français. La distribution et la densité des différentes espèces de moustiques vecteurs (notamment Aedes aegypti et Aedes albopictus, le moustique tigre) et leur résistance aux insecticides évoluent. Sous l’effet du dérèglement climatique et de la mondialisation des échanges, d’autres espèces sont également susceptibles de s’implanter. Une augmentation des cas de maladies vectorielles est donc prévisible sur le territoire national dans les prochaines années. Pour anticiper ces risques et améliorer les stratégies de lutte anti-vectorielle, il est indispensable de faire évoluer les méthodes de surveillance, de prévention et de contrôle des moustiques vecteurs. Dans cette perspective, l’Anses organisera, en collaboration scientifique avec le Muséum national d’Histoire naturelle, un séminaire à destination de la communauté scientifique et technique travaillant sur les moustiques vecteurs, le jeudi 25 avril 2024. Cet événement permettra de présenter des travaux de recherche innovants en entomologie, virologie, biologie, sciences humaines et sociales, et d’évoquer des actions concrètes mises en œuvre par des acteurs de la lutte anti-vectorielle pour répondre aux enjeux actuels et améliorer les stratégies de lutte.

 

Pour voir le programme complet de la journée, c’est ICI

Société Centrale Canine : passage au numérique pour les démarches

La dématérialisation des formulaires et des documents officiels se poursuit à la Centrale Canine, dans l’objectif de faciliter et accélérer les démarches. C’est ainsi au tour des demandes de carnets de travail de passer au format digital. La Centrale Canine est depuis plusieurs années impliquée dans un vaste processus de dématérialisation de ses démarches (Licences, demandes d’affixes…). Grâce à leur espace LOF Connect, les éleveurs et particuliers ont la possibilité d’effectuer de nombreuses demandes en ligne, en quelques clics. Nouvelle addition à la liste des documents passant au digital, le formulaire de demande de carnet de travail passant lui aussi au tout numérique ! Désormais libéré des contraintes du papier, en particulier des délais postaux, le traitement des demandes de carnet de travail sera considérablement plus rapide et efficace. Le paiement, réalisé directement en ligne de manière complètement sécurisée, sera lui aussi simplifié. Pour le reste, aucune autre modification : le carnet de travail reste inchangé, aussi bien dans son fonctionnement que dans son utilité. Il reste un document obligatoire pour la pratique et le suivi des disciplines dites « d’utilité ». Cette mesure sera mise en place progressivement pour atteindre une dématérialisation totale au 1er juillet 2024. Pour toute question à ce sujet, la centrale Canine invite à contacter le service des carnets de travail, dont les coordonnées sont disponibles sur sa page contact : https://www.centrale-canine.fr/articles/nous-contacter

Aujourd’hui, vote de la PAC révisée… Une mauvaise nouvelle pour le petit gibier ?

Fin mars, les États membres de l’UE ont soutenu la proposition de la Commission européenne relative à une révision ciblée de la PAC. Le Parlement européen a donc appliqué une procédure d'urgence pour garantir que le même texte soit voté sans amendement, en commission de l'agriculture, et enfin lors de la session plénière du Parlement qui se tiendra aujourd’hui, lundi 22 avril. Pour se conformer aux conclusions du Conseil européen adoptées en février, la proposition législative de la Commission européenne comprend plusieurs mesures qui sont de mauvaises nouvelles pour le petit gibier et la biodiversité (au sens large), de terres agricoles. La proposition qui sera soumise au vote comprend :

- pour les exploitations agricoles de moins de 10 hectares : l’exonération des contrôles et des sanctions liés au respect des exigences de conditionnalité de la PAC ;

- la modification des exigences fixées pour les normes GAEC 6 (couverture du sol pendant les périodes sensibles),  GAEC 7 (rotation des cultures) et GAEC 8 (éléments non productifs) ;

- la possibilité, pour les États membres, d'adopter des exemptions par rapport aux normes BCAE 5 (gestion du travail du sol et érosion des sols), BCAE 6, 7 et 9 (interdiction de convertir ou de labourer les prairies permanentes désignées comme prairies permanentes écologiquement sensibles dans les sites Natura 2000).

La proposition fait suite au règlement délégué de la Commission modifiant les règles concernant la norme BCAE 1 sur la préservation des prairies permanentes, adopté plus tôt en mars. Pour la FACE, c’est une inquiétude de plus : « Il est clair que les agriculteurs sont confrontés à de nombreux défis complexes qui doivent être relevés. Toutefois, ces modifications des conditionnalités de la PAC signalent une mauvaise nouvelle pour les populations de petit gibier, qui dépendent d'habitats agricoles sains. À l’avenir, l’Europe a besoin d’une politique agricole plus résiliente pour mieux répondre aux besoins des agriculteurs et à la biodiversité » a-t-elle déclaré.

Les faits divers de la semaine passée...

- Aude : le bilan des dégâts pour la saison 2022/2023 s’est élevé à 533 000 €. La cause principale est connue : population de sangliers en hausse constante avec son corollaire, de nombreux dégâts dans les champs et les vignes notamment. « Nous avons tué la saison dernière 20 000 sangliers » a précisé Yves Bastié, qui ajoutait : « la FDC s’insurge contre ces structures publiques posant des conditions à la pratique de la chasse sur leurs territoires, Conservatoire du littoral en tête » et de dénoncer une certaine hypocrisie étatique, ces restrictions survenant au moment même où il n’a jamais été autorisé de chasser aussi longtemps…

 

- Côte d’Or : jeudi dernier, un débat consacré au retour du loup en Bourgogne-Franche-Comté était organisé au Conseil régional, en présence du préfet de Région, porteur de la parole de l’État, face aux questions des élus. Gilles Platret, patron de la droite et du centre, a confirmé, témoignages à la clé, la présence de deux meutes de loups en Saône-et-Loire. Si certains s’attendaient à un débat houleux entre pro et anti-loups, mis à part quelques piques bien ciblées, il n’en fut rien. Les élus ont exposé leurs points de vue, leurs pistes d’améliorations, et ont posé leurs questions au préfet de Région, qui a présenté les nouvelles dispositions du Plan loup.

 

- Finistère : avec 3 800 sangliers tués au cours de la dernière saison, le Finistère « croule » sous les coups de boutoir des bêtes noires. La FDC est inquiète et ne sait plus que faire « face à l’insoluble problème de la prolifération du sanglier ». Allons bon… Que les agriculteurs qui subissent des dégâts ne soient pas contents, on le comprend. Que d’autres qui les craignent, pleurent avant d’être battus, c’est déjà équivoque, mais que la FDC ne sache pas ce qu’il faut faire, c’est regrettable. Le président Daniel Autret devrait prendre l’attache de ses collègues dont les départements flirtent avec les 20 000 sangliers tués…

 

- Haute-Marne : dans le sud du département, neuf béliers, tous mordus au cou, ont été tués dans la nuit du 12 au 13 avril sur le territoire de Noidant-Chatenoy, proche de Chalindrey. Alertés, les inspecteurs de l’OFB ont procédé aux premières constatations sur place afin de déterminer le genre de prédateur qui a sévi. Quatre béliers avaient la trachée écrasée, et les autres étaient morts de blessures multiples allant de la gorge aux testicules, ce qui peut laisser penser à l’action de plusieurs prédateurs…

 

- Loire-Atlantique : pendant que les défenseurs des blaireaux militent pour faire interdire leur chasse, et que les veneurs sous terre subissent un matraquage en règle pour les services qu’ils rendent à la société et à l’agriculture, ces gentils et sympathiques petits blaireaux viennent de montrer qu’ils étaient « sous » la bonne voie… Mardi dernier, à force de creuser, ils ont bloqué le tram-train Nantes-Châteaubriant, pour cause de terriers détectés sous les voies, entre la gare d’Issé et d’Abbaretz. Les voyageurs n’ont pu que constater l’annulation de leur transport, mais une solution était trouvée en soirée… avec un unique trajet en car reliant Châteaubriant à Nantes où l’arrivée était prévue vers 21 heures. Aucun écolo n’était présent pour les accueillir. Dommage !

 

- Oise : au terme de la saison de chasse 2023/2024, les chasseurs sont satisfaits d’avoir pu prélever davantage de sangliers, et réduire ainsi les dégâts occasionnés sur les surfaces agricoles. Cependant, une inquiétude subsiste : la baisse des populations de grands cervidés, ce qui a été constaté lors de l’exposition annuelle des trophées. Commentaire de Marc Morgand, directeur de la FDC : « Une bonne saison, où on a pu prélever davantage de sangliers et réduire les dégâts sur les surfaces agricoles de 30%...».

 

- Savoie : sur la Dent du Villard, au-dessus de Bozel, un parapentiste a eu des sueurs froides, le samedi 6 avril, quand, lors de son vol, il a été attaqué par un aigle royal. Peut-être est-il venu trop près du nid, ce qui a dérangé le bel oiseau qui, durant presque un quart d’heure, a « serré » le pilote lui occasionnant une cinquantaine de plaies sur les bras. « Il m’a attaqué par-derrière, au niveau du casque. Surpris, j’ai bougé les bras, je lui ai tapé dessus. La douleur était vive », a raconté le parapentiste qui a pu conserver la stabilité de sa voile avant de venir se reposer sur l’aire de Bozel qui a ajouté : « Avec les blessures d’animaux, on ne peut pas trop suturer. J’ai eu droit à de la chirurgie exploratoire pour écarter tous risques de lésions sur les nerfs et les tendons, et aussi une éventuelle contamination. J’ai huit points de suture, liés à cette chirurgie, à la main droite, où il s’est accroché en premier et le plus fort. C’était vraiment profond »…

 

- Var : probablement échappé d’une « soue », ce cochonglier, qui n’a rien d’un albinos, se baladait vendredi dernier dans le petit bourg de Varages, à la grande surprise des passants. Mélange de porc domestique et peut-être d’un sanglier déjà pas très pur, on peut se demander comment il est arrivé là, et surtout comment il peut y rester. La seule chose à faire, dans ce cas, est de prévenir les autorités qui missionneront le lieutenant de louveterie du secteur pour mettre un terme aux balades de cette calamité sur pattes.

 

- Yvelines : curieuse agression, le week-end dernier, quand un automobiliste et son passager ont été pris pour cible après avoir fait des appels de phare à une voiture qui circulait à très faible allure, sur une route entre Poissy et Saint-Germain-en-Laye. La route était dégagée jusqu’à ce qu’ils arrivent à hauteur de deux autres véhicules qui manœuvrent étrangement. Souhaitant les dépasser, le conducteur a fait des appels de phare, ce qui n’a sans doute pas plu à un passager des autres véhicules, qui a sorti un fusil et fait feu à deux reprises. Une dizaine d’impacts plus tard, les policiers ont récupéré deux étuis vides… qui permettront peut-être d’identifier les auteurs de l’agression.

22 avril, c’est le « Jour de la Terre »

Comme chaque année, les citoyens du monde entier célèbrent, aujourd’hui 22 avril, le « Jour de la Terre », un événement qui a pour but de sensibiliser les gens sur la singularité de notre planète, sa richesse et sa biodiversité. Initiée en 1970, aux Etats-Unis, par un sénateur du Wisconsin, Gaylord Nelson, cette journée qui rassemble désormais près de 190 pays et plus d'un milliard de personnes, est l'occasion de se pencher sur l’empreinte écologique que l’Homme laisse sur la Terre, et vise à accompagner les individus et les organisations à diminuer leur impact sur l'environnement. Il y a de nombreuses manières d'apporter sa pierre à l'édifice, notamment en nettoyant les déchets, en plantant des arbres, en utilisant des modes de transport alternatifs ou en réduisant notre consommation d'énergie, mais il est aussi possible de contribuer à la conservation de la biodiversité en éduquant les autres sur les conséquences de la perte de biodiversité. En juillet 2023, Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU avait déclaré : « L'ère du réchauffement climatique est terminée, place à l'ère de l'ébullition globale… », faisant référence au nombre de records liés au climat qui ont été battus l'été dernier. La hausse des températures, qui entraîne l'augmentation de la concentration de CO², et engendre des phénomènes météo extrêmes ont pour conséquence : des vagues de chaleur extrême, la diminution de la qualité de l'eau, la pollution de l'air et des allergènes, des problèmes d'approvisionnement en eau et en nourriture, des intempéries plus violentes et destructrices, la dégradation des conditions de vie et la dégradation de l'environnement.

Belgique : la chasse au cœur des élections de juin 2024

Le 9 juin prochain, en plus de voter pour les députés qui siégeront au Parlement européen à Strasbourg, les Belges voteront également dans le cadre de leurs élections régionales et fédérales. Pour éclairer leurs adhérents, et tenter de leur apporter des réponses aux nombreuses questions qu’ils se posent pour l’avenir de la chasse dans leur pays, le Royal Saint-Hubert Club de Belgique, l’Amicale des Chasseurs de la Région wallonne, la Fédération des Chasseurs au Grand Gibier de Belgique et la Délégation belge du CIC, organisent un grand débat politique à la Maison de la Culture, 74 Chaussée de l’Ourthe à Marche-en-Famenne, le mercredi 24 avril à 19 heures. Les cinq principales formations politique de Wallonie y ont délégué un représentant : Monsieur Willy Borsus pour le « MR » ; Madame Christina Dewart pour « ECOLO » ; Monsieur Eddy Fontaine pour le « PS » ; Monsieur Benoît Lutgen pour « Les Engagés » ; et Monsieur Laszlo Schonbrodt pour le « PTB ». Un questionnaire thématique a été envoyé à ces différents partis, et les réponses apportées serviront de fil rouge à la soirée. L'entrée est libre pour tous les amis de la chasse et de la nature, mais les places étant limitées, une inscription préalable est requise par mail sur : debat@rshcb.be