Donner une valeur aux dommages causés à la nature à travers l'outil Bioval ne relève pas d'une simple stratégie financière, mais d'une nécessité éthique et pratique face aux défis environnementaux contemporains. L'idée de quantifier ces dommages s'inscrit dans une démarche complexe visant à mieux protéger et restaurer notre environnement, tout en intégrant les réalités économiques et juridiques de notre société. L'évaluation monétaire des dommages environnementaux est cruciale, pour sensibiliser les décideurs et la société civile à l'impact réel de nos actions. Lorsqu'un acte dommageable est commis, il est souvent impossible de restaurer l'environnement à son état initial. En assignant une valeur à ces pertes, l’outil « Bioval » permet de traduire ces dommages en termes compréhensibles pour les tribunaux et les législateurs, facilitant ainsi une réponse judiciaire appropriée et proportionnée. Ariane Samson-Divisia, porte-parole du projet, souligne que « Bioval » ne vise pas à substituer la valeur intrinsèque de la nature par une simple évaluation monétaire, mais à fournir un cadre méthodologique rigoureux pour estimer les coûts de réparation, lorsque la restauration directe n'est pas possible. Cela est particulièrement pertinent dans un contexte où les ressources naturelles sont souvent sous-évaluées dans les décisions économiques et politiques...
Quelques brèves de chez nous et... d'ailleurs