Champagne Laurent Courtillier

Créé en 1994, le domaine Laurent Courtillier est situé dans le vignoble AOC (Appellation d'Origine Contrôlée), en plein cœur de la Côte des Bar, en Champagne. Chez ce « Récoltant-Manipulant », les cuvées sont élaborées dans le plus grand respect de la tradition champenoise, de la taille manuelle à l’assemblage, et, après vieillissement, à la mise en bouteille au domaine.

 

Pour en savoir plus sur ces Champagne de caractère de la Côte des Bar, c'est ICI

Évaluation des facteurs de risques liés à la PPA chez les sangliers

Afin d'identifier les facteurs de risques potentiels associés à la propagation de la Peste Porcine Africaine (PPA) dans les populations de sangliers, un algorithme de forêt aléatoire a été appliqué. Cette analyse repose sur des données de surveillance à haute résolution issues de la Lettonie, de la Lituanie, de l’Italie et de la Suède. D'autres pays n'ont pas été inclus en raison de l'indisponibilité de données détaillées pour la période étudiée. Pour chaque pays, les résultats de tests PCR (positifs et négatifs) effectués sur des sangliers depuis 2014 ont été filtrés. Les années présentant des données insuffisantes ont été exclues, ce qui a conduit aux périodes d'études suivantes : Lettonie : 2015-2023 ; Lituanie : 2016-2023 ; Italie : 2022-2023 ; Suède : 2023. Un filtrage spatial a également été appliqué :

- 1) seuls les résultats correspondant à la première année d'infection dans chaque zone administrative de niveau 1 (GADM) ont été retenus ;

- 2) seuls les tests effectués sur des sangliers situés à moins de 10 km d'un résultat positif ont été inclus, conformément aux estimations des distributions spatiales moyennes des sangliers en Europe (Keuling et al., 2009). Ce processus a permis de concentrer l'étude sur les zones réellement exposées au virus, en évitant les biais liés aux résultats négatifs provenant de régions sans exposition significative. La région d’étude a été divisée en une grille de cellules de 2 x 2 km (soit 4 km² chacune), en cohérence avec les aires de répartition minimales des sangliers, et les estimations de densité disponibles (ENETWILD, Croft et al., 2024). Chaque cellule a été classée comme :

- positive à la PPA : au moins un test positif signalé dans la cellule pendant la période d’étude ;

- négative à la PPA : tous les tests effectués dans la cellule étant négatifs sur la même période.

Cela a abouti à un ensemble de données comprenant 2002 cellules : 675 positives et 1327 négatives.

Une liste initiale de facteurs prédictifs, basée sur des études antérieures, a été affinée pour sélectionner 63 variables. Après analyse, 37 ont été retenues. Celles-ci incluaient des données au niveau cellulaire sur :

- la densité et la répartition des sangliers,

- la densité des porcs domestiques,

- les conditions climatiques,

- les caractéristiques environnementales (habitats, barrières naturelles),

- les changements d’utilisation du paysage.

Ce cadre analytique a permis de cibler les facteurs les plus pertinents, contribuant ainsi à mieux comprendre les dynamiques de transmission de la PPA chez les sangliers et à renforcer les stratégies de prévention.

Un laser pour repousser les oiseaux sauvages

En Israël, une innovation mondiale est en développement pour relever un défi à la fois écologique et agricole : éloigner les grues grises des champs sans leur nuire. Ce projet novateur, qui combine caméras, lasers et intelligence artificielle, sera déployé en 2025 dans la région du lac Hula, où la population de grues a diminué en partie à cause de récents conflits. Imaginée par Yaron Charka, ornithologue en chef du KKL-JNF, cette technologie repose sur un faisceau laser contrôlé par une intelligence artificielle. Une caméra scanne les champs, l’IA identifie la présence des grues, et le laser est utilisé pour les effrayer sans contact direct. Avec une portée d’un kilomètre, ce système peut protéger une superficie de trois kilomètres carrés. Autrefois marécageuses, les vallées israéliennes ont été asséchées pour l’agriculture, transformant des zones de halte migratoire en terres cultivées. Chaque année, environ 90 000 grues grises traversent Israël lors de leur migration, causant des dommages aux récoltes. Parmi les solutions précédemment mises en œuvre, le nourrissage des grues dans des zones spécifiques a permis de limiter les dégâts, mais cette approche a entraîné des surpopulations et des épidémies, comme la grippe aviaire de 2021. Cet hiver, le lac Hula, rouvert après 14 mois de fermeture liée à des tensions sécuritaires, accueille moins de grues, avec une population estimée entre 10 000 et 15 000 oiseaux. Cette baisse pourrait s’expliquer par divers facteurs : la guerre, la grippe aviaire ou encore le réchauffement climatique, qui modifie les routes migratoires. En plus des grues, cette technologie laser pourrait également repousser d’autres nuisibles, comme les sangliers, offrant ainsi une solution durable et respectueuse de la faune pour protéger les cultures. Ce projet incarne une avancée prometteuse, alliant écologie et innovation.

Forts risques de disparition du lynx boréal en France d'ici 2130...

Allez, c’est la première de l’année, mais sans doute pas la dernière... et restez assis pour lire les conclusions du rapport technique et scientifique, conjointement publié en décembre dernier, par le Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN) et l’Office Français de la Biodiversité (OFB). Le constat laisse pantois : « à l’horizon 2130, le lynx boréal pourrait disparaître de France ». Ce document à très haute valeur ajoutée, est le fruit de 18 mois d’expertise menée par 15 scientifiques français et suisses, commandé dans le cadre du Plan National d’Action en faveur du Lynx boréal (2022-2026), piloté par le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. Les conclusions des experts viennent sérieusement ébranler les espoirs placés en lui. La phrase clé du rapport résume la « gravité » de la situation : « À l’horizon 2130, le risque de disparition de l’espèce est fort ». On peut donc s’interroger sur la nécessité d’une telle étude, d’autant qu’elle a dû mobiliser des moyens conséquents, pour un montant qui ne sera sans doute jamais communiqué, afin de parvenir à ces conclusions... hautement scientifiques et que tous ceux qui s'intéressent aux lynx connaissent depuis des années...

Les vœux du président de la FNC

Le président de la FNC s’est adressé, le 31 décembre, aux chasseurs français, mettant en lumière plusieurs enjeux cruciaux pour la communauté cynégétique. Il a rappelé avec force l’importance de la sécurité dans la pratique de la chasse. Insistant sur la nécessité d’une vigilance constante pour prévenir les accidents, il a déclaré : « Une règle fondamentale doit primer sur toutes les autres : la sécurité, toujours la sécurité, rien que la sécurité ». Malgré les défis rencontrés, notamment ses revers électoraux, le président de la FNC a confirmé sa volonté de poursuivre son engagement à la tête de la FNC jusqu’à la fin de son mandat en 2028. Il a affirmé que sa motivation reste intacte pour défendre les intérêts des chasseurs et du monde rural. Puis, soulignant que la chasse s’inscrit dans une démarche d’évolution constante, il a mis en avant son rôle crucial dans la préservation de la biodiversité et l’équilibre des écosystèmes. Il a également dénoncé les « idéologies punitives » qui menacent les traditions rurales, s’inquiétant des tentatives de l’Union européenne de limiter certaines pratiques cynégétiques. Face aux attaques contre les chasses traditionnelles, le président de la FNC n’a pas mâché ses mots, qualifiant la situation de « scandaleuse ». Il a accusé la Commission européenne de mépriser les modes de vie ruraux et a promis de s’opposer fermement à ce qu’il considère comme un « harcèlement psychologique » orchestré par une élite technocratique. En conclusion, le président de la FNC a exhorté les chasseurs à faire preuve d’unité et de vigilance. Il les a encouragés à déclarer leurs prélèvements via l’application ChassAdapt et à promouvoir la chasse auprès du grand public. Il a affirmé : « Il n’y a pas de petite chasse ou de petits chasseurs. Il y a une chasse française, une et indivisible ».

 

Sangliers : prélèvements à la baisse…

La saison de chasse ne se déroule pas comme prévu pour de nombreux chasseurs. La FNC s’en trouvera sans doute satisfaite, car cela entre dans le deal passé avec l’Etat, et les FDC s’en réjouiront puisque ça devrait minorer le montant des dégâts payés aux agriculteurs… mais ça n’est pas si simple. Alors que nous sommes aux deux-tiers de la saison 2024/2025, force est de constater que les sangliers, normalement présents en nombre en cette période de l’année, semblent avoir déserté une grande partie des territoires. Si les prévisions de l’été dernier laissaient espérer une saison prolifique, les constats actuels déconcertent les observateurs et les chasseurs. Les raisons de cette absence, estimée à environ 15 à 20% des effectifs, sont multiples et complexes, et plusieurs hypothèses sont avancées pour l’expliquer, bien que, pour le moment, tout reste au conditionnel. Voyons les causes probables de la situation :

- des conditions climatiques défavorables : après deux années sèches et chaudes, 2024 a été très riche en épisodes pluvieux. S’ils ne sont pas graves sur de courtes périodes, ils ont probablement anéanti un certain nombre de portées au moment du pic des naissances, de fin mars à la mi-mai, avec un facteur aggravant, une température basse qui n’a pas permis aux marcassins de maintenir la chaleur corporelle nécessaire à leur survie ;

- une nourriture trop humide qui a desservi les femelles allaitantes. Avec des apports alimentaires chargés d’eau, le lait a aussi été moins riche en matières grasses, retardant de fait la prise de poids des nouveau-nés. Et quand on sait que la dizaine de jours qui suit les naissances est cruciale, on a peut-être là une deuxième cause de surmortalité ;

- les interventions ponctuelles demandées par les agriculteurs, en particulier les opérations de tirs de nuit qui touchent toutes les catégories de bêtes noires. Les mâles, solitaires plus discrets sont plus rarement vu que les compagnies, dans lesquelles émergent les plus gros, donc des laies adultes, plus facilement repérables. Tuées de préférence aux bêtes rousses, peut-être aussi ont-elles manquées dans la reconstitution des effectifs ;

- un effet naturel d'autorégulation : les populations de sangliers, bien que dynamiques, suivent des cycles d’abondance et de diminution naturels. Peut-être assistons-nous à une phase de recul de leur population après plusieurs années de prolifération ?

Pour les chasseurs, cette situation entraîne des conséquences directes : sorties infructueuses, frustration croissante, mais aussi des impacts économiques sur les territoires où la chasse constitue une activité importante. Au-delà de la déception, il faut donc attendre des réponses plus précises, qui viendront avec les prélèvements réalisés les deux prochains mois…

Ce qui change au 1er janvier 2025 pour la transition écologique, l’économie circulaire et la protection environnementale

À partir du 1er janvier 2025, plusieurs nouvelles mesures entreront en vigueur pour accélérer la transition écologique, renforcer l’économie circulaire et mieux protéger les Français face aux défis environnementaux. Voici un aperçu des principales avancées :

- Décarbonation :

1) dans le secteur automobile, un nouveau seuil du règlement européen CAFE (Corporate Average Fuel Economy) s'appliquera. Les constructeurs automobiles devront réduire davantage les émissions moyennes de gaz à effet de serre des véhicules immatriculés en Europe, contribuant à la décarbonation des transports.

2) certificat d’économie d’énergie (CEE) : trois nouvelles fiches spécifiques à l’industrie permettront, dès janvier, d’optimiser la valorisation de la chaleur fatale. Cette énergie perdue pourra être convertie en électricité, en air comprimé ou encore stockée, améliorant ainsi l'efficacité énergétique.

- Lutte contre la précarité énergétique :

1) diagnostic de performance énergétique (DPE) : conformément à la loi Climat et Résilience, les logements classés G au DPE, appartenant à des bailleurs privés, ne seront plus considérés comme « décents » d’un point de vue énergétique. Cette mesure vise à accélérer la rénovation des passoires thermiques et à réduire la précarité énergétique.

- Economie circulaire :

1) interdiction des contenants en plastique dans la restauration collective : les communes de plus de 2 000 habitants devront bannir les contenants de réchauffe en plastique dans les cantines des écoles, crèches et certains établissements médicaux dès le 1er janvier 2025.

2) collecte simplifiée des véhicules hors d’usage (VHU) : les vieux véhicules pourront désormais être collectés gratuitement, directement sur leur lieu de détention, quelle que soit leur marque. Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la filière à responsabilité élargie des producteurs (REP), qui impose aux fabricants de financer et organiser la gestion des déchets issus de leurs produits.

3) Interdiction d’exporter les déchets électriques et électroniques hors de l’Union européenne et de l’OCDE : pour éviter une mauvaise gestion des déchets dans les pays tiers, il sera désormais interdit d’exporter des déchets électriques et électroniques hors de l’Union européenne et des pays membres de l’OCDE.

- Qualité de l’air :

1) renforcement des restrictions liées aux vignettes Crit’Air : dans les zones où les seuils réglementaires de qualité de l’air sont dépassés, de nouvelles restrictions concerneront les véhicules particuliers classés Crit’Air 3 à partir de janvier 2025.

- Prévention des risques et adaptation :

1) obligation de débroussaillement : les acquéreurs et locataires de biens situés près de massifs forestiers classés à risque d'incendie seront informés de leur obligation de débroussailler. Cette mesure, intégrée au dispositif d’information des acquéreurs et locataires, renforce la prévention des incendies et la sécurité des habitants.

Tous ces changements visent à renforcer les efforts pour atteindre les objectifs climatiques, améliorer la qualité de vie des citoyens et préserver les ressources naturelles. Ils traduisent un engagement collectif pour une société plus durable et résiliente.

2024 : année charnière du réchauffement climatique ?

Le Service changement climatique (C3S) de Copernicus, a annoncé que 2024 serait l'année la plus chaude jamais enregistrée, avec une température mondiale dépassant de plus de 1,5°C les niveaux préindustriels. Ce record alarmant s'inscrit dans un contexte de novembre exceptionnellement chaud (+1,62°C par rapport à la normale) et marqué par des catastrophes climatiques extrêmes : typhons en Asie, sécheresses historiques en Afrique australe et en Amazonie. La barre des +1,5°C, objectif ambitieux de l'accord de Paris de 2015, est franchie ponctuellement. Toutefois, ce seuil se réfère à une tendance à long terme, calculée sur une moyenne d'au moins 20 ans. Actuellement, la température globale se situe autour de +1,3°C. Selon le GIEC, ce seuil sera atteint de manière durable entre 2030 et 2035, quelle que soit l'évolution des émissions de gaz à effet de serre. Les projections actuelles indiquent une hausse de +3,1°C d'ici 2100 si les politiques actuelles perdurent. Même dans un scénario optimiste où les promesses climatiques seraient tenues, le réchauffement atteindrait encore +2,6°C, provoquant des désastres pour les écosystèmes et les populations. Les catastrophes naturelles liées au réchauffement climatique ont causé 310 milliards de dollars de pertes économiques en 2024, selon Swiss Re.

Mieux partager et utiliser les données à l’échelle internationale

Deux voyages d’étude ont été organisés pour renforcer la coopération en matière de données sur la biodiversité entre l’Office français de la biodiversité (OFB) et l’Institut national sud-africain de la biodiversité (SANBI). Depuis juillet 2023, l’OFB et le SANBI ont noué un partenariat afin de créer des passerelles entre les deux pays sur les questions de biodiversité terrestres et marines. Dans le cadre de ce partenariat, plusieurs experts de SANBI sont venus à Paris en octobre 2024 pour échanger avec leurs homologues de l’OFB. Les données sur la biodiversité étaient au cœur de ces discussions. Ces études ont permis de mettre en lumière une série de solutions innovantes visant à améliorer la gestion et la diffusion des données la biodiversité. Les deux établissements ont également déterminé 4 principes directeurs :

- la nécessité d’unifier et de normaliser les données pour faciliter les comparaisons entre plusieurs périodes de temps et zones géographiques,

 - l’utilisation de tableaux de bord et d’outils de rapportage interactifs afin de rendre les données accessibles au plus grand nombre,

 - la garantie de la fiabilité des données en documentant les flux de travail et en mettant en œuvre plus de contrôles,

- l'importance des plateformes en libre accès, qui permettent aux parties prenantes de télécharger, d'accéder et d'analyser les données relatives à la biodiversité, actualisées régulièrement.

Ces échanges marquent une étape importante dans le partenariat à long terme entre le SANBI et l'OFB. Dans les prochaines années, ils vont continuer à affiner leurs stratégies de gestion et de communication des données, afin d'améliorer la manière dont les informations sur la biodiversité sont partagées.

Les faits divers de la semaine passée

- Aveyron : dans le cadre de l’initiative Agrifaune pilotée par l’OFB, la FDC et la Chambre d’Agriculture ont collaboré sur un projet novateur mené à la ferme de Benoît et Guillaume Raynal. Située à Prévinquières, sur la commune de Sévérac d’Aveyron, cette exploitation spécialisée en brebis laitières et en vaches allaitantes a accueilli une démarche exemplaire alliant agriculture et biodiversité. Le projet consistait à planter un alignement d’arbres fruitiers traversant perpendiculairement une pente. Cet aménagement a plusieurs objectifs : favoriser la biodiversité, réguler les écoulements d’eau et limiter l’érosion des sols. À terme, ces arbres offriront également de l’ombre et un abri pour le bétail en période estivale, améliorant ainsi le bien-être animal. La plantation a été rendue possible grâce à la participation active des membres de la société de chasse de Recoules-Prévinquières, qui ont apporté leur soutien pour concrétiser ce projet. Un grand merci à eux pour leur engagement en faveur de l’environnement et de l’agriculture durable.

 

- Loir et Cher : Christian Perdreau, l’emblématique technicien cynégétique de la FDC part en retraite après 34 ans de carrière. Recruté en 1990, il a été un fervent défenseur du petit gibier naturel et a joué un rôle clé dans le développement des plans de chasse pour la perdrix, le lièvre et le faisan, ainsi que dans la création de groupements d’intérêts cynégétiques durables. Reconnu pour son engagement syndical au niveau national et son contact direct avec les chasseurs, il a contribué à faire évoluer les pratiques et mentalités. Bien qu'il salue les progrès réalisés, il exprime son inquiétude face à la baisse du petit gibier naturel et insiste sur l'importance d'améliorer la collecte des données pour permettre à ses successeurs de relever ces défis.

 

- Lot : pour leur première participation à la « Journée Saint-Hubert », Frédéric Clisson, 58 ans, et sa chienne Tina, un setter anglais de 2 ans, ont remporté le titre de Champion de France dans la catégorie « chasse au chien d'arrêt ». La finale nationale s’est tenue le 14 décembre 2024 à Saint-Germain, en Ardèche. Chasseur expérimenté depuis plus de 40 ans, Frédéric, domicilié aux Pechs-du-Vers dans le Lot, chasse principalement la bécasse et le faisan. La « Journée Saint-Hubert » évalue les participants sur leur relation avec le chien, la sécurité, le travail du chien et la sportivité. Après avoir remporté les étapes départementale et régionale, Frédéric et Tina se sont donc imposés au niveau national. Un grand bravo !

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Grand prédateur : des précisions du Groupe National Loup

Le Groupe National Loup s’est réuni le lundi 16 décembre 2024. Au cours de la rencontre, des principaux points ont été abordés : la méthode d’estimation, le taux de survie de la population lupine, le plafond de prélèvement dérogatoire pour 2025 et les objectifs du Réseau Loup-Lynx.

- La méthode d’estimation : contrairement à certaines informations, il ne s’agit pas d’une nouvelle méthode, mais d’une évolution de celle qui existe déjà, basée sur le modèle CMR (capture-marquage-recapture). Ce modèle, reconnu pour sa fiabilité et validé depuis plusieurs années, permet de conserver la comparaison des résultats avec ceux des années précédentes. La nouveauté réside dans l’introduction d’un plan d’échantillonnage visant à améliorer la collecte des indices biologiques nécessaires aux analyses génétiques. Ce dispositif permet une meilleure répartition spatiale des collectes d’indices, et une augmentation du volume collecté et analysé, offrant ainsi une estimation plus précise. Pour l’hiver 2023-2024 (du 1er novembre 2023 au 31 mars 2024), la population lupine en France était comprise entre 920 et 1 125 individus, avec une moyenne retenue de 1 013 loups. À titre de comparaison, l’estimation pour l’hiver 2022-2023 oscillait entre 750 et 1 344 individus, avec une moyenne de 1 003 loups. Cela traduit une stabilité des effectifs au cours des trois dernières années, malgré les incertitudes statistiques associées au modèle. L’amélioration notable de la précision cette année (± 100 individus contre ± 300 l’an dernier) s’explique par le déploiement de l’échantillonnage par maille, qui a permis une meilleure répartition des efforts de prospection et une augmentation du volume d’échantillons, augmentant ainsi les chances de détection des individus...

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La transition énergétique : un simple slogan ou un véritable changement ?

« La transition énergétique est davantage un slogan qu'une notion scientifique », estime Jean-Baptiste Fressoz, historien des sciences, des techniques et de l’environnement. Interrogé dans « Tout un monde », il remet en question l'idée répandue selon laquelle les énergies renouvelables permettraient de résoudre la crise climatique. Pour lui, ce concept repose sur une lecture erronée de l’histoire et évite de poser des questions fondamentales sur la taille de l’économie et l’usage des ressources. Le scientifique souligne que l’idée qu’une énergie puisse en remplacer une autre est trompeuse. Dans l’histoire, les énergies se sont appuyées les unes sur les autres, contribuant à une consommation accrue de ressources. Il donne l’exemple du bois, dont l’utilisation n’a cessé de croître au 19ème et 20 ème siècles, malgré l’essor du charbon et du pétrole. Paradoxalement, ces nouvelles énergies ont même favorisé cette augmentation, notamment pour des usages industriels comme le boisage des galeries minières en Europe. Bien que les énergies renouvelables, comme le solaire ou l’éolien, soient indispensables pour réduire l’intensité carbone de l’économie, elles ne suffisent pas à répondre à toutes les demandes. « Avec le solaire, on ne peut pas produire d’acier, d’engrais pour l’agriculture ou de plastique », explique Jean-Baptiste Fressoz. Replacées dans une perspective historique, ces innovations s’inscrivent dans une continuité technologique, mais ne constituent pas une transformation radicale…

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Amazonie : année record d’incendies…

En Amazonie, la déforestation atteint des proportions dramatiques. Pour l’année 2024, et contrairement à ce qu’annoncent des associations écolos en quête de succès, le nombre de foyers recensés dans le biome amazonien, est monté à… 136 512, selon les données du programme « Queimadas », de l’Institut national de recherche spatiale (INPE). Cela représente une hausse de 43,7 % par rapport à 2023 (98 646 foyers sur la même période). Le Pará est l’un des états les plus touchés (57 028 foyers), suivi par le Maranhão (52 673), et le Mato Grosso (50 166). Certes la sécheresse extrême, accentuée par un épisode d’El Niño particulièrement intense, a facilité ces éclosions de foyers, mais la déforestation massive s’est chargée du reste. Ces facteurs combinés perturbent les régimes de précipitations, favorisant les périodes de sécheresse prolongée et les vagues de chaleur, créant ainsi des conditions propices à la multiplication des incendies. En surface, les feux de 2024 ont ravagé environ 13 millions d’hectares de forêt, selon le Laboratoire d’applications environnementales par satellite (Lasa). La fumée des incendies a également affecté les populations locales, notamment à Santarém, dans l’État du Pará, où les concentrations de particules fines (PM 2,5) ont atteint un niveau 30 fois supérieur aux seuils recommandés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Au-delà des impacts locaux, cette crise amplifie les enjeux globaux du changement climatique. La déforestation en Amazonie réduit la capacité de la forêt à réguler le climat mondial et exacerbe la crise environnementale. Alors que 2024 touche à sa fin, la situation en Amazonie souligne, une fois de plus, l’urgence d’actions concrètes pour protéger ce biome essentiel, menacé à la fois par des pratiques humaines irresponsables et par les effets du réchauffement climatique.