Le château de Chambord, emblème majeur de la vallée de la Loire et monument le plus visité du Centre-Val de Loire avec plus de 1,2 million d’entrées annuelles, fait face à une situation patrimoniale critique. Construit au XVI? siècle et admiré dans le monde entier, le site souffre aujourd’hui de graves fragilités structurelles, en particulier dans l’aile François Ier, édifiée entre 1539 et 1545. Fermée presque entièrement au public depuis 2023, cette partie du château présente des dégradations anciennes, identifiées dès les années 2000, mais considérablement aggravées par les effets du temps.
L’alternance de sécheresses et d’inondations a fragilisé les sols et les maçonneries, et plus récemment, l’apparition de fissures sur la tour Robert de Parme a confirmé que les tensions affectent désormais l’ensemble du bâtiment. Pour mener à bien les travaux de sauvegarde, le Domaine de Chambord doit réunir 37 millions d’euros. Une partie de cette somme, soit 6 millions, est déjà assurée grâce aux fonds propres de l’établissement. Le reste doit être mobilisé via un appel au mécénat et une collecte nationale ouverte aux particuliers, entreprises et fondations. En moins de deux mois, cette cagnotte en ligne a déjà attiré plus de 2 200 donateurs, permettant de rassembler près de 225 000 euros. Afin de renforcer cet élan, un dispositif fiscal exceptionnel vient d’être adopté par l’Assemblée nationale. À l’initiative du député du Loir-et-Cher, Marc Fesneau, un amendement au projet de loi de finances instaure pour l’année 2026 une réduction d’impôt majorée : les particuliers pourront bénéficier d’un abattement de 75 % sur leurs dons en faveur de la restauration de Chambord, dans la limite de 1 000 euros, et sans être soumis au plafond habituel de 20 % du revenu imposable. Ce mécanisme s’inspire directement de celui mis en œuvre après l’incendie de Notre-Dame de Paris et vise à encourager un vaste mouvement de solidarité nationale. L’objectif est de permettre à tous les admirateurs de Chambord de participer à sa préservation. Selon le montant du don, les contributeurs peuvent obtenir diverses contreparties, allant de la mention de leur nom sur un mur dédié jusqu’à une visite privée de l’aile restaurée. Ce dispositif marque une étape déterminante pour sauver ce monument historique menacé.
Quelques brèves de chez nous et... d'ailleurs

Lancée en mars 2025 à l’initiative de Julie Ozenne, députée écologiste et corapporteure, cette mission d’information de la commission du développement durable avait pour objectif d’établir un diagnostic partagé et d’identifier les leviers d’action les plus urgents. Le constat est sévère : artificialisation des berges ; obstacles à la continuité écologique (sans cependant démonter les retenues de niveau-bassin intelligemment installées par les anciens pour éviter l’écoulement accéléré de l’eau et l’assèchement prématuré des lits) ; pollution diffuse d’origine agricole ; baisse des débits liée au changement climatique ; multiplication des usages concurrents… Autant de pressions qui fragilisent des écosystèmes déjà vulnérables. Les députés soulignent que plus de la moitié des cours d’eau français n’atteignent pas le « bon état écologique » exigé par la directive-cadre européenne sur l’eau.
La Commission européenne a annoncé en octobre que ce système, crucial pour vérifier que les produits entrant sur le marché européen ne sont pas liés à la déforestation, ne serait pas opérationnel avant fin 2026. Toutefois, plusieurs députés écologistes contestent cette justification, accusant l’exécutif européen d’utiliser ce prétexte pour céder aux pressions politiques et industrielles. Marie Toussaint, corapporteure du texte, a dénoncé une décision « sans précédent » et une « insulte » aux défenseurs du climat. La législation anti-déforestation impose aux fournisseurs de produits tels que le cacao, le café, le soja, l’huile de palme, le caoutchouc, le bois ou encore le bœuf, de prouver que leurs chaînes d’approvisionnement ne contribuent pas à la destruction des forêts. Plusieurs partenaires commerciaux majeurs, notamment les États-Unis et le Brésil, ont critiqué le dispositif, estimant qu’il crée des contraintes excessives, nuit au commerce équitable et pourrait enfreindre les règles de l’Organisation mondiale du commerce. Face à ces critiques, la Commission a proposé une version simplifiée de la loi. Le Parlement a soutenu cette approche, qui vise à réduire la quantité de données exigées par le système informatique et à alléger les formalités administratives pour les agriculteurs, exploitants forestiers et entreprises. L’une des principales modifications consiste à supprimer l’obligation, pour les entreprises commercialisant des produits finis dans l’UE, tels que chocolatiers ou chaînes de distribution, de fournir une déclaration de diligence raisonnable lorsqu’elles se contentent de revendre des produits déjà mis sur le marché par d’autres opérateurs. Ainsi, tout en maintenant les objectifs environnementaux de la loi, l’UE cherche à concilier protection des forêts, faisabilité technique et stabilité des échanges commerciaux.
Dans ce contexte, l’African Wildlife Economy Institute (AWEI) et le Conseil international pour la conservation de la faune sauvage (CIC) ont publié conjointement une note d’orientation intitulée « Rationaliser la CITES », destinée à encourager des discussions orientées vers l’efficacité lors de la CoP20. Rédigée par une équipe conjointe des deux organisations, incluant Alexandra Kalandarishvili du CIC, cette note défend l’idée que la CITES ne pourra remplir ses objectifs que si elle recentre son action sur ses fonctions essentielles et garantit que ses institutions (la Conférence des Parties, le Secrétariat et les États parties) respectent strictement leurs mandats respectifs. Elle insiste sur un retour à la logique fondatrice : la CdP se consacrerait principalement aux modifications des annexes, le Secrétariat à leur mise en œuvre administrative, et les Parties à la délivrance de permis fondés sur des considérations juridiques et scientifiques. Un des enjeux clés relevés par la note concerne l’expansion progressive des thématiques abordées lors des réunions de la CdP. Les auteurs estiment qu’un grand nombre de points ajoutés au programme dépassent les fonctions de base de la Convention, risquant de disperser les efforts et d’affaiblir l’objectif central : assurer un commerce durable et légal des espèces sauvages. La note inclut une analyse détaillée du projet d’ordre du jour de la CoP20, accompagnée de recommandations visant à rationaliser les sessions futures.
Cette publication permet de mieux comprendre la diversité des missions assurées par l’ONF au nom de l’État. L’édition 2025 met en lumière une réalité désormais incontournable : le changement climatique transforme profondément les forêts françaises. Stress hydrique, dépérissements, attaques parasitaires et risques accrus d’incendies exigent une adaptation rapide des pratiques forestières. La plaquette détaille ainsi les programmes engagés pour renouveler les peuplements fragilisés, favoriser la diversité génétique et introduire des essences plus résilientes. La préservation de la biodiversité reste également au cœur de l’action de l’ONF. L’édition 2025 rappelle l’importance des milieux naturels remarquables – forêts anciennes, zones humides, dunes, mangroves – et présente les efforts menés pour restaurer ou protéger ces habitats. Cela inclut la création d’îlots de sénescence, la gestion adaptée des lisières ou encore l’accompagnement des espèces menacées. L’ONF insiste sur l’enjeu de concilier production, protection et accueil du public. La filière bois occupe une place centrale dans les politiques forestières. La publication fournit des données actualisées sur la mise sur le marché du bois issu des forêts publiques, soulignant son rôle essentiel pour soutenir une économie locale, décarbonée et fondée sur une ressource renouvelable.
Les délégués sont arrivés de nombreux pays, dont l’Australie, la Belgique, le Canada, l’Irlande, la Nouvelle-Zélande, le Pakistan, le Portugal, le Royaume-Uni et les États-Unis. L’événement a débuté au Sénat, à l’invitation du sénateur Pierre Cuypers, président du groupe d’étude Chasse et Pêche. La matinée du 13 novembre a été consacrée à une présentation comparative de la vènerie dans chaque pays, mettant en évidence l’adaptabilité des veneurs face aux évolutions sociologiques et à l’urbanisation croissante. L’après-midi a permis de débattre de quatre thèmes majeurs inscrits dans la Charter of the International Union of Hunting with Hounds : la préservation des races de chiens de vènerie, la richesse patrimoniale de la vènerie, les actions à mener auprès des acteurs institutionnels et associatifs, et le bien-être animal. La Fédération des Associations de Chasse Européenne, représentée par le docteur David Scallan, s’est également associée à ces discussions. Les deux journées suivantes se sont déroulées en Touraine, offrant aux participants l’occasion d’assister à des chasses traditionnelles : le vendredi, une chasse au chevreuil avec le Rallye Teillay, et le samedi, une chasse au cerf organisée par le Rallye Touraine en collaboration avec l’équipage Normand Piqu’Hardi, pour la Saint-Hubert. Ces trois jours ont permis aux veneurs de partager expériences et savoir-faire, tout en renforçant les liens internationaux et en projetant des perspectives prometteuses pour l’avenir de la vènerie. La prochaine réunion de l’IUHH se tiendra au Portugal, poursuivant ainsi la dynamique d’échanges et de coopération entre les veneurs du monde entier.
Le Prix de recherche constitue l'une de ses initiatives majeures, offrant aux lauréats une visibilité internationale. Le prix distingue les travaux contribuant à une meilleure compréhension de la gestion durable de la faune sauvage, qu’ils s’inscrivent dans les dimensions économiques, socioculturelles ou écologiques. Les recherches antérieures ont abordé des thématiques variées : gestion des habitats, éthique et histoire de la chasse, approche communautaire de la conservation, gestion durable des ressources halieutiques, ou encore coexistence entre humains et faune sauvage. Aligné sur le plan stratégique du CIC, le prix encourage particulièrement les projets soutenant le Cadre mondial pour la biodiversité. Sont notamment valorisés les sujets portant sur l’utilisation durable, les conflits homme-faune, la lutte contre l’extinction des espèces, la gestion des espèces envahissantes ou encore la contribution des espèces sauvages à la résilience des populations et des paysages. Le lauréat recevra un prix de 750 € et sera invité à présenter ses travaux à l’Assemblée générale 2026 du CIC, qui se tiendra à Vienne du 16 au 19 avril 2026. Le CIC prendra en charge les frais d'inscription, d’hébergement et de voyage préalablement approuvés. Cet événement rassemblera des représentants d’États, des scientifiques, des gestionnaires de terres et d’autres acteurs clés, offrant au gagnant une plateforme privilégiée pour diffuser sa recherche et échanger avec les leaders du secteur. Le concours est ouvert aux étudiants en licence, master ou doctorat âgés de moins de 35 ans, qui peuvent soumettre un projet inédit ou mis à jour. Les candidatures, rédigées en anglais et comprenant un résumé clair des objectifs, méthodes et conclusions, doivent tenir en 3 600 caractères maximum et comporter les informations institutionnelles du candidat. Les dossiers doivent être envoyés à : yo.research@cic-wildlife.org avec pour objet : Prix de recherche 2026 + Nom. Date limite : 18 janvier 2026. Les résultats seront communiqués fin février 2026.
Dans ce contexte, la chasse demeure l’outil principal de régulation, complétée par des mesures écologiques : restauration des habitats, retour progressif de prédateurs et diversification des essences. La gouvernance partagée entre forestiers, chasseurs, collectivités et acteurs locaux est ainsi indispensable pour concilier production de bois, conservation de la biodiversité et adaptation au changement climatique. La gestion durable implique également de maintenir des structures écologiques complexes : bois mort, clairières, sous-bois et mares forestières. Ces éléments accueillent une faune et une flore variées, garantes de la stabilité des écosystèmes. Les connexions paysagères (haies, trames vertes et bleues) permettent aux espèces de circuler et de s’adapter aux mutations climatiques. Sur le plan scientifique, la protection repose sur un suivi rigoureux des dynamiques écologiques : inventaires floristiques et fauniques, imagerie satellite, bio-indicateurs tels que lichens ou coléoptères saproxyliques. Ces données orientent la politique de conservation et les programmes de recherche, qui développent des solutions innovantes : sélection d’essences résistantes, restauration de forêts alluviales, renaturation des sols. Le cadre juridique complète ce dispositif : instruments internationaux et européens comme la Convention sur la diversité biologique, Natura 2000 ou la directive Habitats, et en France, le Code forestier et les pratiques de l’Office national des forêts (ONF), encadrent la gestion durable des forêts publiques et privées. Au-delà de la protection des écosystèmes, la biodiversité forestière rend d’importants services aux sociétés humaines : production de bois et de ressources alimentaires, régulation du climat et de l’eau, conservation du patrimoine culturel, espaces de loisirs et de sensibilisation. En ce sens, elle n’est pas seulement un patrimoine naturel mais un capital stratégique pour l’avenir, où la science, la gestion locale et l’engagement citoyen se rejoignent pour assurer la pérennité des forêts.
Soutenue depuis 2023 par l’Initiative Perpetual Planet de Rolex, ORKCA a déjà acquis et protégé plus de 160 000 hectares, dans la perspective de créer un vaste parc transfrontalier entre la Namibie et l’Afrique du Sud. Le fleuve Orange en serait la colonne vertébrale, reliant zones humides, savanes et terres arides. L’objectif est d’y réintroduire des espèces emblématiques (éléphants, hippopotames, guépards...) et de développer des activités cogérées avec les communautés : écotourisme, agriculture durable, artisanat. Le projet, unique par son ampleur, s’est construit dans des conditions extrêmes : sécheresses prolongées, isolement, lourdeurs administratives et résistances culturelles. « Nous avons introduit une autre vision de la conservation, fondée sur la coopération plutôt que sur l’exclusion », souligne Andreia Pawel. Malgré ces défis, ORKCA a déjà planté un million d’arbres indigènes et créé plus de 1 500 emplois. Une première translocation d’animaux sauvages (oryx, springboks, autruches) a récemment été menée avec le soutien de Rolex, afin d’observer la recolonisation progressive du territoire. L’ONG ambitionne désormais de porter sa surface protégée à un million d’hectares. Pour cela, elle mise sur une stratégie innovante de financement : les crédits biodiversité, qui permettent de valoriser la santé écologique d’un territoire et de vendre ces « crédits » à des acteurs engagés dans la compensation environnementale. Mais la réussite d’ORKCA repose avant tout sur un dialogue inédit avec les communautés Nama, longtemps marginalisées. Ces dernières siègent désormais au conseil consultatif de l’organisation et participent activement à la gouvernance du projet. Des programmes éducatifs visent à former les jeunes à la gestion durable, pour que la conservation devienne une source d’avenir.
L’association dénonce une pratique « cruelle et inefficace », estimant qu’elle ne règle pas durablement le problème et cause des souffrances inutiles aux animaux. L’association appelle la mairie à « mettre fin à ces tirs injustifiés » et à privilégier des alternatives éthiques, telles que la stérilisation ou la distribution de graines contraceptives, déjà expérimentées avec succès dans plusieurs villes françaises. De son côté, la municipalité justifie cette régulation par la nécessité de limiter les nuisances et les risques sanitaires liés à la prolifération des volatiles. L’association a adressé un courrier officiel au maire de Varilhes et envisage d’autres actions pour faire évoluer la politique municipale vers des méthodes non létales de gestion de la faune urbaine... mais n’a pas proposé ses services pour aider au nettoyage.
L’alerte a été donnée en fin de matinée, mobilisant rapidement les sapeurs-pompiers et l’hélicoptère Dragon 2B de la Sécurité civile. La victime a été évacuée vers le centre hospitalier de Corte, où elle a été prise en charge. Son pronostic vital n’est pas engagé, précisent les secours. Selon les premières informations recueillies par le maire de Ghisoni, Don Marc Albertini, le drame serait lié à un tir accidentel : l’un des chasseurs aurait déclenché son arme de manière non maîtrisée, atteignant par erreur son compagnon de chasse. Une enquête a été ouverte afin de déterminer avec précision les circonstances de ce tir et de vérifier le respect des règles de sécurité. Cet incident relance le débat sur la prudence nécessaire lors des chasses collectives, alors que plusieurs accidents similaires ont été signalés en France depuis le début de la saison...
Leur position s’appuie sur plusieurs considérations. Economique d’abord : les armuriers, fabricants de munitions, métallurgistes et artisans constituent une véritable filière d’excellence, représentant des milliers d’emplois dans les territoires ruraux. Une interdiction du plomb sans solution de remplacement viable reviendrait, selon eux, à sacrifier tout un savoir-faire au nom d’un principe de précaution mal compris.
La Fédération nationale des chasseurs (FNC) estime d’ailleurs que le coût de la conversion au « sans plomb » dépasserait le milliard d’euros. Sociale et culturelle ensuite : pour ces deux élus, la chasse symbolise un équilibre entre tradition et nature, et l’atteindre par des décisions technocratiques venues de Bruxelles témoigne d’un mépris envers les sept millions de chasseurs européens. Technique, enfin : les munitions à base d’acier, alternatives actuelles, sont plus dures, modifient la portée des tirs et augmentent les risques de ricochet ou de blessures inutiles pour le gibier. Cependant, si la critique des deux élus vise juste sur le fond, leur position souffre d’un certain manque de nuance. En dénonçant Bruxelles, ils évitent le cœur du débat : le plomb est-il réellement aussi nocif qu’on le prétend ? Les études sont nombreuses, mais leurs conclusions restent contradictoires. Le vrai enjeu n’est pas de refuser toute évolution, mais d’éviter de la subir sans discernement. Une transition raisonnée, fondée sur la recherche, l’expérimentation et l’accompagnement des acteurs de terrain, serait une voie plus juste. Rappelons que : - depuis le 15 février 2023, le plomb est interdit dans les zones humides selon la réglementation européenne ; - une interdiction généralisée à toutes les zones de chasse est envisagée, mais pas encore appliquée ;
Oui, les résultats ne sont pas encore à la hauteur des espérances. Mais quel projet écologique de long terme réussit du premier coup ? Faut-il rappeler que la réintroduction du bouquetin ou du gypaète barbu a connu, elle aussi, ses revers avant de devenir des succès exemplaires ? Les mêmes qui conspuent aujourd’hui le parc des Ballons des Vosges auraient sans doute crié à l’échec dès la première perte. C’est plus simple que d’apporter un peu d’aide sur le terrain. Et puisqu’il est question d’argent, remettons les chiffres à leur place : 200 000 € ont été investis pour tenter d’enrichir la nature en ramenant un oiseau emblématique de nos forêts. C’est peu, comparé aux dizaines de millions d’euros engloutis pour « gérer » les loups, comprendre indemniser les dégâts, entretenir la bureaucratie, et ruiner les éleveurs. Là, personne ne parle d’échec. Apparemment, quand un prédateur décime les troupeaux, cela s’appelle « biodiversité », mais quand on essaie de sauver un gallinacé forestier, c’est de « l’improvisation permanente ». Cherchez l’erreur ! Le tribunal administratif de Nancy, lui, a tranché : la réintroduction du grand tétras présente un intérêt général suffisant pour justifier sa poursuite. Ce jugement, les associations l’ont oublié aussi vite qu’elles comptent les cadavres. La conservation du grand tétras est un défi, pas une promenade de santé, et ce défi mérite d’être relevé. Ce projet n’est pas un fiasco. C’est une tentative courageuse de réparer un patrimoine naturel que d’autres ont laissé dépérir. Et si, au lieu d’espérer que le bateau coule, certains prenaient enfin une rame ? Peut-être que la nature, elle, s’en porterait mieux.