Le président de la FNC s’est adressé, le 31 décembre, aux chasseurs français, mettant en lumière plusieurs enjeux cruciaux pour la communauté cynégétique. Il a rappelé avec force l’importance de la sécurité dans la pratique de la chasse. Insistant sur la nécessité d’une vigilance constante pour prévenir les accidents, il a déclaré : « Une règle fondamentale doit primer sur toutes les autres : la sécurité, toujours la sécurité, rien que la sécurité ». Malgré les défis rencontrés, notamment ses revers électoraux, le président de la FNC a confirmé sa volonté de poursuivre son engagement à la tête de la FNC jusqu’à la fin de son mandat en 2028. Il a affirmé que sa motivation reste intacte pour défendre les intérêts des chasseurs et du monde rural. Puis, soulignant que la chasse s’inscrit dans une démarche d’évolution constante, il a mis en avant son rôle crucial dans la préservation de la biodiversité et l’équilibre des écosystèmes. Il a également dénoncé les « idéologies punitives » qui menacent les traditions rurales, s’inquiétant des tentatives de l’Union européenne de limiter certaines pratiques cynégétiques. Face aux attaques contre les chasses traditionnelles, le président de la FNC n’a pas mâché ses mots, qualifiant la situation de « scandaleuse ». Il a accusé la Commission européenne de mépriser les modes de vie ruraux et a promis de s’opposer fermement à ce qu’il considère comme un « harcèlement psychologique » orchestré par une élite technocratique. En conclusion, le président de la FNC a exhorté les chasseurs à faire preuve d’unité et de vigilance. Il les a encouragés à déclarer leurs prélèvements via l’application ChassAdapt et à promouvoir la chasse auprès du grand public. Il a affirmé : « Il n’y a pas de petite chasse ou de petits chasseurs. Il y a une chasse française, une et indivisible ».