" Je sonne de la trompe" par Sylvain Oudot et Guyaume Vollet

Destiné à l`apprentissage progressif de la technique pour la trompe en ré, cet ouvrage s’adresse aux apprenants, débutants ou moyens, ainsi qu’aux enseignants. Forts de leurs expériences respectives, les deux auteurs proposent un condensé de leur approche de l'enseignement de la trompe, complété par trois recueils d’études, d`exercices et de fanfares traditionnelles déjà disponibles dans la même édition « Tempo Music Club ». La méthode est d'autant plus profitable qu`elle s’enrichira des conseils avisés et personnalisés d’un professeur. Les phases successives d`apprentissage sont présentées en quatre chapitres qui correspondent à la chronologie d`enseignement : 1) la gestion de l’air ; 2) la diction et l’ornementation ; 3) l’expression ; 4) les pupitres. Comme le précisent les auteurs : « La rédaction de cet ouvrage se veut simple et efficace. Nous avons choisi de ne pas illustrer nos propos par des planches techniques ou anatomiques savantes, préférant orienter le lecteur vers des vidéos intéressantes dont les liens sont fournis en fin de recueil. Ce vecteur moderne de connaissances, utilisant l’animation 3D, présente l`avantage d’être à la fois explicite et ludique. Des exercices annexes ont été sélectionnés dans le but de susciter un « ressenti » chez l'apprenant. Ils peuvent être complétés par d`autres exercices, selon les recommandations des professeurs. Évidemment, la méthode devra être adaptée par le lecteur ou le pédagogue de façon appropriée pour l'élève, selon sa morphologie, ses capacités physiques et son niveau d’avancement dans l`apprentissage de l'instrument ».

 

Pour se procurer ce Traité de technique usuelle et Exercices pratiques : c'est ICI 

Jeux Olympiques : le 1er août, on parlera de cheval… et de chasse !

Dans son communiqué, la Société de Vénerie fait savoir que, le premier août prochain, la chasse à courre donnera de la voix devant le monde du sport en général, et celui du cheval en particulier. A l'occasion des épreuves équestres des Jeux Olympiques de Paris, le président de la Société de Vénerie, Pierre-François Prioux, a été invité à s'exprimer lors d'un colloque intitulé « Sports équestres : Jeux et enjeux ». En toile de fond, le château de Versailles et la conversion du cheval, du 17ème siècle au Jeux Olympiques de Paris 2024. Ainsi, avec le soutien du Fonds Vènerie, la vènerie française s'offre une tribune auprès des acteurs internationaux du monde du cheval, dont le cheval dit « de chasse » est l’une des disciplines de la Fédération Française d'Equitation (deuxième en nombre de licenciés), un allié majeur dans les confrontations actuelles avec nos détracteurs. Pratiquée depuis des siècles, la vénerie montée est devenue un sujet de controverse. Pourtant, les chevaux de sport qui sont élevés pour des disciplines équestres spécifiques, présentent des différences significatives dans leur entraînement, leur physique et leurs caractéristiques. Passant bien souvent du sport (quand ils n’ont pas toutes les qualités requises pour les compétitions) à la chasse, ce sont des milliers de chevaux qui échappent ainsi à une fin prématurée, ce que ne manquera pas de rappeler le président de la Société de Vénerie.

Les forêts tropicales plus menacées qu’on ne le pensait…

Lorsque des zones d'une forêt tropicale sont déboisées, les scientifiques observent que les arbres proches deviennent plus vulnérables. Ils parlent d'un « effet lisière » qui s'étend sur plus ou moins les 100 premiers mètres en bordure de la zone dégradée. Mais une équipe européenne propose aujourd'hui une mise à jour de cette distance, bien plus importante selon eux, puisque cet effet lisière peut se ressentir jusqu'à 1,5 kilomètre à l’intérieur de la forêt. De l'aveu même de ces chercheurs, ce résultat est tellement étonnant que certains de leurs collègues appellent à un peu de prudence quant à ces conclusions. En attendant, les chercheurs maintiennent que 18 % des forêts tropicales humides pourraient être concernées par l'effet lisière, soit 200 % de surface de forêt menacée en plus. Entre 1990 et 2021, environ 1/5e des forêts tropicales humides de la planète ont disparu, en grande partie à cause des activités humaines. En 2019, 10 % supplémentaires étaient dégradés, soit quelques 10 millions d’hectares, montrant des arbres, en lisière de toutes ces zones fragilisés et aux taux de mortalité plus élevés que les autres. Dans la revue Nature, l'équipe détaille comment elle a combiné des données issues de la Station spatiale internationale (ISS) et des satellites Landsat, pour estimer la hauteur des canopées ainsi que la quantité de biomasse. Ces deux mesures sont des marqueurs importants de santé et de maturité d'une forêt. Partant de là, les chercheurs ont mesuré les distances à partir de la lisière auxquelles la hauteur de la forêt atteint 95 % de la hauteur d'une forêt tropicale humide non perturbée.  

Chasseurs de petit gibier : vers une fédération nationale ?

Face aux défis environnementaux, une nouvelle initiative nationale voit le jour : la création de l’Union Nationale des Chasseurs de Petit Gibier (UNCPG), qui a pour vocation de réunir sous cette bannière les associations départementales des chasseurs de petit gibier (ADCPG). Cette nouvelle fédération entend jouer un rôle capital et appelle à un effort collectif pour inverser la tendance, et restaurer la petite faune sauvage dans la campagne française. Pour ses membres, la raréfaction du petit gibier n’est pas une fatalité, et en créant cette entité nationale, entend agir pour la chasse et la biodiversité. Dans sa profession de foi, l’UNCPG déclare : « Si les associations de protection animale condamnent toujours la chasse, elles oublient un peu vite que les chasseurs sont bien souvent les seuls à se soucier véritablement de la bonne santé des espèces qu’ils chassent. À travers des initiatives comme celles de l’UNCPG, les chasseurs démontrent leur engagement pour une gestion responsable et durable de la faune, contribuant ainsi à la préservation des écosystèmes naturels et à la richesse de notre biodiversité… Face à cette situation préoccupante, les populations de petits gibiers, autrefois abondantes, sont aujourd’hui en déclin dans de nombreuses régions françaises, et si certaines espèces parviennent à maintenir leurs effectifs, voire à les augmenter, d’autres sont en diminution constante, en danger de disparition ou déjà quasi disparues… L’UNCPG vise à fédérer les efforts des ADCPG en mutualisant les expériences de terrain, les études scientifiques, et en devenant un espace de réflexion, de dialogue et d’action… ». Pour plus d’informations, vous pouvez contacter l’UNCPG à l’adresse suivante : 5, place de la Chaume 03420 Marcillat-en-Combraille, ou par mail : uncpg@orange.fr.

Faut-il ré-ensauvager la nature dans les villes ?

L’ensauvagement urbain, appelé aussi « urban wilding », consiste à augmenter l’autonomie des processus écologiques et des écosystèmes, en promouvant des espaces urbains avec un minimum d’interventions humaines de plantation et de maintenance, jusque-là appliqué dans des milieux de déprise agricole ou à faible population. Simon Chollet,  maître de conférences à l’Université de Rennes, membre du laboratoire Ecobio (Université de Rennes/CNRS), et Sébastien Bonthoux, maître de conférences à l’INSA Centre Val de Loire, proposent aujourd’hui d’étendre ce concept d’ensauvagement aux milieux très anthropisés que sont les villes. Il peut se décliner sur des espaces urbains de toutes tailles et aux usages contrastés, allant de la fissure de trottoir à la forêt non gérée, en passant par les friches, les zones de jardins particuliers ou les parcs publics, avec des interventions minimales. Pour évaluer les bénéfices, et les conditions sous lesquelles il peut se développer, les deux chercheurs ont synthétisé un large échantillon scientifique interdisciplinaire, soit plus de 270 articles. Ils ont ainsi identifié les mécanismes écologiques à travers lesquels l’ensauvagement promeut la biodiversité urbaine, évalué l’attitude des citadins à l’égard des espaces sauvages urbains, et analysé l’intégration de l’approche d’ensauvagement dans la fabrique de la ville…

[ LIRE LA SUITE... ]

Soudan : la plus grande migration de mammifères terrestres livre ses secrets

En s’appuyant sur des observations aériennes de zones encore jamais étudiées, des dizaines de milliers de photos et le suivi de plus de 250 animaux équipés de colliers de géolocalisation, la Wildlife Conservation Society a révélé la présence d’environ 6 millions d’antilopes sur une superficie de 120 000 kilomètres carrés, soit un peu plus que la surface de la Bulgarie. C’est presque cinq fois plus que la précédente estimation réalisée en 2007, qui faisait état de la présence de 1,3 million d’individus. « On savait qu’il y avait une migration majeure dans cette région, mais on manquait de données pour quantifier le phénomène » a expliqué le vétérinaire Philippe Chardo, qui précise : « Comme chaque année, une immense migration d’antilopes prend place entre la rive est du Nil Blanc et l’Ethiopie, les animaux étant forcés de se déplacer pour échapper à la saison des pluies qui inonde la zone humide du sud… ». Cette première étude aérienne, qui complète ainsi les connaissances de la faune du Soudan sud, a été publiée fin juin par l’ONG « African Parks », qui gère les parcs nationaux de Boma et de Badingilo, dans le sud-est du Soudan sud, pour le compte du gouvernement. Mais tout n’est pas si rose, puisque les animaux sauvages de cette région à la riche biodiversité, sous la pression de la démographie humaine qui explose, sont aussi de plus en plus braconnés,  piégés entre les groupes armés, les orpailleurs et la famine des habitants…

Turbulences en vue…

Ça y est ! Les élections sont passées, mais les séquelles de ce bouleversement risquent de durer un certain temps. La fin de l’année sera probablement riche en rebondissements et règlements de compte, et dans ce domaine, la chasse, une fois de plus, en subira le contrecoup. Un premier constat s’impose : nous n’avons plus, en face de nous, que des adversaires, dont les plus farouches ne souhaitent que notre disparition, et, pour nous défendre, encore un peu moins de supporters. Certes, la gauche a poussé les murs de son « Nouveau Front populaire », bâti à la hâte au lendemain de la dissolution, mais aux fondations fragiles. Ce cartel électoral s’est étendu entre les deux tours au bloc macroniste, avec ce même objectif : battre le « Rassemblement national », quoi qu’il en coûte, et force est de constater que, malgré l’usure du temps, le fameux « front républicain » s’est reformé sans difficulté ou presque. Les 306 triangulaires prévues à l’issue du premier tour ont été réduites à seulement 89, avec les résultats que l’on sait… Maintenant, avec la gauche au pouvoir, si toutefois elle peut légiférer comme elle le souhaite, et de ce côté-là rien n’est encore cadré, l'avenir de la chasse pourra varier en fonction des politiques spécifiques mises en place, et les priorités du gouvernement et de ses alliés, en matière de conservation de la faune et de la gestion des espaces naturels. Traditionnellement, les partis politiques de gauche tendent à être plus enclins à soutenir des mesures de protection de l'environnement et de bien-être animal. Cela pourrait donc se traduire par une régulation plus stricte de la chasse, notamment en ce qui concerne les espèces menacées, ou la chasse pratiquée pour le loisir plutôt que pour la gestion des populations. Cependant, il est important de noter que la politique environnementale n'est pas monolithique au sein des partis de gauche. Espérons donc qu’il y aura des nuances et des compromis, en fonction des différentes factions au sein des ministères, des pressions des groupes d'intérêt, et des considérations économiques et sociales. Et si nous résistons aussi longtemps que nos adversaires tiendront les rênes du pouvoir, nous aurons une petite chance de nous en sortir…

Personnels de l'OFB et des Parcs nationaux : à la mode du haut en bas...

L'arrêté ministériel, qui précise les tenues que doivent porter, dans l’exercice de leur fonction, les agents commissionnés et assermentés de l’OFB et des Parcs nationaux, a été publié au Journal Officiel. Il entrera en vigueur le premier septembre prochain :

 

Article 1

Tenue de cérémonie :

- Personnel féminin : veste, jupe ou pantalon et tricorne, de teinte grise, chemisier de couleur blanche, chaussures de ville ou escarpins noirs, collant uni sombre et gants noirs.

- Personnel masculin : veste, pantalon et képi, de teinte grise, chemise de couleur blanche, cravate, chaussures de ville, socquettes et gants noirs.

Pour le personnel affecté en outre-mer, la veste, le pantalon ou la jupe, la chemise ou le chemisier, les socquettes, les chaussures de ville ou les escarpins sont de couleur blanche.

Tenue de terrain et de représentation :

La composition de la tenue de terrain et de représentation est fixée par le directeur général et les directeurs de chaque établissement public, au sein d'un ensemble de vêtements définis conjointement par eux au niveau national.

Les modalités du port des tenues sont définies par le directeur général et les directeurs de chaque établissement public.

 

Article 2

Lorsqu'ils sont commissionnés et assermentés, les agents portent dans l'exercice de leurs missions sur leur tenue la plaque émaillée ou l'écusson de leur établissement d'affectation ainsi que la plaque de police et les insignes de leur fonction.

 

Article 3

Les insignes de fonction sont de couleur argent et portés soit sur des pattes d'épaule ou sur des galons de poitrine de couleur grise. Les insignes portés sur le képi et le tricorne sont les suivants : fausse jugulaire argent (pour le képi), soutache argent à fil gris en nombre identique à celui des insignes de fonction, nœud à la hongroise argent pour les agents ayant une fonction d'encadrement. Sur le devant, un insigne réglementaire représentant la plaque « Police Environnement » sera présent.

 

Article 4

Les insignes de fonction, pour les agents n'exerçant pas d'encadrement, sont définis selon les modalités suivantes :

- Au sein de l'Office français de la biodiversité : - agent stagiaire : un galon droit argent avec un liseré noir à chaque extrémité ; - agent de service de police ou de service connaissances national, régional ou interrégional et départemental ou interdépartemental : un galon droit argent.

- Au sein des établissements publics des parcs nationaux : - garde moniteur stagiaire : un galon droit argent avec un liseré noir à chaque extrémité ; - garde moniteur : un galon droit argent.

 

Article 5

Les insignes de fonction, pour les agents encadrant des personnels commissionnés et assermentés, sont définis selon les modalités suivantes :

Au sein de l'Office français de la biodiversité :

- deux galons droits argent : conservateur de réserve, chef d'unité de service départemental ou interdépartemental, de parc national marin, d'unité spécialisée migrateurs, chef de brigade mobile d'intervention, chef de brigade adjoint de la direction des grands prédateurs terrestres.

- trois galons droits argent : chef de service adjoint national, régional ou interrégional, départemental ou interdépartemental, chef de brigade de inspecteurs du permis de chasser, chargé de recherche, chargé de mission de recherche, chef de brigade de la direction des grands prédateurs terrestres.

- quatre galons droits argent : directeur adjoint de parc national marin, chef de service national, régional ou interrégional, départemental ou interdépartemental, responsable national, chef de pôle des brigades mobiles d'intervention, chef de service de parc national marin, chef d'unité spécialisée migrateurs.

- cinq galons droits panachés argent et or, le deuxième et le quatrième galon étant de couleur or : directeur adjoint, directeur régional ou interrégional adjoint, directeur délégué de parc national marin, chargé de mission à la direction de l'évaluation et de la transformation, chargé de mission à l'inspection santé et sécurité au travail.

- cinq galons droits argent : directeur, directeur régional ou interrégional, délégué mer.

- deux étoiles argent : directeur général délégué, directeur général adjoint.

- trois étoiles argent : directeur général.

Au sein des établissements publics des parcs nationaux :

- deux galons droits argent : adjoint chef de secteur territorial, technicien d'encadrement en matière de police de l'environnement.

- trois galons droits argent : chef de secteur territorial, chef de service adjoint coordonnateur des missions de police.

- quatre galons droits argent : délégué à l'action territoriale, chef de service coordonnateur des missions de police.

- cinq galons panachés argent et or, le deuxième et le quatrième galon étant de couleur or : directeur adjoint de parc national.

- cinq galons droits argent : directeur de parc national.

Afrique du Sud : la viande de brousse à la conquête des marchés…

Des carcasses d’impalas, de koudous et de gnous suspendus à un rail d’abattoir attendent d’être transformées en steaks, saucisses et burgers… « Nous voulons ajouter une dimension à nos assiettes en proposant de la viande de gibier biologique » a expliqué Khorommbi Matibe, responsable « économie de la biodiversité » au ministère de l’Environnement sud-africain. Le but, pour sauver la faune sauvage et aider à sa conservation, étant de développer un secteur créateur d’emplois, et de fait, par ceux qui en bénéficient de protéger leurs revenus, c’est-à-dire la faune sauvage, intelligemment et efficacement gérée. Destination privilégiée du tourisme animalier, cynégétique et photographique, l’Afrique du Sud produit actuellement 60 000 tonnes de viande de gibier par an, mais seule une petite partie (environ 10%, dont 5% partent à l’exportation) finit dans les boucheries et supermarchés. C’est dire que, selon le gouvernement, 90% de cette ressource naturelle sont chassés et consommés de manière informelle. En 2022, un peu plus de 3 000 tonnes d’autruches, de crocodiles et de zèbres ont été expédiées vers l’Union européenne, la Chine et les Emirats arabes unis. En mars dernier, le gouvernement sud-africain a indiqué vouloir booster le secteur, qui, de 225 millions d’€ en 2020, passerait à 1,3 milliard d’€ à l’horizon 2035. Prenant à contrepied les « protecteurs des animaux » qui ne font qu’aggraver la situation, l’Afrique du Sud a développé, de longue date, une approche de la conservation fondée sur l’idée que les fermiers sont plus enclins à s’occuper de la faune sauvage s’ils peuvent en tirer profit. Le fameux « si ça paie, ça reste… » étant de plus en plus à l’ordre du jour, les effets secondaires, non visibles, sont bénéfiques pour la planète car pour nourrir le gibier, pas besoin de défricher ni de déboiser, et il rejette beaucoup moins de méthane que le bétail, source importante d’émissions de gaz à effet de serre. « Le nombre d’animaux sauvages est passé d’environ 500 000 dans les années 1960, à plus de 20 millions aujourd’hui… » a rappelé  Khorommbi Matibe.

Les migrateurs dans la ligne de mire des écolos, et les chiens... dans le collimateur !

Dans un communiqué de la FNC, signé par le président démissionnaire (ce qui montre que rien n’a bougé au sein de la Fédération nationale), nous apprenons que, à Bruxelles : « un sous-groupe d’experts appelé Task Force for Recovery of Birds (TRFB) examine la durabilité de la chasse des oiseaux migrateurs sous l’angle scientifique, au sein d’une commission appelée NADEG. Dans cette réunion « d’experts » (?), les chasseurs sont représentés par la FACE et la France par un membre du Ministère. Il résulte de cette réunion du 28 juin que, sur les 15 espèces, quatre canards sont pointés du doigt : le fuligule milouin, le canard siffleur, et pour l’année prochaine le canard souchet et le canard pilet… ». Suit la litanie de l’argumentation maintes fois entendue dans les dossiers des chasses traditionnelles, dont on sait comment elles ont été enterrées : « la FNC suit ce dossier en priorité. L’engagement de nos partenaires scientifiques comme OMPO et ISNEA ainsi que l’effort des fédérations et des associations cynégétiques pour récolter des données sur le terrain prend tout son sens (...) A l’inverse, je ne peux que déplorer que les analyses scientifiques de ce travail aient été réalisées par l’Office français de la biodiversité, notre partenaire historique et naturel, sans qu’aucun échange avec le monde cynégétique n’ait eu lieu » a déclaré Willy Schraen qui ajoutait…

[ LIRE LA SUITE... ]

Les faits divers de la semaine

- Aisne : mardi dernier, vers 23 heures, une automobiliste qui se dirigeait vers Soissons a percuté un sanglier, sur la D1 dans la côte du Banc-de-Pierre. Alertés, les pompiers du centre de secours d’Anizy-le-Château se sont rapidement rendus sur place pour prendre en charge la Soissonnaise de 29 ans. Heureusement, plus de peur que de mal, et si la conductrice s’en sort indemne, son véhicule devra cependant passer par la case carrosserie. Les gendarmes de la communauté de brigade de Coucy/Anizy ont procédé aux constatations.

 

- Côte d’Or : au terme de l’examen des candidatures au niveau mondial, le jury a validé la labellisation de la Réserve naturelle régionale (RNR) du Val Suzon, qui devient donc la première « Réserve naturelle régionale et Forêt d'Exception® de France » inscrite sur la Liste verte de l’UICN. Riche de ses 2 980 hectares, la RNR du Val Suzon constitue la plus vaste réserve naturelle de Bourgogne-Franche-Comté, composée de six forêts relevant du régime forestier et de quelques propriétés privées (moins de 1 % de la surface). Proche de Dijon, elle est également labellisée « Forêt d’Exception® », une reconnaissance internationale qui vient consacrer les efforts de l’ONF et des partenaires impliqués dans la préservation de la biodiversité et la gestion durable de ce site exceptionnel.

 

- Dordogne : le 29 juin, les sapeurs-pompiers de Sarlat sont intervenus dans le hameau du Bouscot, à Saint-Cybranet, en Périgord noir, pour secourir un cerf empêtré dans une clôture électrique. L’animal a été anesthésié par un vétérinaire sapeur-pompier, afin de faciliter sa libération. Sous surveillance jusqu’à son réveil, l’animal a ensuite regagnée la forêt proche.

 

- Dordogne encore : un accident de la route est survenu dimanche 30 juin 2024 au soir sur l’autoroute en Dordogne, à la hauteur de la commune de Saint-Médard-de-Mussidan, où une automobiliste a percuté le parapet de la voie rapide en essayant d’éviter un sanglier. La conductrice et sa fille âgée de 16 ans ont été grièvement blessées dans le choc. Quant au père de famille, il a été légèrement atteint. Au total, 18 sapeurs-pompiers ont été mobilisés sur place, et les trois victimes ont été transportées à l’hôpital de Bergerac.

 

- Drôme : huit ans après son envol en forme de fugue, « Tequila », une femelle perroquet gris du Gabon, a été retrouvée le mardi 25 juin, 8 ans après son départ. Cela a commencé à Marseillan (Hérault), en 2016, quand l’animal a disparu du domicile de sa propriétaire. C'est finalement Marie-Aurélie qui a retrouvé l'animal, plusieurs centaines de kilomètres plus loin. « On a sonné chez moi et quelqu’un m’a dit : votre perroquet est dehors. Mais comme je n’ai pas de perroquet on s’est mis en quête de son propriétaire, retrouvé dans les archives de l'unique éleveur de perroquets de la région, situé à Romans-sur-Isère, et qui s’est souvenu avoir vendu l’oiseau à un client en 2016 »…

[ LIRE LA SUITE... ]

La quille… pour un chêne de la forêt domaniale de Bellême

C’est grâce à la sylviculture menée par plusieurs générations de forestiers de l’ONF, dans une forêt exceptionnelle, que l’association « La Mora » a pu démarrer la construction de Mora II, réplique du bateau de Guillaume le Conquérant, dont l’objectif est de le mettre à l’eau en 2030. C’est donc un chantier de six ans qui va mobiliser toutes les compétences nécessaires pour réaliser l’ouvrage, selon les méthodes et techniques du Moyen-Âge. Les co-traitants (Ateliers Desmonts et Chantier Naval Bernard) sont à l’œuvre pour la construction du bâtiment, et ont sollicité l’ONF pour trouver la perle rare : le chêne dans lequel sera élaborée la quille du bâtiment. Après une demi-journée de prospection en forêt domaniale de Bellême (Orne), charpentiers et forestiers ont fait le choix d’un chêne de la parcelle 50. Coupé en février dernier, il a été transporté à l’atelier de construction situé à Honfleur. Deux mois ont été nécessaires aux charpentiers, avec des répliques d’outils du Moyen-Âge, pour réaliser la quille de 21 mètres de longueur, dans un chêne sessile aux qualités exceptionnelles : 40 mètres de hauteur, 23 mètres de grume, 90 cm de diamètre. Mais, rassure l’ONF : « Ce chêne n’a pas été coupé pour la circonstance. Tout au long de sa vie, la forêt est cultivée et exploitée pour répondre à nos besoins en bois. Tous les 8 à 15 ans, le forestier coupe quelques arbres pour prélever le bois nécessaire, tout en continuant à cultiver les arbres restants pour qu’ils grossissent et grandissent. Cette opération a lieu jusqu’au stade final qui consiste, avant que les arbres ne soient trop vieux et dégradés, à assurer la génération suivante. Le chêne de la Mora a donc été coupé dans une parcelle arrivée à ce dernier stade de vie. Il laisse derrière lui un tapis de jeunes semis de chêne… »

[ LIRE LA SUITE... ]

La violoncelliste Olivia Gay en concert dans sept Forêts d’Exception®

Déterminée à agir en tant qu’artiste et citoyenne, Olivia Gay, violoncelliste au parcours déjà marqué par trois albums, souhaite sensibiliser le plus grand nombre à la nécessité de préserver la forêt. Profondément marquée par les méga-feux de 2022 en Gironde, elle s’est rapprochée du fonds de dotation ONF-Agir pour la forêt, dont elle est devenue l’ambassadrice. Ainsi, elle développe des actions de sensibilisation originales, qui favorisent la transmission de connaissances sur la forêt tout en offrant au public une expérience sensible et inédite. Ambassadrice d’ONF-Agir pour la forêt, Olivia Gay propose donc une série de concerts gratuits dans des Forêts d’Exception® tout au long de l’été. « Se rendre au cœur de la forêt pour jouer est comme une évidence. On se retrouve au milieu des arbres, des oiseaux, du vent, en présence des éléments qui ont inspiré les compositeurs. Mon instrument, lui-même en bois, s’inscrit logiquement dans ce paysage » explique-t-elle. Conçu comme une expérience complète, entre savoir et plaisir sensoriel, le programme se compose de trois parties :

- une visite guidée de la forêt avec un forestier de l’ONF, afin de mieux comprendre l’environnement et les caractéristiques d’une Forêt d’Exception® ;

- l’intervention d’un luthier local qui explique en quoi la forêt est primordiale pour son activité ;

- un concert acoustique, en plein air, au cœur de la forêt. En duo avec un pianiste, Olivia Gay interprétera des œuvres classiques et contemporaines, inspirées par la nature, d’Anton Dvorak, Gabriel Fauré, Maurice Ravel, Robert Schumann…

 

Dates et lieux des concerts en Forêts d'Exception®

- Vendredi 19 juillet : Forêt de Val Suzon (Côte d’Or)

- Jeudi 25 juillet : Forêt de Verdun (Meuse)

- Vendredi 26 juillet : Forêt domaniale de Haguenau (Bas-Rhin)

- Vendredi 9 août : Forêt de Bercé (Sarthe)

- Dimanche 18 août : Forêt de Boscodon (Hautes Alpes)

- Samedi 31 août : Forêt de Tronçais (Allier)

- Samedi 7 septembre : Forêt de l'Aigoual (Gard)

 

Pour en savoir plus, c'est ICI