Le Petit Journal de deux indissociables: la chasse et l'environnement - Gite Colombey les Deux Eglises : Chez Papé et Mita

Demain, Journée mondiale des blaireaux et de la vénerie sous terre

Demain, jeudi 15 mai, la FDC de Haute-Vienne invite tous les veneurs, tous les sympathisants et leurs chiens, à Limoges, pour défendre la vénerie sous terre du blaireau, que l’on recommence à voir enfin comme une chasse utile et indispensable. L’évènement, qui se veut militant, commencera à 10h30, devant la Maison de la Nature, 10 Allée de la Biodiversité, à Limoges. Suivront à 11 heures : les prises de paroles en soutien de la vénerie sous terre ; à 12 heures : le casse-croûte en plein air tiré du sac ; à 14 heures : le cortège itinérant qui partira du Champ de Juillet, puis se rendra devant le Tribunal administratif, la préfecture et l’Avenue de la Libération. La vénerie sous terre, méthode traditionnelle de chasse impliquant des chiens spécialement formés, offre plusieurs avantages. Elle permet un contrôle ciblé et efficace de la population de blaireaux, sans les effets négatifs souvent associés à d'autres méthodes. De plus, cette pratique respecte les cycles naturels et contribue à maintenir l'équilibre écologique. Rappelons que les blaireaux appartenant à la famille des Mustélidés, sont souvent perçus comme à la fois charmants et problématiques dans le contexte agricole, où leur présence peut engendrer des dommages significatifs aux cultures, ce qui pose un défi majeur : la nécessité et l'utilité de réguler les populations...

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Nantes accueille les Journées Nationales des Groupements Techniques Vétérinaires (JNGTV)

Nantes accueille, à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 16 mai, un événement d'envergure avec la tenue des Journées Nationales des Groupements Techniques Vétérinaires (JNGTV), simultanément au congrès du Collège européen de buiatrie. Cet événement promet une expérience enrichie grâce à un programme exhaustif comprenant une diversité de conférences et d'interventions sur des sujets d'actualité. La participation d'experts internationaux permettra d'explorer de nouvelles perspectives et de partager des expériences variées, ce qui en fait un rendez-vous indispensable pour les professionnels du domaine vétérinaire. Les JNGTV s'annoncent comme une plateforme idéale pour discuter des avancées scientifiques et techniques les plus récentes. Des thèmes allant de la médecine préventive à la gestion des maladies émergentes seront abordés, fournissant aux participants des connaissances précieuses et des outils pratiques pour améliorer leurs pratiques quotidiennes. En parallèle des sessions académiques, des ateliers interactifs permettront aux vétérinaires de se former sur les dernières technologies et approches diagnostiques. Outre l'aspect scientifique, les JNGTV offriront également des moments de convivialité essentiels à la création de réseaux professionnels solides. Une soirée spéciale est prévue pour favoriser les échanges informels et renforcer les liens entre les participants dans une atmosphère détendue mais propice aux discussions stratégiques et à l'échange d'idées novatrices.

Demain, le Parlement européen se prononcera sur la traçabilité des chiens (et des chats...)

La législation de l’Union européenne concernant les chiens (et les chats) demeure fragmentée, laissant chaque État membre appliquer ses propres règles. Cette diversité crée des disparités, trop facilement exploitables par le commerce illégal. Pour combler cette lacune, la Commission européenne a proposé, en décembre 2023, un projet de règlement visant à instaurer des normes minimales harmonisées à l’échelle de l’UE. L’objectif principal est d’améliorer de manière significative les conditions de vie de ces animaux dans les élevages, les points de vente et les refuges. Le Conseil de l’Union européenne a ensuite émis sa propre version du texte en juin 2024, marquant ainsi une avancée significative dans le processus législatif. Puis les membres du Parlement européen se sont engagés dans la révision finale du texte, qui sera présenté demain, et suivi, en juin prochain, du vote en session plénière. Dans le texte, devrait apparaitre l’identification systématique et l’enregistrement de tous les chiens et chats européens, dans une base de données commune, et la création d’un système de vérification des annonces de vente en ligne intégré aux plateformes, ainsi que l’interconnexion des bases de données nationales afin de renforcer la traçabilité des animaux. Un autre point concerne l’interdiction des colliers de dressage coercitifs, tels que les colliers électriques, déjà bannis par certains pays européens.

Dispositif d'aide au renouvellement forestier

Dans le cadre de la « Planification écologique France Nation Verte », le dispositif d’aides au renouvellement forestier est ouvert depuis novembre 2024, sous la forme d’un guichet pérenne. Il prend la suite des dispositifs « France Relance » et « France 2030 ». Ce dispositif d’aides permet d’accompagner l’adaptation des forêts françaises au changement climatique. Il contribue à la restauration du puits de carbone forestier national et à l’alimentation en bois de notre économie, afin de la rendre plus renouvelable et décarbonée. Il s’agit aussi de pérenniser les multiples services écosystémiques rendus par la forêt, de préserver les habitats pour la biodiversité et de s’inscrire dans une gestion durable et multifonctionnelle des forêts. Il vise en particulier à aider financièrement les propriétaires forestiers, publics et privés, à renouveler, enrichir et améliorer leurs forêts, afin de garantir la résilience des écosystèmes forestiers dans le contexte du changement climatique, à partir de trois volets d’action que compte le dispositif :

- la reconstitution des peuplements sinistrés par des phénomènes abiotiques comme les incendies, la sécheresse, la grêle ou encore les tempêtes, ou par des phénomènes biotiques (hors dégâts d’espèces chassables), dont les scolytes, ainsi que les échecs de plantation ;

- l’adaptation des peuplements vulnérables et/ou dépérissants face au changement climatique ;

- l’amélioration, l’enrichissement ou la conversion de peuplements forestiers pauvres ou présentant des conditions d’exploitation difficiles.

Le dépôt du dossier sera réalisé sur la plateforme dématérialisée « CartoGIP ». Le demandeur devra au préalable solliciter auprès du GIP ATGeRi un identifiant d’authentification ainsi qu’un code d’accès à l’adresse : francenationverte.contact@gipatgeri.fr

Pesticides : médecins et scientifiques dénoncent la réintroduction de substances nocives

Plus de mille chercheurs, médecins et soignants ont conjointement adressé une lettre ouverte aux ministres de la Santé, de l'Agriculture, du Travail et de l'Environnement, le 5 mai dernier. Cette lettre, co-signée par des organisations telles que « Médecins du Monde » et « Alerte des médecins sur les pesticides », s'insurge contre la proposition de loi du sénateur Laurent Duplomb qui suggère de réintroduire des pesticides interdits depuis plusieurs années. Au cœur de la controverse se trouve la création envisagée d'un « comité d'orientation pour la protection des cultures » qui aurait le pouvoir de prioriser des pesticides considérés comme indispensables sans alternatives viables, contournant ainsi l'avis scientifique de l'Anses qui, depuis 2015, supervise rigoureusement ce processus dans un cadre scientifique et éthique strict. Les signataires craignent que cette initiative ne compromette l'indépendance de l'évaluation des risques pour la santé, associés à ces substances. La proposition de loi, discutée en commission du développement durable à l'Assemblée nationale, a déjà suscité une réaction sans précédent de la part du directeur général de l'Anses, Benoît Vallet, qui a averti qu'une adoption en l'état entraînerait sa démission. Cette perspective, selon les signataires, représente une menace sérieuse pour la place de l'expertise scientifique dans le processus d'autorisation des pesticides en France, dont les néonicotinoïdes destructeurs des abeilles, et interdits en France depuis 2016. Après les sénateurs, ce sont les députés qui ont planché sur cette proposition de loi Duplomb, mardi et mercredi dernier. Sur 492 amendements déposés, 80 ont été adoptés par les députés et plusieurs mesures phares ont été retoquées, vidant de sa substance une partie de la proposition de loi. Mais cela devra encore être confirmé dans l’hémicycle de l’Assemblée, à partir du 26 mai prochain. Parmi les mesures mises sur la touche, il y a celle qui concerne le déploiement des « mégabassines », ces retenues d’eau destinées au stockage en vue d’une utilisation agricole. La majorité des députés de la commission ont approuvé l’amendement CD308  posant le principe d’un moratoire sur leur déploiement futur, et ce pour une durée de dix ans. (... il est instauré un moratoire suspendant la délivrance des autorisations pour la construction de méga-bassines tel que prévu par les articles L. 214-1 et suivants du code de l’environnement...).

La semaine en bref...ǰ

Ardèche : dimanche prochain, 18 mai, Bourg-Saint-Andéol se transformera en un véritable sanctuaire de la nature et de la tradition avec la tenue de la Fête de la chasse et de la nature, organisée par l’ACCA communale. Nichée au cœur de la majestueuse forêt du Laoul, cette journée promet une expérience immersive au sein de l'Ardèche sauvage. Dès 10 heures, le site de la maison forestière accueillera les visiteurs dans ce cadre enchanteur de 2000 hectares, réputé pour ses légendes et ses mystères. Parmi les animations : spectacle équestre, tir à l’arc, trompes de chasse, chiens, expositions, marché des producteurs locaux, etc... Buvette et restauration contribueront à la convivialité, dans une ambiance chaleureuse. Cette journée sera aussi un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui souhaitent explorer la richesse naturelle et culturelle de l'Ardèche.

 

- Ariège : depuis début mai, les attaques d’ours se multiplient. A Ustou, un village du Couserans, l'ours a ciblé des brebis dans la nuit du 2 au 3 mai, tuant un bélier reproducteur. Le problème est que ces attaques surviennent avant même que les troupeaux ne montent en estive, une situation inhabituelle qui intensifie les préoccupations. Quelques jours plus tôt, à Ossèze, trois bêtes ont été tuées sur des prés escarpés, suivis par une nouvelle attaque au Cagaloup où une brebis a été mangée et d'autres ont disparu. Les mesures de protection actuelles, principalement basées sur l'usage de chiens de troupeau, sont insuffisantes dans ces zones à fort passage touristique comme le GR10, ce qui pourrait causer d’autres problèmes avec les randonneurs... à moins de leur interdire d’aller en montagne là où peut y avoir des ours.

 

- Aveyron : comme l’an dernier, les chasseurs de Prades-d’Aubrac ont renouvelé leur belle initiative : offrir un repas aux participants d’une course d’orientation. Ils ont donc cuisiné un savoureux civet de biche accompagné d’aligot pour les 200 coureurs venus arpenter les paysages de l’Aubrac. Si les chasseurs n’ont pas pris le départ, ils ont incontestablement remporté tous les suffrages côté convivialité. Leur contribution a été unanimement saluée, renforçant l’image d’un partenariat réussi entre sportifs et chasseurs. Cette belle entente s’est illustrée aussi à travers l’implication de Benoît Mouysset, président du Comité départemental de course d’orientation, et de François Naudan, président de la société de chasse locale, qui ont chacun œuvré avec brio dans leur domaine...

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Chasse à la palombe : le Sud-Ouest mobilisé face à Bruxelles

Le mercredi 7 mai, les représentants des cinq FDC du Gers, de la Gironde, des Landes, du Lot-et-Garonne et des Pyrénées-Atlantiques, accompagnés de parlementaires locaux, étaient reçus par Agnès Pannier-Runacher, au ministère de l’Environnement, à Paris. A l’ordre du jour, la préservation de la chasse traditionnelle à la palombe. Cette réunion faisait suite à une procédure initiée par la Commission européenne depuis 2019, accusant les méthodes de chasse traditionnelles de ne pas respecter la directive « Oiseaux ». En février dernier, faute de justifications suffisantes fournies par la France, la Commission menaçait de porter l'affaire devant la Cour de justice de l'Union européenne. Les chasseurs, soutenus par leurs parlementaires, ont donc intensifié leurs efforts pour éviter ce cheminement défavorable. Les cinq FDC ont communiqué leur engagement à fournir rapidement les réponses demandées par la Commission, grâce à un mémorandum élaboré avec l'appui de la FNC, et la ministre s'est engagée à transmettre ces éléments dès que le dossier sera finalisé, en promettant une action prompte pour désamorcer la procédure judiciaire imminente. Bien que les fédérations saluent l'implication récente des services de l'État, elles restent vigilantes quant à la nécessité d'une action décisive du gouvernement pour sauver cette pratique de chasse traditionnelle. Elles affirment que les méthodes utilisées, telles que la chasse en palombière, aux pantes et aux pantières, respectent les exigences de la Directive européenne en matière de conservation des oiseaux sauvages. Elles soulignent également l'importance patrimoniale et socioculturelle de cette forme de chasse régionale, qui bénéficie d'un statut de conservation élevé, selon la Convention de Berne. Les chasseurs insistent sur la nécessité de maintenir cette activité de manière sélective et contrôlée, soulignant que les prélèvements sont minimes par rapport à la mortalité naturelle des palombes. En outre, ils mentionnent les dommages aux cultures causés par l'expansion de cette espèce, nécessitant une régulation appropriée.

Après 17 ans passés sous terre, des millions de cigales vont envahir le sud des Etats-Unis

Les cigales périodiques, souvent perçues comme une curiosité naturelle, se préparent à un retour spectaculaire dans le sud des États-Unis. Dans quelques jours, des millions d'entre elles émergeront après dix-sept années de développement souterrain. Cet événement, connu sous le nom de « Brood XIV », est à la fois fascinant et captivant pour les observateurs de la nature. Contrairement aux insectes nuisibles tels que les punaises et les pucerons, les cigales ne représentent pas de danger direct pour les humains ou les cultures. Au lieu de cela, leur retour en masse offre un spectacle impressionnant de transformation biologique, de chant et de comportement social. Les cigales sont un type d'insecte hémiptère, lié à d'autres créatures telles que les punaises diaboliques et les punaises de lit, mais elles se distinguent par leur cycle de vie unique. Il existe près de 3 500 espèces de cigales dans le monde, chacune avec des caractéristiques spécifiques, mais les cigales périodiques sont principalement concentrées dans l'est des États-Unis, avec quelques espèces similaires en Inde et aux îles Fidji. Ces insectes sont célèbres pour leur capacité à rester sous terre pendant des périodes prolongées, ne sortant que tous les treize ou dix-sept ans pour un bref moment de reproduction. Malgré leur rôle bénéfique dans l'écosystème, les cigales périodiques sont confrontées à des défis croissants dus aux perturbations environnementales causées par l'activité humaine. La déforestation et l'urbanisation réduisent leur habitat naturel, tandis que les changements climatiques perturbent leur calendrier de reproduction. Ces facteurs peuvent provoquer des éclosions prématurées ou tardives, mettant en péril leur survie à long terme.

Ces rapports des agences gouvernementales qui arrivent trop tard...

Dans un style incisif, Dominique Bidou, ancien directeur au ministère de l'Environnement, critique, non pas l’utilité des rapports des agences gouvernementales, mais leurs publications trop tardives, rendant ainsi leur impact sur les politiques publiques pratiquement nul. Citant des exemples, il rappelle le rapport sur les nouvelles technologies génomiques (NTG) prônant la prudence, resté soigneusement ignoré jusqu'à ce que la France, sans ciller, approuve sans réserve les propositions de la Commission européenne. Quel dommage ! Auparavant, le rapport sur le glyphosate, prêt depuis 2016, avait sombré dans l'oubli bureaucratique, ne voyant la lumière qu'à la suite d'une injonction pour non-divulgation de documents administratifs. Et maintenant, c'est le rapport sur les effets des pyréthrinoïdes pendant la grossesse sur le neurodéveloppement des enfants, daté de février 2025 mais publié seulement le 24 avril, qui aurait dû guider les législateurs lors de l'élaboration de la loi de mars 2025 sur la souveraineté alimentaire et le renouvellement des générations en agriculture. Trop tard, encore une fois ! Face à cette cascade de retards et d'inactions, la solution évidente, selon Dominique Bidou, serait de faire des économies en supprimant ces organismes incapables de protéger efficacement les citoyens des dangers évidents qui les menacent. Une telle décision donnerait raison à ceux qui voient, dans les mesures environnementales, des entraves nuisibles à la prospérité économique, ignorant ainsi le coût bien supérieur de la détérioration de l'environnement par rapport aux coûts des mesures préventives. Comme l'a souligné un commissaire européen lors d'un débat parlementaire sur la restauration de la nature, chaque euro investi dans l'environnement rapporte au moins huit euros en retour. Les politiques environnementales sont donc non seulement rentables, mais indispensables, même si elles dérangent ceux qui préféreraient que rien ne change. L'auteur appelle donc instamment les pouvoirs publics à utiliser efficacement les rapports des agences comme l'ANSES, l'INSERM et l'INRAE pour orienter les politiques, plutôt que de sacrifier la santé et l'environnement au profit d'illusions économiques à court terme... et qui coûteront cher à long terme.

Ils sont 4 sur les rangs pour reprendre Verney-Carron

À la clôture de la période de dépôt des offres pour la reprise de Verney-Carron lundi dernier, quatre entreprises ont manifesté leur intérêt. Chacune apporte une perspective unique et des compétences spécifiques qui pourraient influencer l'avenir de cet illustre fabricant d'armes, en redressement judiciaire depuis février dernier. Il s’agit du belge « FN Browning Group », des tandems « Rivolier/RSBC » et « ACI/Sofema » et de l’entreprise bretonne Atalante Strategic. Mais qui sont donc ces candidats ? 

 

- FN Browning Group : le groupe belge est une figure bien établie dans le domaine des armes à feu, avec une réputation solide en matière de fabrication et de distribution d'armes de qualité. Leur proposition pour Verney-Carron pourrait inclure des synergies de production et d'expansion internationale, tirant parti de leur réseau européen bien développé et de leur expertise technique avancée.

 

- Rivolier/RSBC : ce tandem représente une collaboration locale robuste. Le Français Rivolier est connu pour son engagement dans la vente d'équipements de tir et de sécurité, tandis que le « Family office tchèque » RSBC, dirigé par Robert Schönfeld, possède un portefeuille diversifié (immobilier, agriculture, industrie) et affirme sa volonté de s’implanter durablement dans le secteur de l’armement à travers cette alliance stratégique.

 

- ACI/Sofema : ce consortium est porté par ACI (Ateliers de Construction de l’Isère), une ETI française de mécanique industrielle qui regroupe aujourd’hui 24 sites en France avec environ 700 salariés. ACI est spécialisé dans la fabrication de pièces et sous-ensembles mécaniques (usinage, forge, fonderie, chaudronnerie, etc.), ainsi que des services associés et de la maintenance dans de nombreux secteurs stratégiques (défense, nucléaire, aérospatial, ferroviaire, énergie). Sofema (Société Française d’Équipements Militaires) est un acteur historique de l’armement.  Issue de la fusion en 1997 de deux organismes d’État (Ofema et Sofma), cette société est spécialisée dans la rénovation, la commercialisation et la maintenance d’équipements militaires de première génération (terrestres, aéronautiques et navals). Elle emploie aujourd’hui une centaine de salariés répartis sur deux grands sites logistiques en France : un centre de maintenance et stockage à Châteauroux (36), et un centre de stockage de pièces aéronautiques à La Teste-de-Buch (33).

 

- Atalante Strategic : basée à Trégueux, dans les Côtes d'Armor, Atalante Strategic se distingue par son expertise dans la formation au maniement des armes pour les fonctionnaires armés et d'autres professionnels réglementés. Leur offre pourrait inclure des initiatives de diversification telles que la vente au détail d'accessoires de tir, la réalisation de vidéos promotionnelles, et la gestion d'événements spécialisés. Cette approche pourrait non seulement revitaliser Verney-Carron mais aussi renforcer sa présence dans les domaines de la sécurité et du tir professionnel.

 

Chacun de ces candidats présente des avantages distincts qui seront désormais évalués par l'administrateur judiciaire et discutés avec les représentants des salariés. Les négociations à venir viseront à optimiser les conditions de reprise, y compris la préservation des emplois, avant que les candidats ne soumettent leurs offres finales pour l'arbitrage du tribunal de commerce.

Affaire de l'ours Caramelles : les chasseurs reconnus coupables

Au terme du procès, le 19 mars dernier, concernant la mort de l’ourse Caramelles, en Ariège en 2021, le jugement a été mis en délibéré. Dans son réquisitoire le procureur de la République de Foix avait réclamé quatre mois de prison avec sursis pour le chasseur qui a tiré sur l'ourse, le retrait du permis de chasse et l'interdiction de porter une arme pendant deux ans (période en partie déjà purgée pendant son contrôle judiciaire), ainsi que 600 euros d’amende. Pour les 15 autres chasseurs jugés en même temps, le procureur de la République avait demandé la suspension de leurs permis de chasse et de conduire, ainsi que des amendes allant de 400 à 1 800 €. Le délibéré a été rendu hier, et le Tribunal correctionnel de Foix a suivi les réquisitions. Le chasseur qui avait été gravement blessé par l’ourse et avait tiré pour sauver sa vie, est condamné à quatre mois de prison avec sursis, la confiscation de l’arme, le retrait du permis de chasse avec interdiction d’en demander délivrance pendant six mois, et 550 € d’amende pour contravention de chasse. Les 15 autres chasseurs reconnus coupables ont aussi écopé de diverses contraventions et des retraits du permis de chasse. Mais ça n’est pas tout, puisque des associations de protection des animaux vont percevoir plusieurs dizaines de milliers d’euros, au titre du préjudice écologique et moral, dont : 15 000 € à Pays de l'Ours-Adet ; 10 000 € à Férus ; 2 500 € à One-Voice ; 6 000 € à l'Office national des forêts (ONF) ; 10 000 € à la Société d'étude et de protection de la nature (SNPN) ; 10 000 € à la Ligue de protection des oiseaux (LPO) et 770 € à Nature en Occitanie. Seule la requête de l'association Sea Sheperd a été rejetée. Ce n'est donc qu'une fin provisoire de l’affaire, puisque les chasseurs, soutenus par leur FDC, ont déjà annoncé ne pas en rester là...

Retenir l'eau quand il pleut et la restituer pendant la sécheresse...

Un projet de lutte contre la sécheresse est à l’étude, dans la vallée de la Lèze, en Haute-Garonne. Ces lieux deviennent le terrain d'un projet novateur appelé « Sponge Works », initié dans le cadre d'une étude européenne visant à transformer les sols en véritables éponges hydriques. Cette initiative cherche à améliorer la gestion des ressources en eau en retenant efficacement les précipitations pour prévenir les inondations, et faciliter la résilience face aux périodes de sécheresse. L'objectif principal de « Sponge Works », comme le souligne Sabine Sauvage, ingénieure de recherche au CNRS, est de retenir l'eau lors des épisodes de pluie et de la restituer pendant les périodes de faible précipitation. Cette approche repose sur la transformation des sols pour les rendre aussi perméables que possible, favorisant ainsi l'infiltration de l'eau. Sabine Sauvage explique que maintenir l'eau là où elle tombe permet de créer un effet d'éponge naturelle, essentiel pour la régulation hydrologique de la vallée. Pour atteindre cet objectif, une série de mesures pratiques sont mises en œuvre. Cela inclut la création de haies, de bandes tampons le long des cours d'eau, ainsi que la construction de bassins d'infiltration. De plus, la restauration des rivières et des tourbières, ainsi que la réhumidification des forêts et des prairies, contribuent à renforcer la capacité des sols à stocker et à restituer l'eau de manière optimale...

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