- Allier : la justice administrative a suspendu ou annulé les arrêtés prolongeant la chasse aux blaireaux dans l’Allier et le Rhône, estimant que les conditions légales de protection de l’espèce n’étaient pas respectées. Dans le Rhône, l’absence de données fiables sur la population, et de preuves de dégâts agricoles, remet en cause la nécessité de cette chasse. Dans l’Allier, le manque de clarté dans la consultation publique a motivé la suspension. Ces décisions s’inscrivent dans une dynamique plus large qui voit de plus en plus de départements abandonner la vénerie sous terre, sous la pression des associations environnementales. Pour les juges, l’autorisation de chasse complémentaire à partir du 15 mai contrevient à la législation protégeant les jeunes non sevrés.
- Alpes-Maritimes : à Sainte-Agnès, un éleveur de bovins âgé de 72 ans a pris la décision difficile de vendre l'intégralité de son troupeau à la suite de récentes attaques répétées de loups, qu'il qualifie d'incontrôlables. Après une carrière de 50 ans dans l'élevage, cet homme, dont l'histoire a été rapportée par Nice-Matin, le 16 juillet 2025, se tournera désormais vers la culture de plantes. Le septuagénaire, établi depuis longtemps dans ce village pittoresque, a dû se résoudre à céder ses 22 animaux, affecté par la série d'incidents. Il a exprimé son choc face à la situation, déplorant que les attaques se soient intensifiées à partir du 20 juin 2025, causant la perte d'un veau et d'une vache. Des images capturées par un piège photo ont confirmé la présence de renards, sangliers, ainsi que de deux loups, signalant un début de meute proche de ses terres. Critiquant vivement l'action des autorités locales et de la Chambre d'agriculture, l'éleveur accuse l'État de ne pas réguler efficacement la population des prédateurs, arguant que les chiffres avancés sur leur nombre sont erronés et motivés par des considérations écologiques discutables.
- Charente-Maritime : la commune d’Épargnes a célébré l’inauguration officielle du nouveau pavillon de chasse de l’ACCA, un projet concrétisé grâce à une étroite collaboration entre la municipalité et l’association locale. La cérémonie s’est tenue en présence de plusieurs personnalités, dont Pascal Markowsky, député ; Françoise de Roffignac, vice-présidente du Conseil départemental ; Christophe Boyer, président de la FDC et Élisabeth Martin, première adjointe au maire. Ce projet est né à l’automne 2020, à l’arrivée de Cédric Germain à la présidence de l’ACCA. Il a alors proposé la création de ce pavillon de chasse à Frédéric Duret, maire d’Épargnes. La municipalité a rapidement approuvé l’idée lors d’un Conseil municipal. Ce pavillon constitue désormais un lieu fonctionnel et convivial destiné aux activités cynégétiques locales, mais également à renforcer les liens entre les chasseurs et les habitants...