- Ardèche : depuis la fin de l’été, la prolifération des sangliers inquiète particulièrement à Rompon et dans plusieurs communes du département. Leur population, en forte augmentation, entraîne des dégradations importantes dans les jardins et les exploitations agricoles. La préfecture a dû prendre plusieurs arrêtés depuis septembre pour tenter d’enrayer ce phénomène, notamment à Rompon, Champis, Lamastre ou Cruas. Malgré ces mesures, les dégâts se multiplient. À Rompon, les habitants constatent la présence régulière de compagnies parfois composées d’une vingtaine d’animaux, et les battues organisées n’ont permis qu’un répit limité. Selon la Chambre d’agriculture, les sinistres sont encore en augmentation. Depuis l’ouverture de la chasse, une trentaine de sangliers ont été tués. À l’échelle départementale, ce sont plus de 24 000 sangliers qui ont été tués lors de la dernière saison de chasse.
- Bouches-du-Rhône : près de 300 armes ont été découvertes et saisies au domicile d’un armurier marseillais, lors d’une vaste opération menée par la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières. Selon le parquet de Marseille, ce véritable arsenal était dissimulé dans une cache soigneusement aménagée chez cet homme, gestionnaire historique d’une armurerie de la région. Les enquêteurs y ont trouvé un impressionnant assortiment d’armes de poing, de fusils d’assaut, de carabines, mais aussi des grenades, des roquettes et des éléments destinés à la fabrication de munitions. L’ampleur de la saisie en fait l’une des plus importantes découvertes d’armes illégales dans la région depuis plusieurs années. Une enquête judiciaire a été ouverte pour acquisition et détention sans autorisation d’armes et de munitions de catégorie A et B. La Section de recherches de Marseille et la division de la criminalité territoriale sont co-saisies du dossier. Les investigations devront déterminer l’origine exacte de ces armes et leur éventuelle destination, alors que les autorités redoutent un possible trafic à plus grande échelle. (Photo Parquet 13).
- Bouches-du-Rhône encore : le préfet du département, Georges-François Leclerc, a adressé un courrier particulièrement sévère à la FDC 13, dénonçant une dérive financière préoccupante. Dans cette lettre, datée du 10 octobre, le représentant de l’État exige la mise en œuvre de mesures correctives sous un mois, pour redresser une situation budgétaire jugée alarmante. Après analyse des comptes 2023-2024 et du budget prévisionnel 2024-2025, les services préfectoraux pointent un déficit structurel, des dépenses excessives de fonctionnement et une absence de contrôle interne suffisant. Le préfet évoque notamment des frais de représentation élevés, des investissements non justifiés et une utilisation contestée des subventions publiques. Il avertit la fédération qu’en l’absence de redressement rapide, des sanctions administratives et un signalement au parquet pourraient être envisagés. Cette nouvelle alerte s’ajoute à une série de contentieux et enquêtes judiciaires qui entachent la FDC 13 depuis plusieurs années, déjà critiquée pour des pratiques de gestion opaques. Le préfet conclut sa missive en appelant la fédération à un « retour urgent à la rigueur et à la transparence »...