Le Petit Journal de deux indissociables: la chasse et l'environnement - Gite Colombey les Deux Eglises : Chez Papé et Mita

Grippe aviaire : après la détection de plusieurs foyers, la France repasse en « risque élevé »

Mauvaise nouvelle pour les éleveurs et les sauvaginiers à l’approche des fêtes de fin d’années. Le facteur de risque lié à la grippe aviaire sur le territoire métropolitain français a été relevé mardi de « modéré » à « élevé » après la détection de plusieurs foyers. Selon les textes publiés au Journal officiel, plusieurs mesures sont mises en place, comme le confinement des volailles. La décision a été prise par le ministère de l’Agriculture qui précise : « considérant la confirmation de plusieurs foyers en élevage dans le pays, la dynamique de l'infection dans les couloirs de migration, et la possibilité de diffusion du virus par ces oiseaux migrateurs, l’arrêté du ministère de l'Agriculture entre en vigueur immédiatement. Plusieurs mesures visant à renforcer la protection des élevages avicoles sont prises, notamment le confinement des volailles… ». Ce passage en risque « élevé » entraîne la généralisation des mesures de prévention suivantes sur l'ensemble du territoire métropolitain :

- claustration ou protection par des filets des oiseaux détenus dans des établissements de moins de 50 volailles ou des oiseaux captifs (basses-cours, zoos),

- équipement obligatoire des véhicules destinés au transport de palmipèdes de plus de trois jours au moyen de bâches ou équipements, empêchant toute perte significative de plumes et duvet,

- interdiction des rassemblements de volailles et oiseaux captifs,

- interdiction de compétition de pigeons voyageurs jusqu'au 10 avril 2024,

- restrictions aux transports d'oiseaux appelants et interdiction du lâcher de gibier à plumes de la famille des anatidés.

Obligations dans les zones à risque de diffusion

Dans les zones à risque de diffusion, les mesures suivantes sont rendues obligatoires :

- dépistage virologique IAHP (influenza aviaire hautement pathogène) lors de mouvement de lots de palmipèdes prêts à engraisser entre deux élevages,

- restriction d'accès, désinfection des véhicules.

L'ensemble des mesures applicables sont décrites dans l'arrêté du 25 septembre 2023.

 

Pour voir l’arrêté, c’est ICI

9 juin 2024 : élection des 81 députés français au Parlement européen

Le 2 décembre dernier, les écologistes ont lancé leur campagne pour cette élection, dont la tête de liste est Marie Toussaint. « C’est une élection à part entière, aussi importante que la présidentielle » a-t-elle déclaré pour justifier ce départ précoce en campagne, précisant que son objectif est de faire mieux ou au moins jeu égal avec la précédente liste des Verts, menée en 2019 par Yannick Jadot, qui avait réuni 13,5% des suffrages. Mais l’annonce attendue était celle de Willy Schraen, qui a présenté sa liste « Alliance rurale », une mosaïque de facettes du monde rural, sur laquelle figure des noms qui font plaisir à découvrir, mais qui auront du mal à cacher les quelques épines qui risquent d’égratigner. Du chasseur au rugbyman, en passant par la présidente du Syndicat des bouchers de Paris, un éleveur de chiens et une exploitante agricole, la France rurale devra faire preuve d’imagination pour s’y retrouver. Ira-t-elle jusqu’à renier ses propres convictions politiques ? On le verra assez vite, dès que tous les protagonistes seront en campagne. Certes, si les motivations du président de la Fédération nationale des chasseurs sont bien dans l’air du temps, elles relèvent plus du domaine syndicaliste que politique. Or, Bruxelles n’a rien d’une centrale syndicale. Mais là où Schraen a raison, c’est quand il affirme avec force : « Nous ne sommes pas des salauds parce que nous aimons l’agriculture et l’élevage, la chasse et la pêche, les animaux et le monde taurin, le vin et la viande, le rugby et le football, la pétanque et le barbecue, l’apéro et la cochonnaille ». Et ça, c’est tout son programme…

Equilibre forêt/gibier : la forêt d’Epernay (Marne) 1er site pilote

Le 22 novembre dernier, à Saint Martin d’Ablois, petite bourgade viticole de la Champagne, les représentants nationaux du monde de la forêt et de la chasse, se sont retrouvés au 55 avenue de Paris, pour officialiser le premier classement en site pilote de la démarche « Brossier/Pallu », de la forêt d’Epernay. Sous l’œil bienveillant de Matthieu Barthélémy, gérant du Groupement Forestier d’Epernay, et de Martial Joly, adjudicataire du droit de chasse et président de l’Association des chasseurs de grand gibier de la Marne, les responsables des différents organismes (ANCGG, Fondation François Sommer, CNPF, ONF, Transylva, Comité des Forêts, services de l’Etat) ont apposé leur signature, scellant ainsi leur reconnaissance par rapport à la méthode de gestion intégrée de la forêt, initiée par Pierre Brossier et Jacky Pallu, validant la forêt privée d’Epernay en tant que site pilote à vocation pédagogique et expérimentale. Si le concept, à son origine, devait être largement soutenu, entre autre par la FDC des Côtes d’Armor, il n’est, pour le moment, toujours pas reconnu par la FNC, absente regrettée de cet évènement symbolique. Elle a d’ailleurs fait savoir clairement qu’elle ne reconnaissait pas la méthode, donnant son aval aux seuls « ICE » (indicateurs de changements écologiques). Pour mémoire, le concept Brossier/Pallu, permet de traiter les problèmes d’équilibre forêt gibier (EFG), dans le court terme, la prise en compte des ICE se mettant au service du suivi de l’EFG sur le moyen et long terme.

Pour en savoir davantage :

 

- sur l’équilibre forêt/gibier : c’est ICI

    

- sur les 10 recommandations pour une forêt en bonne santé : c’est ICI

[ LIRE LA SUITE... ]

Réception annuelle de Noël de la FACE et de l’ESFAM

La réception de Noël annuelle de la FACE-ESFAM, un événement conjoint organisé par la Fédération européenne pour la chasse et la conservation (FACE) et l'Association des fabricants européens d'armes à feu de sport (ESFAM), a eu lieu mardi soir, 5 décembre. Plus de 100 participants de haut niveau étaient présents, parmi lesquels des membres du Parlement européen (MPE) et des représentants de diverses organisations de parties prenantes. Cette réception a fourni une plateforme de discussion positive sur les derniers développements politiques, y compris la révision du règlement européen sur les armes à feu. « Cette réception a non seulement réuni des personnalités clés du secteur, mais a également permis un dialogue constructif sur les questions réglementaires. Nous sommes heureux de constater une participation aussi active et un échange de vues aussi précieux » a déclaré Marie-Pierre Dechêne, présidente de l'ESFAM. Faisant également état de sa satisfaction, Torbjörn Larsson, président de la FACE rappelait les réalisations significatives réalisées au cours des quatre dernières années, et soulignait l'importance de ce rassemblement dans le contexte de la prochaine campagne électorale européenne, prévue pour juin 2024. Il a déclaré : « Ces événements sont cruciaux pour préparer le terrain pour des collaborations actives. Informer les décideurs sur les demandes clés pour notre avenir est crucial ». La soirée a clairement démontré la relation étroite qui existe entre les chasseurs, l’industrie des armes à feu sportives et les décideurs politiques de l’UE. Cela a également rappelé l’engagement commun en faveur de pratiques responsables et durables au sein de l’industrie. La participation et les interventions de députés européens issus d'un large spectre politique, ont souligné l'approche inclusive et globale du dialogue politique adoptée par l'événement. La FACE et l'ESFAM expriment leur gratitude à tous les participants pour leurs précieuses contributions et se réjouissent de poursuivre ces discussions importantes à l'avenir.

Le gouvernement a dévoilé sa 3ème stratégie nationale pour la biodiversité

Nommée « SNB » pour stratégie nationale pour la biodiversité, elle vise à mettre un terme à l’érosion du vivant d’ici 2030, alors que la sixième extinction menace, a déclaré Elisabeth Borne, lors de la présentation du document. Pour le gouvernement, l’enjeu est important et doit effacer les échecs des deux dernières SNB, puisque la biodiversité n’a pas cessé de se dégrader. Le nouveau plan, qui s’articule autour de quatre axes (réduire les pressions, restaurer la biodiversité, mobiliser les acteurs et renforcer les moyens), comprend 40 mesures et 200 actions. Pour les écolos, ce plan est du réchauffé, puisque la plupart des mesures présentées ne sont que des rappels des objectifs déjà fixés, et qui aurait dû être effectifs depuis 2022. Quant à la protection forte, qui ne couvre aujourd’hui que 4,2 % du territoire, la mesure a été repoussée à 2030. Concernant les zones humides, dont l’objectif de restauration devait couvrir 50 000 ha d’ici 2026, il est également en retard. Cependant, pour tenter de remédier à ces contre-temps, le gouvernement a annoncé la création de 141 nouveaux emplois pour renforcer les effectifs sur le terrain, et a rappelé qu’un milliard d’euros supplémentaires seront consacrés à la protection de la nature et de l’eau dès 2024. L’OFB sera chargé de suivre les indicateurs, sous la supervision du Secrétariat général à la planification écologique (SGPE), rattaché à la Première ministre, qui « activera les actions correctrices en cas de déviation des trajectoires ». Enfin, le gouvernement a également annoncé la création d’un observatoire des énergies renouvelables et de la biodiversité.

Chasse : une plateforme internet pour distribuer du gibier

La FDC du Cher a lancé, depuis début novembre, une plateforme en ligne permettant de céder de la venaison aux particuliers. Cette initiative « Gibier pour tous » met en relation des chasseurs qui proposent de la venaison, et des particuliers qui en recherchent. L'inscription en ligne est gratuite, et depuis son lancement, le site compte 240 inscrits (27 territoires de chasse et 213 particuliers). « L'idée est née de la hausse du nombre de territoires de chasse sur lesquels le gibier abonde, et les chasseurs jouent le jeu… » raconte Christophe Bouilly, technicien à la FDC 18. La plateforme permet donc aux responsables de chasse d'éviter les gâchis et de valoriser cette viande on ne peut plus naturelle. La plupart des sociétés de chasse proposent de céder gratuitement le gibier, laissant aux bénéficiaires, s’ils le souhaitent, verser une petite participation, le coût reste toujours très modéré. Une belle opération à l’approche des fêtes de fin d’années où le gibier est roi sur les tables. A noter toutefois que les animaux, ivrés par carcasse entière, sont simplement éviscérés, la réglementation interdisant la découpe hors laboratoire agréé.

 

Pour s’inscrire, c’est ICI

Un des derniers caribous de la Gaspésie abattu par des braconniers

Alors que la population de caribous de la Gaspésie est au bord de la disparition, des braconniers ont abattu le mois dernier une des dernières femelles de cette population d’environ 30 bêtes. Selon les informations publiées lundi par le ministère de l’Environnement, des agents de protection de la faune ont saisi de la viande de ce caribou et ont rencontré des porteurs d’armes qui auraient abattu l’animal… muni d’un collier télémétrique servant au suivi de ses déplacements. « Il s’agit de l’une des femelles capturées et mises en enclos à l’hiver 2022/2023. Elle a été libérée avec les autres femelles à la fin du mois d’août, après les recommandations d’un comité scientifique consultatif externe », précise le ministère dans son communiqué. « La Protection de la faune du Québec assure un suivi serré de ce dossier et les agents de protection de la faune prendront tous les moyens à leur disposition pour ce faire », ajoute le Ministère, précisant que le gouvernement avait l’intention de renforcer les mesures de protection des caribous de la Gaspésie, qui passent une partie de l’année en dehors du territoire protégé du parc national de la Gaspésie. « Le gouvernement n’a pas voulu s’avancer sur d’éventuelles mesures de protection visant à prévenir l’extinction du cheptel, tout en réitérant que la « stratégie » de protection des caribous sera déposée sous peu » a simplement confirmé le cabinet du ministre de l’Environnement du Québec, Benoit Charrette.

Agriculture : d’après le CGAAER, il y aurait près de 3 millions d’ha de terre abandonnés en France

Ce sont les estimations du Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER), qui s’appuie sur la tendance des dix dernières années au cours desquelles, en moyenne, 20 000 hectares de terres agricoles sont délaissés tous les ans. « Globalement, entre 2,7 et 3 millions d’hectares de terres agricoles seraient en état d’abandon, l’équivalent d’un peu plus de 10% des surfaces travaillées pour l’agriculture » précise le CGAAER dans un rapport intitulé « Stratégies d’usage des terres en France dans l’objectif d’assurer la souveraineté alimentaire et de préserver la biodiversité ». Pour les hauts fonctionnaires, cet abandon est un angle mort du débat sur « l’usage des terres agricoles et son optimisation », dans lequel plane une certaine inquiétude sur l’insuffisance du foncier agricole pour nourrir une population croissante. Ces terres sans usage, hors artificialisation ou reboisement, pourraient-elles retourner à l’agriculture ? « On n’est pas sur les mêmes qualités de terrain » a souligné Nicolas Agresti, directeur des études à la Fédération nationale des Safer, qui distingue trois types de friches :

- les parcelles qui sont devenues définitivement inexploitables, comme des terrains pollués,

- les parcelles où l’agriculture a eu des difficultés à maintenir sa présence (terrains en coteaux, petites parcelles difficiles d’accès, recul d’une activité d’élevage),

- les parcelles liées à la rétention foncière, notamment en bordure de zone urbaine, avec des propriétaires qui espèrent que leur terrain sera un jour classé dans la catégorie « terrain à bâtir.

Pour le CGAAER : « dans le débat sur les usages des sols, en particulier en faveur de la biodiversité, on ne peut négliger ces terres abandonnées, ni celles qui retrouvent un état forestier… ».

A Marseille, un arrêté interdit de nourrir les animaux sauvages

Les sangliers colonisent les villes et apparemment ça surprend beaucoup de monde. Il y a deux raisons à cela, dont on ne veut pas parler, et pour cause… La première est l’accueil, qu’ont réservé des habitants aux premiers visiteurs porcins. Au lieu de les encourager à regagner la forêt proche, ils les ont incités à rester, en leur distribuant friandises et nourriture. Cet accueil chaleureux, après le couvert, leur a permis de trouver le gite. Naturellement, ils se sont reproduits, tellement bien et tellement vite, qu’ils sont devenus embarrassants, voir même gênants. Mais c’est trop tard, ils sont là, et ce ne sera pas une mince affaire de les déloger. A Marseille comme ailleurs, trop c’est trop, et un arrêté vient d’être signé, qui interdit de nourrir ces bêtes noires et autres animaux sauvages (pigeons, renards, etc). La deuxième raison est plus discrète et on feint de l’ignorer : c’est la présence des prédateurs. Pour les fuir et tenter de leur échapper, les animaux proies s’approchent des zones habitées pour y trouver la protection de l’homme, et pour les opportunistes sangliers, les zones péri-urbaines sont une aubaine. Pas de chasse, pas de prédation naturelle, et en permanence ils y trouvent de la nourriture. « Ce n'est pas rendre service aux animaux sauvages que les nourrir » a justifié Christine Juste, l'adjointe à l'environnement à la ville de Marseille qui ajoute : « La ville de Marseille veut d'abord faire de la pédagogie, expliquer les dangers de nourrir les sangliers et au-delà tous les animaux sauvages. Mais si le message ne passe pas, il y aura verbalisation car l'objectif est bien d'éviter de tuer des animaux trop envahissants en ville ». Bref, encore une demie mesure qui n'est pas près de résoudre le problème...

Nos amis belges se sont-ils trompés ?

A Villers-le-Bouillet, de curieux panneaux sont apparus en bordure de chaussée, rue du Progrès, à proximité de l’entreprise « Peche Beton ». Pouvant prêter à confusion, on y voit ce qui ressemble à la silhouette d’un pachyderme, mais derrière, point de savane, et encore moins les neiges du Kilimandjaro. Il parait que ces panneaux ont été posés sans même que la municipalité en soit informée, ce qui a créé une certaine agitation sur les réseaux sociaux. Les images ont été postées sur Facebook depuis un profil anonyme, et sous l’un des deux panneaux on peut y lire : « m’as-tu vu ? ». Défense de rire, nos amis belges n’ont pas fini de nous étonner !

Le Sénat supprime le loto de la biodiversité…

Cependant, les joueurs n'ont pas d’inquiétude à avoir pour cette décision purement politique, puisque les sénateurs eux-mêmes ont déclaré que l’Assemblée nationale allait s’asseoir sur leur motivation, et rétablira ce jeu de grattage. On ne saura donc jamais qui aurait pu répondre à la question : ça vous chatouille ou ça vous gratouille, en évoquant bien évidemment la biodiversité. Dans le cadre de l’examen du budget : « Ce n’est pas une bonne chose de mêler la biodiversité avec des loteries », a estimé le rapporteur LR, Jean-François Husson. Décidé l’an dernier dans le précédent projet de loi de finances (PLF), ce loto pour la biodiversité a été lancé le 23 octobre dernier, et comme le loto du patrimoine, il vise à faire entrer un peu plus d’argent pour la défense de la biodiversité et, plus globalement, à donner un coup de projecteur au sujet. Le Sénat a donc adopté un amendement de suppression de l’article du PLF, qui prévoit de prolonger d’un an le jeu de grattage. « Il était expérimental pour un an. Je ne vois pas ce qu’il a prouvé en invitant les joueurs à faire du grattage pour soi-disant donner quelques centimes d’euros à la biodiversité », a déclaré Jean-François Husson, avant d’ajouter : « La biodiversité est un sujet, mais il mérite d’être abordé autrement que par des jeux de loterie et de hasard… ». Quant au ministre Thomas Cazenave, il déplorait : « L’eau et la biodiversité, sur le PLF 2024, c’est 264 millions d’euros. Pourquoi se priver de ces 6 millions apportés par ce jeu ? ». Réponse mouchetée de Ronan Dantec, sénateur écologiste de Loire-Atlantique qui a lancé : « Monsieur le ministre, on peut vous faire une proposition : vous intégrez la biodiversité dans le loto du patrimoine, comme ça, on dira bien clairement que la biodiversité fait partie du patrimoine… ».

Chasse du Rallye Combreux en forêt d'Orléans : communiqué de la Société de Vénerie

Les anti-chasse à courre, sans doute en manque d’idées et d'arguments, prennent décidemment leurs désirs pour des réalités. Lors de la chasse menée par le Rallye Combreux, le samedi 25 novembre, on peut voir sur des images relayées par les réseaux sociaux : « Ils l'auraient saigné ici ! ». Ce conditionnel, au demeurant fort mal employé, a fait réagir la Société de Vénerie qui, dans son communiqué, démonte ces accusations mensongères et diffamatoires. « Difficile de démêler le vrai du faux dans la vidéo de propagande publiée en milieu de semaine par le collectif AVA, qui prétend faire interdire la chasse à courre », écrit Antoine Gallon, qui ajoute : « y sont relatés des événements qui se sont produits en forêt d’Orléans le samedi 25 novembre en s’appuyant essentiellement sur des images d’archives où apparaissent des veneurs (maître d’équipage et piqueux) qui ne sont plus en fonction depuis bien longtemps au sein de l’équipage incriminé, et qui ne pouvaient donc pas, en tout état de cause, être présents sur les lieux ce samedi. Soucieuse de rétablir la vérité des faits, la Société de Vènerie a donc diligenté une enquête interne de laquelle il ressort les faits suivants : 

1) Le Rallye Combreux chassait à courre le samedi 25 novembre en forêt d'Orléans, sur des territoires où il dispose de toutes les autorisations requises.

2) L’animal chassé est entré dans un jardin situé dans Ingrannes, commune située au cœur du massif forestier d’Orléans où de nombreuses habitations jouxtent la forêt.

3) Les veneurs ont mis fin à la chasse et ont gracié le cerf qu’ils chassaient.

4) Celui-ci est reparti libre en forêt dans la soirée.

La Société de Vènerie s’élève en faux contre les allégations proférées à l’encontre du Rallye Combreux par une propagande mensongère à propos de cette chasse. En effet, l’arrêté ministériel du 25 février 2019, « relatif à l’exercice de la vénerie et visant à limiter les incidents en fin de chasse à proximité des lieux habités » stipule que les équipages de vènerie ont l’OBLIGATION légale de gracier un animal pénétrant à proximité des habitations. Depuis plus de quatre ans, cet arrêté a été scrupuleusement respecté par tous les équipages de France. Il est parfaitement malhonnête de laisser entendre que l’équipage aurait servi ce cerf : c’est simplement contraire à la loi. Le maire d’Ingrannes, interrogé le jeudi 30 novembre par un journaliste de France 3 Centre Val de Loire sur la nécessité de prendre un arrêté d’interdiction de la chasse sur le territoire de sa commune, faisait connaître son embarras. Et pour cause ! La loi encadre déjà très précisément l’exercice de la chasse, dans le souci du respect du droit des citoyens. Point n’est besoin d’y ajouter de nouvelles dispositions. Au 21ème siècle, comme tout au long de sa longue histoire, la vénerie s’attache à s’intégrer dans son environnement, en respectant les sensibilités diverses de ses contemporains ».