Gite : Chez Papé et Mita

Saint-Hubert à Beaumont la Ferrière (Nièvre) : la tradition persiste

Vendredi dernier, jour de la Saint-Hubert, à l’initiative de René Nicart, maire du petit village (126 habitants) de Beaumont la Ferrière (Nièvre), et de quelques bénévoles dont « Régine » conseillère municipale mais surtout figure populaire de la commune, une messe de Saint-Hubert a été organisée avec les sonneurs des « Echos de la Plaine ». Il a fallu se serrer un peu sur les bancs pour que chacun trouve sa place, afin d’assister à la messe célébrée par le père James (de son vrai nom James-Charles Santhiyagu), très proche de ses paroissiens. L’autel avait été décoré par les bénévoles et agrémenté par des animaux de la faune locale : renard, blaireau, massacre de cerf et chevreuil et deux beaux sangliers, dont celui placé au pied de l’autel, pris à courre en 1868, et qui a une histoire locale impressionnante. En effet, ce spécimen est lié au Vautrait de Sauvage, situé à l’époque, commune de Beaumont la Ferrière, au Château de Sauvage, et faisait partie des quatre exemplaires de la salle à manger de ce château très connu, puisqu’ appartenant à la famille des d’Anchald. Une plaque confirme l’origine, ainsi qu’une autre, fixée à l’arrière mentionnant « Perrot, préparateur au Muséum d’Histoire Naturelle, rue Linné n°9 Paris ». Il faut préciser qu’à cette époque (1868), seul le Muséum de Paris faisait de la naturalisation ou taxidermie. Ce fut donc un bref retour aux sources pour ce sanglier, vedette de la soirée par le nombre de photographies prises. Les fanfares sonnées par les « Echos de la Plaine » ont ravi un public conquis de chasseurs et de non-chasseurs, amateurs de cet art séculaire. Puis, comme le veut la tradition, la messe fut suivie du pot de l’amitié avec les visiteurs, et d’une bonne tête de veau avec les sonneurs et les bénévoles. 

Aujourd’hui, honorons Saint-Hubert, patron des chasseurs

Né à Toulouse entre 656 et 658, celui qui est devenu Hubert de Liège est décédé le 30 mai 727. Evêque de Tongres et de Maastricht, il est fêté le 3 novembre par les chasseurs et les forestiers, qui reconnaissent en lui leur saint patron. La légende dit que le seigneur Hubert était si passionné de chasse qu'il en oubliait ses devoirs, et qu’un jour de Vendredi Saint, il n'avait pu résister à sa passion. N'ayant trouvé personne pour l'accompagner, il partit donc seul, et au cours de sa quête cynégétique, il se trouva face à un cerf extraordinaire, au pelage blanc, qui portait une croix lumineuse au milieu de ses bois. Hubert se mit à pourchasser l’animal, et ce n’est qu’au bout d’une longue poursuite que le cerf s’arrêta, et qu’une voix tonna dans le ciel en s’adressant à Hubert en ces termes : « Hubert ! Hubert ! Jusqu'à quand poursuivras-tu les bêtes dans les forêts ? Jusqu'à quand cette vaine passion te fera-t-elle oublier le salut de ton âme ? ». Hubert fit pénitence et allégeance...

 

Présentation parlée, c'est ICI

 

[ LIRE LA SUITE... ]

Le canard siffleur « Elisabeth » a quitté la Russie en fin de semaine dernière…

On ne sait si c’est l’odeur de poudre qui a incité « Elisabeth » à prendre celle d’escampette, toujours est-il que ce canard siffleur vient de battre un nouveau record. L’info vient de l’ISNEA, qui suit ce migrateur équipé d’une balise de localisation. Ainsi écrit l’organisation : « Après avoir parcouru 380 km depuis les bords de la Dvina septentrionale (oblast d’Arkhangelsk), Elisabeth survole le lac Onega, puis le lac Ladoga, avant de passer au nord de St Pétersbourg. Au terme d’un vol de près de 1 000 km sans escale, elle fait une halte de 8 heures en Estonie, sur le lac Käsmu, à quelques centaines de mètres de la baie de Eru (golfe de Finlande). Suit un nouveau parcours d’un peu plus de 200 km, vers l’ouest, puis trois arrêts successifs sur le littoral de Hiiumaa, grande île estonienne, au bord de la mer Baltique. Elle met ensuite le cap au sud, et au terme du survol du golfe de Riga, elle se cantonne sur le lac Mazais Baltezers, à proximité immédiate de la capitale lettone. Depuis mars 2021, date à laquelle elle a été équipée de sa balise à Merlimont, Elisabeth a parcouru un total de 25 282 km… ». 

Les scientifiques inquiets : les pandémies humaines et animales vont se multiplier

C’est le résultat de l’étude de l’IPBES (Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques), menée par 22 scientifiques internationaux : des pandémies futures vont apparaître plus souvent, se propageront plus rapidement, causeront plus de dommages à l'économie mondiale et tueront plus. Les liens entre la dégradation de la nature et l'augmentation des risques de pandémie sont désormais avérés. Les experts estiment que 1,7 million de virus « non découverts » sont actuellement présents dans les mammifères et les oiseaux, dont 827 000 pourraient avoir la capacité d'infecter les êtres humains, et ce sont les mêmes activités humaines qui sont à l'origine du changement climatique, de la perte de biodiversité et, de par leurs impacts sur notre environnement, du risque de pandémie. « Les changements dans la manière dont nous utilisons les terres, l'expansion et l'intensification de l'agriculture, ainsi que le commerce, la production et la consommation non durables, perturbent la nature et augmentent les contacts entre la faune sauvage, le bétail, les agents pathogènes et les êtres humains. C'est un chemin qui conduit droit aux pandémies… » conclut le communiqué.

Le vautrait de Ménéhouarne (1834-1907)

En ce jour de la Saint-Hubert, rendons hommage à feu Monsieur le comte Hubert de Pluvié. Dans ses souvenirs, il relate l’histoire du vautrait de Ménéhouarne qui, durant trois quarts de siècle, de 1834 à 1907, chassa loups et sangliers dans la plupart des forêts de Basse-Bretagne. Véritable trésor de souvenirs, cet extrait est un retour dans l’époque où la chasse était encore une raison de vivre, et un loisir majeur dans les campagnes. Ainsi a-t-il écrit : « De temps immémorial, il y eut à Ménéhouarne quelques couples de chiens dans la voie du loup et du sanglier. Dès 1817, mon bisaïeul était lieutenant de louveterie. Son fils, puis son petit-fils lui succédèrent dans cette fonction. Cependant, tant que vécut M. du Botdéru, les châtelains de Ménéhouarne se contentèrent de découpler avec lui. Parmi les grands chasseurs du siècle dernier (ndlr : 19e) qui ont laissé des noms célèbrent dans l'histoire de la vénerie, celui du comte du Botdéru est sans doute l'un des plus légendaires de tous. Ayant émigré durant la révolution de 1793, il ne voulut pas porter les armes contre la France, et se contenta de faire la guerre aux grands animaux. Rentré en Bretagne sous le Consulat, il vint se fixer à 3 km de Ménéhouarne, au château de Kerdrého qui lui venait d'une grand-mère de Pluvié. L'un des théâtres de ses exploits était le massif des forêts de Conveau et Kerjean, où un monument a été élevé à son souvenir. Le comte du Botdéru mourut en 1834 sans enfants. Il avait pourtant épousé successivement deux sœurs, « ayant été encanaillé deux fois… » disait-il. Il légua à son neveu, le comte Ernest de Fournas, son château de Kerdrého, une fortune très ébréchée, et son excellent équipage dont la renommée était universelle. C'est de cette souche que sont sortis les chiens de Ménéhouarne. Les deux meutes chassaient toujours ensemble, et, à la mort de M. de Fournas, en 1851, elles furent réunies par mon arrière grand-père, qui avait alors 4l ans. La tenue de l'équipage était verte, à col, parements et gilets amarantes, le bouton portait une hure de sanglier entourée d'un ceinturon sur lequel était inscrit : « Rallie Camors, pique à mort ! »

[ LIRE LA SUITE... ]

Tourterelle des bois : chasse et conservation en 2023

La saison de chasse à la tourterelle des bois de cette année était la troisième année de mise en œuvre du programme de gestion adaptative des récoltes (AHM) dirigé par la Commission européenne (CE). Alors que des appels ont été lancés en faveur d'un moratoire total sur la chasse à la tourterelle, les États membres des voies de migration du centre et de l'est ont suivi la recommandation de la CE en 2021, de réduire le taux de prélèvement de 50%. Cette voie de migration comprend l'Autriche, la Roumanie, l'Italie, Malte, la Bulgarie, la Grèce et Chypre, bien que cette dernière fasse partie de la voie de migration mer Noire-Moyen-Orient. Dans l’ensemble, ces États membres ont réussi à réduire les prélèvements de plus de 70%, tant en 2021 qu’en 2022. Ce succès est le résultat de la fixation de quotas de prélèvement nationaux/régionaux et journaliers/saisonniers pour les chasseurs. Cependant, tous sont conscients que la réduction des prélèvements ne suffira pas à rétablir les populations de tourterelles des bois. La gestion de l’habitat et des actions de restauration plus larges sont essentielles au rétablissement de tous les oiseaux des terres agricoles. Compte tenu de ces constatations, la FACE exhorte ses membres, ainsi que les autorités nationales, à poursuivre les efforts en matière de gestion et de restauration de l'habitat, de recherche et de surveillance.

Le Vietnam exporte officiellement un vaccin contre la PPA

Les autorités compétentes vietnamiennes ont déclaré que, pour les tests d’homologation du vaccin NAVET-ASFVAC, 650 000 doses de vaccins ont été testées sur des porcs dans 40 villes et provinces, avec un taux d’efficacité de 95%. Des conclusions identiques avaient été tirées en République dominicaine sur un peu plus de 300 000 porcs vaccinés. Confiant dans ces résultats, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MADR) du Vietnam, a donc approuvé l’exportation de deux millions de doses du vaccin NAVET-ASFVAC, contre la peste porcine africaine vers cinq pays : les Philippines, l'Indonésie, la Malaisie, l'Inde et le Myanmar. Les dernières évaluations effectuées aux Philippines, et soigneusement contrôlées, font état d’un taux de 100% de réponse immunitaire chez les porcs vaccinés. Actuellement, le Vietnam dispose de deux types de vaccins contre la PPA ayant obtenu des certificats pour être mis en circulation, à savoir le vaccin NAVET-ASFVAC de la société par actions centrale de médecine vétérinaire NAVETCO, et le vaccin AVAC ASF LIVE de la société par actions AVAC Vietnam. Mais l’autre grand pays que visent les Vietnamiens est la Chine, qui abrite le plus grand cheptel porcin du monde, marché évalué à 2,5 billions de wons (1,9 milliard de dollars) chaque année. De quoi faire rêver d’autres laboratoires, tels que Komipharm et Careside qui viennent de se lancer la course. Rappelons que, entre janvier 2020 et avril 2022, plus de 1,1 million de cas, signalés dans 35 pays répartis sur cinq continents, ont été répertoriés chez des porcs domestiques, d’après les données de l’OIE.  

MHE : la propagation se poursuit

Les premiers foyers de maladie hémorragique épizootique (MHE) ont été déclarés en France en septembre 2023 dans des élevages de bovins du sud-ouest, et de semaine en semaine, les zones et les élevages touchés se multiplient. A la date du 6 octobre, 53 cas de MHE avaient été enregistrés. Une semaine plus tard, le ministère de l’Agriculture faisait état de 453 foyers au 12 octobre 2023, 1216 foyers au 19 octobre et 2019 foyers au 26 octobre. Onze départements sont désormais concernés : les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, le Gers, les Landes, l’Ariège, l’Aude, le Tarn, le Lot-et-Garonne, la Gironde et le Tarn-et-Garonne. Une étude est engagée dans des élevages infectés pour consolider les données de mortalité et de morbidité. « La MHE qui affecte principalement les bovins, s'étend en France et cela nécessitera de repenser le système sanitaire dans le contexte du changement climatique… » a déclaré, le 25 octobre, le ministre de l'Agriculture. Les températures clémentes de cet automne favorisent la circulation du virus, véhiculés par des moucherons piqueurs, qui le transmettent aux bovins et aux cervidés. Le ministre a également confirmé que : « les conséquences économiques pour les éleveurs, dues aux frais vétérinaires, aux pertes liées à la morbidité et aux déficits de production » étaient en cours d'évaluation, avant d'envisager d'éventuelles aides.

Partenariat de collaboration sur la gestion durable de la faune (CPW)

Créé en mars 2013, le CPW (Collaborative Partnership on Sustainable Wildlife Management) était, à l'origine, axé sur la faune sauvage vertébrée terrestre. Initialement chargé d'élaborer des orientations pour une filière de la viande sauvage durable, les partenaires, lors de la 14ème session de juillet 2022, ont reconnu que ce champ d'action devait être étendu afin de traiter les questions plus larges de l'utilisation durable des espèces sauvages. En est sorti une liste de priorités :

- Soutenir les pays pour garantir que l'utilisation et le commerce des espèces sauvages soient légaux, durables et sûrs.

- Sensibiliser aux liens entre l'utilisation durable des espèces sauvages, la sécurité alimentaire, les moyens de subsistance et le bien-être, la culture et l'intégrité des paysages.

- Promouvoir la prévention, la gestion et la réduction des conflits entre l'homme et la nature et améliorer la coexistence ;

- Intégrer l'utilisation et la gestion durables des espèces sauvages dans le programme « Une seule santé » .

- Plaider en faveur d'une économie durable et inclusive des espèces sauvages.

Dans cet esprit, le « CPW » a organisé un événement parallèle la semaine dernière dans le cadre de la 25e réunion de l'Organe subsidiaire, chargé de fournir des avis scientifiques, techniques et technologiques (SBSTTA-25) à Nairobi, au Kenya. Sous le titre « Faire progresser la gestion durable de la faune sauvage pour l'homme, la nature et des résultats positifs en termes de moyens de subsistance : perspectives du CPW », l'événement a détaillé le travail passé et futur du CPW pour les participants. Parmi les résultats importants figure le lancement du plan de travail 2023-2025, qui aligne le travail collectif de conservation du CPW sur les objectifs fixés par les accords environnementaux multilatéraux, tels que le Cadre mondial pour la biodiversité Kunming-Montréal. Les treize organisations internationales, dont le CIC, se sont fixés cinq objectifs thématiques, pour la gestion durable de la faune sauvage, dans ce plan de travail 2023/2025.

Pierre-François Prioux, président de la Société de Vénerie, à l’Assemblée nationale

Le groupe d’études « condition et bien-être des animaux » de l’Assemblée nationale, compte 65 députés. Présidé par Corinne Vignon, député Renaissance de Haute-Garonne, il a entendu, le 11 octobre dernier, Pierre-François Prioux, président de la Société de Vénerie. Il faut préciser que les plus farouches opposants (Aymeric Caron, Bastien Lachaud, Sandrine Rousseau, Nicolas Thierry…) ayant joué la politique de la chaise vide, l’atmosphère de cette audition s’est immédiatement placée sur un mode informatif et dépassionné, au cours duquel le président Prioux a pu démontrer l’importance que les veneurs accordent à leurs animaux domestiques, chiens et chevaux. Les procédures internes d’enquête dans les équipages, les engagements éthiques exigés des pratiquants, les formations proposées par la Société de Vènerie et les portes ouvertes des chenils organisées par les équipages ont été autant d’arguments pour démontrer la réalité de ces affirmations. Une autre partie importante de l’exposé a été consacrée à démontrer l’importance du rôle de la vènerie pour la sauvegarde des animaux chassés, et donc le bien-être de ces espèces sauvages. L’enquête CSA Research sur la sociologie des veneurs a permis de mettre à mal des idées préconçues sur la typologie des pratiquants de la chasse à courre. Les questions des parlementaires qui ont suivi, ont permis de préciser les modalités de la gestion des abois des cerfs et des sangliers, les conditions de l’exercice de la vènerie dans les massifs périurbains, et la position des équipages de cerf pendant le brame. Les députés et attachés parlementaires présents ont apprécié, et souligné, le sens de la responsabilité des veneurs, et ont remercié le président Prioux de son intervention au cours de laquelle beaucoup d’entre eux ont dit avoir appris des choses susceptibles de faire évoluer leur jugement sur la chasse à courre. Corinne Vignon, la présidente du groupe « condition et bien-être des animaux, » dont la sensibilité animaliste est pourtant bien connue, a vivement félicité Pierre-François Prioux pour la qualité de son exposé, comme des échanges qui ont suivi. A la suite de cette audition, Pierre-François Prioux a déclaré : « La vènerie peut être fière de tout ce qu’elle a mis en place depuis des années pour sa sauvegarde. Il faut continuer dans ce sens ».

L’élévation de température de l'Atlantique Nord entraîne un déclin du phytoplancton

Les températures mondiales de la mer ont battu de nouveaux records de chaleur en 2023, aggravant au fil des années, les populations de phytoplancton, base de la chaîne alimentaire océanique. Alors que les experts prédisent d’autres anomalies thermiques à venir, les espèces de poissons de l’Atlantique se déplacent vers le nord, en direction de l’océan Arctique, à la recherche d’eaux plus froides. Selon la « National Oceanic and Atmospheric Administration » (NOAA) des Etats-Unis, les eaux de l'Atlantique Nord ont atteint un maximum de 24,9° Celsius en juillet, soit un degré de plus que la moyenne climatologique des 30 dernières années. Mais plus important encore que la baisse de la masse de phytoplancton, c’est sa composition qui inquiète les spécialistes. Il pourrait réduire le zooplancton et par voie de conséquences, l'abondance des poissons fourrages qui s'en nourrissent, entrainant « des changements généralisés dans les opportunités de pêche commerciale » dans les mers du plateau continental de l’Atlantique Nord-Est. Les chercheurs pensent que la réduction du phytoplancton modifie la stratification des océans, réduisant ainsi la disponibilité des nutriments et de la lumière solaire dont les micro-organismes ont besoin pour la photosynthèse et la croissance.

Chasses traditionnelles : la justice suspend les expérimentations

Le 17 octobre dernier, la FNC titrait dans son communiqué « de quoi la LPO a-t-elle peur ? », à propos de « l’expérimentation de la sélectivité des chasses traditionnelles » (tenderies, pantes et matoles), conduite par le ministère de la Transition écologique et la FNC. L’objectif était, et seulement sur une période courant jusqu’au 20 novembre 2023, sur les trois sites autorisés par arrêtés préfectoraux, et sur chacun des cinq départements concernés (Ardennes, Pyrénées-Atlantiques, Lot-et-Garonne, Gironde et les Landes), sous le contrôle de l’OFB, de recueillir des données scientifiques sur la sélectivité de ces chasses et sur la santé des oiseaux relâchés. Les associations, LPO et One Voice en tête, ont eu tellement la trouille que les conclusions aillent à l’encontre de ce qu’elles dénoncent arbitrairement depuis des années, qu’elles ont immédiatement saisi en urgence la justice administrative de Bordeaux et de Châlons en Champagne, laquelle a suspendu les arrêtés des Ardennes, de Gironde et du Lot-et-Garonne, le juge des référés de Bordeaux concluant que : « la démarche ne s’inscrit dans aucun programme de recherche aux fins d’études scientifiques ». Et pourtant, il ne s’agissait que de captures, qui auraient toutes été relâchées après identification… Restons dans le noir, on y verra plus clair !