Glands, châtaignes, maïs, pois fourragers… Pour le sanglier, tout est bon, mais pas en permanence. Il a, comme tous les omnivores, des nécessités et… des préférences. Tous les spécialistes de la bête noire sont d’accord sur ce point : lors des années de fortes glandées, le rut du sanglier est plus précoce. Cette avance sur la nature, déclenchée par les qualités nutritives très particulières des glands de chênes, aura une forte incidence sur l’état des populations au cours de l’année suivante. Ce petit fruit forestier est incontestablement le met préféré des sangliers, à un point tel que notre bête noire est capable de délaisser tous les autres apports, y compris le maïs, quand le sol des forêts regorge de cette manne. Cependant, il faut être parcimonieux si, au printemps suivant, on apporte ce maïs en complément, car on pourrait donner aux marcassins un élan de croissance qu’ils n’auraient jamais eu dans un biotope naturel. Cette valeur nutritionnelle ajoutée favorise le développement corporel des jeunes animaux dont les effets « bénéfiques » auront une forte incidence sur la reproduction...
Faune sauvage : une espèce à découvrir… ou redécouvrir