- Côte d’Or : de nombreux maires ont récemment signé le « Manifeste pour la chasse », apportant leur soutien à une pratique que les chasseurs considèrent aujourd’hui comme fragilisée. Henri Bordet, chasseur et administrateur de la FDC 21, chargé du grand gibier en Côte-d’Or, et Nicolas Schmit, maire et président du Parc national de forêts, ont contribué à porter la voix des chasseurs, pour répondre à ce qu’ils perçoivent comme une série d’attaques injustifiées, venues notamment de Bruxelles. Pour eux, la chasse ne constitue pas un problème, mais bien une solution aux enjeux écologiques et sociaux. Elle est présentée non seulement comme un patrimoine vivant, mais aussi comme un vecteur essentiel de lien social dans les campagnes.

 

- Côtes d’Armor : il faut croire que, pour certains militants écologistes, la vie d’un blaireau vaut plus que la sécurité ferroviaire ou la protection des cultures. À Noyal, près de Lamballe, la préfecture a dû autoriser des opérations de régulation du blaireau, ce « paisible » mammifère qui, en creusant ses terriers sous les talus, menace aujourd’hui ni plus ni moins que la stabilité de la ligne SNCF Saint-Brieuc–Rennes, essentielle pour des milliers de passagers quotidiens. Mais cela n’empêche pas certains militants de monter au créneau pour s’opposer à ces mesures, et, dans cette logique absurde, le blaireau devient une sorte de totem intouchable. Cette opposition systématique à toute forme de régulation animale révèle une vision idéalisée de la nature, coupée des réalités du terrain. Protéger la biodiversité, oui, bien sûr. Mais refuser toute intervention, même quand la sécurité humaine et les infrastructures publiques sont en jeu, relève de l’irresponsabilité.

 

- Doubs : la préfecture a annoncé le report de l'ouverture de la chasse à la bécassine des marais, dans la vallée du Drugeon, de trois semaines pour la saison 2025-2026. Cette décision fait suite à des débats intenses au sein de la CDCFS et à une large consultation publique, recueillant plus de 2 000 contributions. La préfecture justifie ce report par des considérations scientifiques actuelles, affirmant que l'espèce n'est pas directement menacée, mais qu'elle représente un enjeu de conservation du patrimoine naturel national. Elle affirme également qu'il n'existe pas de preuves concluantes de l'impact de la chasse sur les effectifs nicheurs dans la région. Selon elle, la principale priorité pour la conservation de la bécassine des marais est le maintien et l'amélioration de la qualité de son habitat de reproduction. Ainsi, la nouvelle date d'ouverture de la chasse de cette espèce est fixée au 28 septembre 2025.

 

- Drôme : la FDC propose un avenant au SDGC 2021-2027, afin de renforcer la sécurité des actions de chasse au grand gibier, dans les zones périurbaines. Ce projet, mené à titre expérimental sur sept communes volontaires (La Bâtie-Rolland, Bourg-lès-Valence, Montéléger, Saint-Thomas-en-Royans, Sainte-Eulalie-en-Royans, Rochechinard et Saint-Martin-le-Colonel), fait l’objet d’une consultation publique. Le SDGC, document de référence encadrant les pratiques cynégétiques à l’échelle départementale, doit intégrer des mesures de sécurité pour les chasseurs et les non-chasseurs. L’avenant propose une série de règles spécifiques aux zones périurbaines, incluant notamment : - la limitation à deux traqueurs par enceinte ; - la validation préalable et la matérialisation des postes de chasse et des angles de tir sécurisés par la FDC ; - une formation obligatoire à la sécurité pour tous les chasseurs concernés ; - l’information systématique des riverains avant chaque action de chasse. Ces mesures, ajoutées en fin de page 73 du document initial, visent à adapter la pratique de la chasse à un environnement plus fréquenté par le public. La consultation publique est ouverte jusqu’au 15 juin 2025, par voie électronique ou par courrier adressé à la DDT de la Drôme.

 

- Finistère : depuis le début de l’année, la présence simultanée de trois loups a été formellement identifiée dans le département. Les trois individus ont été repérés dans les secteurs de Louargann, Menez et Nouzil, au mois de février. En parallèle, les chiffres relayés par la préfecture et confirmés par l’OFB illustrent une nette hausse des attaques de troupeaux : 63 animaux (bovins, ovins et caprins) tués en 2024, contre déjà 96 (bovins et ovins) entre le 1er janvier et le 28 avril 2025. Ces données alimentent les inquiétudes croissantes des éleveurs, en particulier ceux dont les bêtes restent en pâturage jour et nuit, exposées aux prédateurs.

 

- Landes : la FDC et la mairie de Saint-Paul-lès-Dax ont officialisé un partenariat inédit : la gestion écologique du marais de Poustagnacq. Cette zone humide de 18 hectares, appartenant à la commune, sera confiée aux chasseurs jusqu’en 2039. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une mesure de compensation environnementale, faisant suite à des aménagements illégaux réalisés par des passionnés de chasse au gibier d’eau. En effet, dans le sud du département, certains chasseurs, cherchant à attirer davantage de canards, sarcelles ou bécassines, avaient discrètement modifié le terrain à l’aide de pelleteuses, élargissant illégalement les zones d’eau. Ces interventions ont été repérées lors d’un recensement mené par la DDTM, dans le cadre de la loi de 1992 sur l’eau et les milieux aquatiques. Un compromis a donc été trouvé : plutôt que d’appliquer des sanctions strictes, les autorités ont misé sur une solution pragmatique et constructive. Le maire, Julien Bazus, également référent Natura 2000, a salué cette convention comme un « accord gagnant-gagnant ». Pour Jean-Luc Dufau, président de la FDC40, c’est l’occasion pour les chasseurs de s’engager concrètement dans la préservation des milieux naturels.

 

- Loire : à Saint-Étienne, haut lieu de l’armurerie française, la relève est assurée par les élèves du lycée Benoît-Fourneyron, seul établissement en France à proposer une formation d’excellence en armurerie. Chaque année, le « Trophée des Arquebusiers » met en lumière leur talent. Ce concours national, né en 2011 lors du salon Armeville, récompense les meilleures créations des jeunes armuriers issus du Brevet des Métiers d’Art. L’édition 2025 a une nouvelle fois impressionné par la qualité des pièces présentées. Les candidats devaient concevoir une arme fonctionnelle sur un thème libre, tout en respectant un cahier des charges rigoureux. Plus de 600 heures de travail ont été nécessaires à chacun pour réaliser leur projet : de la recherche esthétique et technique à la fabrication minutieuse. Stéphane Besombes, enseignant au lycée, insiste : « Nos élèves doivent présenter une arme complète, mais aussi un dossier technique retraçant l’ensemble de leur démarche. C’est une formation exigeante, mais passionnante ». Parmi les créations présentées cette année, celle de Mathis Portier-Durant a retenu l’attention du jury. Son fusil, d’une complexité et d’une finition remarquables, a été salué comme l’une des œuvres les plus abouties de la compétition. Il remporte ainsi le prestigieux « Trophée des Arquebusiers », preuve de son engagement et de la qualité de son travail.

 

- Lot : le manifeste, pour alerter sur les menaces qui pèsent sur la chasse, contient les 11 revendications majeures adressées aux décideurs publics. Les maires, élus de proximité, sont les premiers sensibilisés par cette démarche par les chasseurs, qui ont été appelés à leur remettre le manifeste. C’est ainsi que les chasseurs de la société intercommunale de chasse ont remis à chacun des trois maires de Gigouzac, Mechmont et Montamel, le manifeste, de même que les chasseurs de Boissières qui ont rendu visite au premier magistrat de la commune.  Les chasseurs de Sauzet et Villesèque, avec leurs collègues des communes associées de Cambayrac, Carnac-Rouffiac ont fait de même. Rencontres fructueuses ont souligné les chasseurs, remerciant leurs maires pour l’écoute attentive qu’ils ont accordée aux « délégués » de la FNC.

 

- Marne : la semaine dernière, la FDC a eu le plaisir d’accueillir sa collègue de l’Aisne, réunissant élus, techniciens, agents et responsables de territoires pour une journée d’échanges constructive autour d’un enjeu commun : la sauvegarde de la perdrix grise, espèce en fort déclin dans les plaines agricoles de Champagne. Cette rencontre a permis de dresser un état des lieux précis de la situation de la perdrix grise dans la Marne, de présenter le plan de gestion mis en place, ainsi que les nombreuses actions menées sur le terrain : agrainage, suivis, renforcements, régulation des prédateurs. L’accent a aussi été mis sur les animations réalisées dans les territoires de suivi et les innovations en cours, comme les aménagements en semi-sous-couverts repérés grâce à l’utilisation de drones. Les échanges ont permis de confronter les approches des deux départements : des pratiques parfois différentes mais toujours guidées par une volonté commune de mieux connaître l’espèce pour mieux la protéger. Au-delà des données techniques, cette journée a surtout illustré l’importance de la coopération entre fédérations. En mutualisant les connaissances, en partageant les réussites et les difficultés, l’efficacité est renforcée en faveur d’espèces emblématiques comme la perdrix grise.

 

- Mayenne : dimanche prochain, 8 juin, l’association « Chasse, pêche, milieux et paysages » de Villiers-Charlemagne célèbrera en grande pompe ses 10 ans, avec une édition anniversaire de la Fête de la chasse et de la pêche. Comme l’an passé, l’événement se tiendra à l’hippodrome de Meslay-du-Maine, avec un objectif ambitieux : accueillir au moins 3 000 visiteurs. Dès 10 h, la journée débutera par une parade de chevaux suivie de la messe de Saint-Hubert, accompagnée de sonneurs de trompes. À partir de 14 h, une multitude d’animations s’enchaîneront, dont un défilé de 25 chevaux dans les rues de Meslay, de la fauconnerie, des démonstrations de chiens d’arrêt, de traîneau ou de déterrage, ainsi que la présence de 60 équipages de chiens courants et plusieurs de chasse à courre. La compagnie équestre « Impulsion », venue de Corrèze, sera la tête d’affiche avec plusieurs représentations au cours de la journée, dont une grande parade finale. Une cinquantaine d’exposants, spécialisés dans les produits du terroir et la nature, seront également présents. Côté restauration, buvettes et stands gourmands fonctionneront avec un système de tickets, et un concours de rillettes amateurs ajoutera une touche conviviale à l’événement.

 

- Orne : le parc des expositions Anova, à Alençon, s'apprête à accueillir un tout nouvel événement dédié aux passionnés de nature : le salon « Chasse, Pêche, Nature et Terroir ». Cette première édition se tiendra les 7 et 8 juin 2025, et promet d’attirer un large public. Près de 200 exposants seront présents, et plus de 20 000 visiteurs sont attendus sur les deux jours. Pour Emmanuel Olivier, organisateur, il s'agit de combler un vide. « Depuis l’arrêt de la fête de la chasse de Carrouges, il y a huit ans, il n’existe plus aucun événement de ce type dans l’ouest de la France », explique-t-il. Le salon ne s’adressera pas uniquement aux chasseurs et pêcheurs : des activités variées autour de la nature, des spectacles, ainsi qu’un grand vide-grenier viendront animer ces deux journées.

 

- Pas de Calais : de nombreux chasseurs et observateurs de la faune constatent une baisse significative de la population de lièvres depuis 2022. Ce recul s’expliquerait notamment par une pression accrue de la prédation, en particulier celle exercée par le renard, dont les effectifs sont en nette augmentation. Le lièvre, espèce emblématique des plaines françaises, se retrouve directement affecté. Fragile à la naissance, le levraut constitue une proie facile pour le renard et les prédateurs ailés. En l’absence d’un équilibre entre proies et prédateurs, les populations sont à la peine. Au-delà du lièvre, d’autres petits animaux subissent également cette pression : faisandeaux, perdrix, mais aussi amphibiens ou micromammifères. Cette situation soulève des inquiétudes quant à la biodiversité. Face à ce constat, les chasseurs alertent sur la nécessité de surveiller et, si besoin, de réguler certaines populations de prédateurs afin de préserver l’équilibre entre espèces.

 

- Pyrénées Orientales : durant deux soirées consécutives, se déroule le comptage des grands cervidés dans la région du Capcir. Cette opération vise à déterminer les quotas de prélèvement afin de maintenir l'équilibre agro-sylvo-cynégétique et assurer la pérennité des espèces. Depuis 2015, les populations de cervidés ont progressivement augmenté, atteignant un record de 1970 individus en 2025. Ce dénombrement nocturne est effectué par la FDC sur cinq parcours identiques. Les résultats de ces comptages contribuent au protocole de l'Indice Nocturne d'Abondance (INA) mis en place par l'OFB, offrant des indicateurs écologiques essentiels pour la gestion à long terme.

 

- Somme : à Chaulnes, en l’espace d’un an, près de 1 500 pigeons ont été tués à la carabine à plomb dans le cadre d’une vaste opération de régulation. Ce chiffre, impressionnant, reflète l’ampleur du phénomène de prolifération observé dans cette commune, où les volatiles se sont multipliés de manière exponentielle, provoquant des nuisances jugées insupportables par les habitants. Selon la municipalité, les pigeons engendrent des dégâts considérables : fientes corrosives abîmant les bâtiments, problèmes d’hygiène publique, nuisances sonores et propagation potentielle de maladies. Les tentatives plus douces, comme les dispositifs de stérilisation ou l'effarouchement, ont montré leurs limites, poussant les élus à adopter une méthode plus expéditive.

 

- Vosges : des milliers d'euros de dégâts à Morelmaison, à la suite du passage de plus de 500 corneilles et corbeaux freux, qui se sont attaqués à des plantations de maïs dans la plaine des Vosges. Malgré les épouvantails, canons à gaz et autres méthodes d'effarouchement déployées, les corvidés ont persisté dans leur ravage, refusant de quitter les lieux. L'agriculteur concerné n’a eu d’autre choix que de recourir à la nasse à corbeaux, une mesure qu'il n'avait pas encore tentée, dans l’espoir de repousser l'invasion dévastatrice...

 

- Val d’Oise : à Cergy-Pontoise, le maire socialiste découvre que les sangliers ne se régulent pas avec des slogans. Face à la prolifération des animaux et aux dégâts qu’ils causent, le discours change : il faut des chasseurs. Mais attention, pas trop visibles, pas trop actifs non plus, juste là pour faire le sale boulot pendant que la mairie soigne son image auprès du Parti Animaliste. Cette posture est aussi hypocrite qu’irresponsable. Pendant des années, certains élus ont alimenté la défiance envers les chasseurs, en relayant des discours caricaturaux, voire hostiles. Et voilà qu’au pied du mur, on redécouvre l’utilité des chasseurs, sans jamais reconnaître cependant leur rôle réel ni leur engagement bénévole pour l’équilibre des écosystèmes. Le Parti Animaliste, de son côté, crie à la barbarie dès qu’on parle de gestion de la faune. Mais propose-t-il une alternative crédible face à l’explosion des populations de sangliers ? Non. La stérilisation massive ? Illusoire. Le laisser-faire ? Dangereux pour les cultures, les forêts, et la sécurité publique. Une leçon de citoyenneté s’impose : vivre en société, c’est aussi accepter les réalités biologiques et les responsabilités collectives. Les chasseurs ne sont pas les agents d’entretien d’une écologie fantasmée. Ils ne sont ni invisibles ni interchangeables. Ce sont des citoyens investis, formés, encadrés, qui répondent présents quand la nature déborde les grilles du parc municipal. Monsieur le Maire, respecter les chasseurs, ce n’est pas les cacher sous le tapis quand ils dérangent votre électorat. C’est assumer leur place dans la gestion du vivant. C’est cela, aussi, faire de la politique avec sérieux.

 

A l’étranger

 

- Australie : importés du Moyen-Orient et d’Asie au 19e siècle, les dromadaires prospèrent aujourd’hui dans l’outback, à tel point que leur prolifération incontrôlée cause des ravages auxquels le pays peine à remédier. Désormais en nombre record, ces dromadaires dévastent les écosystèmes locaux, concurrencent le bétail et les espèces sauvages pour la nourriture, et contaminent les sources d'eau avec leurs excréments et carcasses. Leur capacité à survivre sans eau pendant des semaines, suivie par des besoins énormes ensuite, exacerbe les tensions avec les habitants locaux, y compris les communautés aborigènes. Malgré les efforts de gestion passés, comme le programme de l'Australian Feral Camel Management Project, la population de dromadaires continue d'augmenter après l'arrêt de ces initiatives par manque de soutien politique.

 

- Canada : avec le retour des beaux jours, les ours ont repris leurs activités. Dans la Ville du Grand Sudbury, les autorités ont alerté les habitants, les mettant en garde contre ces animaux qui s’approchent de plus en plus des sources de nourriture faciles d’accès. Pour limiter les risques, les autorités recommandent plusieurs mesures. Il est notamment conseillé de couper les haies ou d’élaguer les arbres autour des habitations afin d’élargir le champ de vision. « Une bonne visibilité permet de repérer un ours plus tôt et de l’éviter. Il faut également sécuriser les déchets, nettoyer les barbecues et ne jamais laisser de nourriture ou de graines pour oiseaux à l’extérieur... La cohabitation avec la faune passe avant tout par la prévention et la responsabilité de chacun » a recommandé la responsable de la collecte des déchets. Pas sûr qu’elle soit sur la bonne voie...

 

Espagne : « Chasse, conservation et coopération : 20 ans de collaboration FACE-BirdLife » : cet évènement, organisé par l’eurodéputée Isabel Benjumea en partenariat avec la FACE et BirdLife Europe, célèbre deux décennies de collaboration entre les chasseurs et les défenseurs de la nature, depuis la signature de l’accord historique en 2004, en présence du Commissaire européen à l’Environnement. Ce partenariat repose sur un engagement commun envers la directive « Oiseaux » de l’UE, fondement juridique d’une gestion durable des populations d’oiseaux sauvages. IL sera aussi l’opportunité d’envisager l’avenir, de renforcer les synergies et de poursuivre la construction d’une politique environnementale européenne efficace et durable, au service de la nature et des territoires.

 

- Etats-Unis : un jeune épervier de Cooper a développé une méthode de chasse étonnante en exploitant… les feux de circulation. Observé dans le New Jersey par le zoologiste Vladimir Dinets, ce rapace rusé se sert des voitures à l’arrêt comme camouflage pour surprendre ses proies. Chaque matin, en déposant sa fille à l’école, le scientifique remarquait l’oiseau perché sur un arbre près d’un carrefour. Intrigué, il finit par découvrir que le rapace attendait le signal sonore du passage piéton pour déclencher son attaque. Dès que le bip retentit, l’épervier s’élance, rase le trottoir en profitant de la file de voitures pour rester à couvert, puis vire brusquement pour traverser la rue et fondre sur sa cible, souvent cachée près des habitations. Dans un éditorial publié dans « Frontiers in Ethology », Vladimir Dinets partage cette découverte inédite, soulignant l’ingéniosité de ce rapace.

 

- Italie : la Peste porcine africaine (PPA) reste une menace active, comme le confirme l’Institut zooprophylactique expérimental du Piémont, de la Ligurie et de la Vallée d’Aoste. Huit nouveaux cas ont récemment été détectés chez des sangliers, portant à 1 883 le nombre total d'animaux infectés dans ces régions. En Ligurie, 3 nouveaux cas ont été signalés dans la province de Gênes et 4 dans celle de Savone, ce qui porte le total à 1099 cas. Le Piémont enregistre, quant à lui, un nouveau cas à Morbello, portant son total à 784. Ces chiffres confirment que la maladie est toujours présente et nécessite une vigilance constante, une gestion rigoureuse des populations de sangliers et le respect strict des protocoles sanitaires.

 

- Mexique : la violente guerre entre des factions du cartel de Sinaloa a forcé l’évacuation, le mardi 20 mai, de quelque 700 animaux sauvages d’un refuge situé près de Culiacan, dans le nord-ouest du Mexique. Parmi eux figuraient des lions, tigres, éléphants, crocodiles et oiseaux exotiques, pour la plupart d’anciens animaux de cirque ou mascottes de narcotrafiquants. Le refuge, géré par l’association Ostok, était depuis des mois sous la menace de groupes criminels : vols, extorsions et intimidations étaient devenus quotidiens. Les animaux ont été transférés vers une réserve plus sûre à Mazatlan, à 200 kilomètres plus au sud.

 

- Suisse : des indices laissent penser que deux ours pourraient actuellement évoluer dans les Grisons, plus précisément en Basse-Engadine. Depuis plusieurs semaines, les autorités cantonales signalent une recrudescence d’observations et de traces, notamment près d’Ardez, dans la commune de Scuol. Un piège photographique y a capté l’image d’un ours, probablement un mâle, selon Arno Puorger, responsable des grands prédateurs au Service grison de la chasse. Les premiers indices sont apparus fin avril dans le Val S-charl, également sur le territoire de Scuol. Depuis, plusieurs signalements ont été enregistrés : un ours vu au-dessus de Müstair à la mi-mai, puis des traces relevées à Brail, dans la commune de Zernez. Il n’est pas encore possible de dire avec certitude s’il s’agit d’un seul et même individu, ou de deux animaux distincts.