Poursuivie pour « dénigrement » et « atteinte aux intérêts moraux et aux droits fondamentaux des chasseurs », la FNC réclamait à Sandrine Rousseau, qui avait déclaré, lors de l’émission « Télé matin » de France 2, en février 2022, que : « un féminicide sur quatre est lié à des armes de chasse », 9 887,94 € de dommages et intérêts (soit un centime d’€ par détenteur de permis de chasse validé en 2022). Le 4 septembre, la députée EELV s’exprimait dans le cadre de cette procédure civile et l’affaire était mise en délibéré… Hier, la décision de justice est tombée, brisant l’espoir de la FNC de voir la députée EELV condamnée. Mais il n’en fut rien, le juge ayant considéré que l’action de la FNC au civil était infondée, puisque juridiquement, elle ne pouvait agir pour la défense de la réputation des chasseurs dans le cadre de la loi sur la presse… au motif que : les chasseurs ne sont pas considérés comme une communauté protégée par la loi… La FNC réfute ce jugement qui, dit-elle, « reflète, en réalité, l’animosité du tribunal à l’encontre des chasseurs ». Elle a donc décidé de faire appel de cette décision…