Des scientifiques néo-zélandais participent à une étude internationale utilisant des sachets de thé pour analyser les flux de carbone dans les zones humides. Ces écosystèmes (tourbières, mangroves, marécages) jouent un rôle crucial en stockant plus de carbone que toutes les forêts de la planète, bien qu’ils ne couvrent que 3 % de la surface terrestre. Cependant, le réchauffement climatique menace ce stockage en accélérant la décomposition de la matière organique. Plus de 19 000 sachets de thé ont été enterrés dans 180 zones humides de 28 pays. Le thé vert, plus rapide à se décomposer, et le rooibos, plus résistant, permettent de mesurer les taux de décomposition et le potentiel de stockage de carbone des différents types de zones humides. Les données montrent que des températures élevées augmentent la décomposition, réduisant ainsi le stockage de carbone. Les zones humides d’eau douce se montrent plus vulnérables, tandis que les habitats côtiers comme les mangroves semblent mieux résister. Cette recherche, essentielle face au changement climatique, souligne l’importance de préserver ces écosystèmes fragiles, qui sont aussi des refuges pour la biodiversité. Protéger et restaurer les zones humides est une priorité pour maintenir leur rôle clé dans la lutte contre le réchauffement climatique et la perte de biodiversité.
alabillebaude
La chasse... demain !