La FNC, dans son communiqué du 29 septembre, souligne l’importance des haies « symbole, depuis 30 ans, de l’action concrète des chasseurs en faveur de la biodiversité... Ces actions, menées par le réseau des FDC, le plus souvent sur leurs propres deniers, ont permis, en 2022, de planter 572 km de linéaire et d’assurer l’entretien de plus de 90 km de haies environnementales, de buissons et arbres » a-t-elle écrit. Pas de quoi applaudir ce « court-métrage », qui montre que ce qui était l’essence même de l’utilité des chasseurs a été délaissé. Aujourd’hui, ce sont les politiques, en l’occurrence Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, et Sarah El Haïry secrétaire d’Etat en charge de la Biodiversité, qui ont pris les choses en main et viennent de présenter un pacte en faveur de la haie issu d’une concertation avec tous les acteurs. Tous… dont les associations de défense de la nature, toutes anti-chasse, qui s’immiscent dans ce projet. La FNC, qui : « se félicite de ce pacte dont elle est partenaire… », sollicitée depuis des années pour ces plantations de haies, a pourtant laissé filer ce dont pour lequel elle aurait dû être la locomotive... et qui aurait redoré l’image du chasseur, et légitimé ses actions. Willy Schraen, président de la FNC conclut ainsi son communiqué : « La biodiversité doit être la priorité de tous les acteurs du monde rural... Depuis toujours, la défense de la haie a valeur de symbole pour le monde des chasseurs, qui viennent, souvent sur leur temps libre, au secours de ces oasis de biodiversité...». Un credo un peu tardif, certes, mais... mieux vaut tard que jamais !