Gabriel Attal, nouveau Premier ministre a confirmé dans son gouvernement la nomination de Christophe Béchu qui reste ministre de la Transition Écologique. Il occupe le poste depuis juillet 2022, après avoir été pendant deux mois, ministre délégué chargé des collectivités territoriales. S’il a eu des débuts assez difficiles, car trop discrets au goût de certains, il a ensuite soutenu et autorisé, à la demande du Président de la République, localement plusieurs techniques de chasse traditionnelles à l’alouette, interdites dans le reste de l’Union européenne, ce qui lui a valu les vertes critiques des mouvements écolos, mais une reconnaissance certaine des chasseurs, bien que rien ne soit réglé dans ce domaine. Plus partisan de chercher et trouver des solutions plutôt que d’imposer la sobriété, le ministre, s’il n’a pas signé de grandes réformes, n’a cependant pas commis de faute politique, restant dans le sillage d’Emmanuel Macron et du gouvernement.

Sur le plan international, Christophe Béchu a obtenu de s’occuper des négociations sur le climat pour la prochaine COP29, après en avoir discuté avec le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire. Les discussions pour les COP (Conférences de l’ONU sur le climat), avaient été confiées dans le précédent gouvernement à la ministre de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher. Mais Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, a récupéré le portefeuille de l’énergie à la faveur du récent remaniement. Des décrets d’attribution doivent clarifier, dans les jours à venir, la répartition des tâches entre les divers ministères. La tutelle de la direction générale de l’énergie et du climat (DGEC), administration clé, reste à déterminer. La question de savoir qui représentera la France dans les négociations pour la COP29 prévue en novembre prochain à Bakou, en Azerbaïdjan, a d’ores et déjà été tranchée vendredi en fin de journée.

Et en France, dans la continuité des actions du ministère, l’appel à projet « Sentiers de Nature » est ouvert jusqu’au 31 octobre 2024, pour créer ou restaurer 1 000 km de sentiers de randonnée et préserver les patrimoines naturels, culturels et paysagers aux abords des sentiers. Cet appel à projet s’inscrit dans le cadre du Plan de reconquête et de transformation du tourisme (plan Destination France) et a pour but d’encourager et de développer la pratique de la marche, de favoriser la préservation ou la restauration de la biodiversité et des paysages, de renforcer le lien entre zones habitées et naturelles. Dix millions d’euros sont consacrés à cette opération. Qui peut candidater ? Cet appel à projets est à destination des maîtres d’ouvrage publics (collectivités et leurs groupements, syndicats, établissements publics…), des associations agréées de protection de l’environnement, ou gérant des itinéraires de randonnée pédestre, situés en France métropolitaine et en Outre-mer. Les candidatures se font en ligne sur le site du Cerema jusqu’au 31 octobre 2024, et les travaux pourront se dérouler jusqu’au 31 décembre 2025.