Le rapport de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), publié le 17 décembre 2024 sous le nom de « Nexus », souligne l'interconnexion des crises environnementales, sociales et économiques. Cette étude, élaborée par 165 experts de 57 pays, met en évidence que la perte de biodiversité, les crises alimentaires, les pénuries d’eau, les risques sanitaires et le changement climatique sont interdépendants et se renforcent mutuellement. Une approche globale et transversale est nécessaire pour y faire face. Le rapport présente également 186 scénarios futurs jusqu'en 2100, et propose 71 solutions pour répondre à ces défis. Une priorité évidente est la restauration écologique, notamment par la réduction des produits phytosanitaires, la création de zones marines protégées, la replantation de haies, et la restauration des zones humides. Ces actions renforcent la résilience des écosystèmes et, par extension, la santé humaine. Au niveau européen, un règlement sur la restauration de la nature, publié en juillet 2024, prévoit la restauration de 20 % des terres et mers de l'UE d'ici 2030, et 90 % d'ici 2050. L'Office français de la biodiversité (OFB) participe à l'élaboration du plan national pour mettre en œuvre ces objectifs en France, tout en soutenant divers acteurs publics, privés et associatifs à travers des initiatives comme Mission Nature ou LIFE ARTISAN pour promouvoir la restauration écologique.
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