Comme les Gaulois, les sangliers sont dans la plaine… Il s’agit plus là d’opportunités alimentaires que de changement de mœurs, mais depuis une dizaine de jours, l’activité des bêtes noires est visible. Cela signifie que les laies, en fin de période de lactation, se déplacent, entrainant derrière elles des marcassins qui commencent à avoir un solide appétit. En forêt, à cette période de l’année, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous le groin, alors qu’un peu plus loin, en plaine, les épis des céréales sont au stade « laiteux ». Les risques de dégâts se multiplient, et c’est ce qui a déclenché, dans quasiment tous les départements, le tir possible des bêtes noires. Chacun, selon son territoire et les nécessités du moment interviendra à sa façon, mais rappelons que cette chasse d’été a surtout pour objectif d’aider les agriculteurs. Attention donc à ne pas déstructurer les compagnies, ce qui aurait un effet inverse au résultat recherché. Le tir d’un marcassin ou d’une bête rousse, éventuellement une petite bête de compagnie, suffit généralement à décantonner la compagnie, et à assurer la tranquillité des lieux pour une bonne dizaine de jours…