Le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, a annoncé mercredi dernier une simplification du protocole de tirs sur les loups menaçant les troupeaux, dans le cadre du plan loup 2024-2029. Un arrêté sera publié « d’ici la fin de semaine, conformément à ce que réclamaient beaucoup d’éleveurs » a-t-il précisé. La version de septembre, décriée tant par les organisations environnementales que par les éleveurs, prévoyait déjà une simplification des protocoles des tirs destinés à abattre les loups attaquant les troupeaux. Le nouveau Plan National d’Actions 2024-2029 sur le loup et les activités d’élevage permettra non seulement de poursuivre la protection de l’espèce, mais aussi de mieux accompagner la profession agricole face à la menace de la prédation. En ce qui concerne les tirs de défense, le nouvel arrêté-cadre permet notamment l’usage des caméras d’observation nocturne, supprime l’obligation d’éclairage pour les louvetiers, et permet de passer à deux tireurs, voire trois (selon les circonstances locales), pour les tirs de défense simple. Quant aux barèmes des pertes directes, ils sont revalorisés à hauteur de +33 % pour les ovins et de +25 % pour les caprins. En ce qui concerne le statut des chiens de protection, un article spécifique a été ajouté, et aura pour objet de sécuriser les éleveurs dans l’usage de leurs chiens de protection, notamment au regard de leur responsabilité pénale, mais aussi en ce qui concerne la nomenclature ICPE et les troubles sonores (aboiements).