Dans une étude réalisée par deux scientifiques de l’Université du Michigan, Neil Carter, professeur associé en conservation de la faune sauvage, et Daqiang Ma, chercheur postdoctoral en environnement et développement durable, publiée dans la revue « Science Advances », la cohabitation entre l’humain et la faune sauvage va augmenter sur plus de la moitié des terres du globe, d’ici à 2070. Les recherches des scientifiques suggèrent de fait qu’avec l’augmentation de la population humaine, les hommes et les animaux se partageront des espaces de plus en plus peuplés. Par exemple, si de plus en plus de personnes s’installent dans les régions agricoles et bordures de forêts, les cohabitations entre l’homme et la faune y augmenteront fortement. Mais elles progresseront aussi dans les zones urbaines, au fur et à mesure que les humains s’approchent des villes à la recherche d’emplois ou autres activités. Quant aux animaux, ils migrent également, principalement en réponse au changement climatique, qui déplace leurs aires de répartition. Dans la plupart des régions, la richesse spécifique, c’est-à-dire le nombre d’espèces uniques présentes, diminuera selon que les animaux suivront les climats qu’ils supportent le mieux. Mais étant donné que la croissance de la population humaine monte, il y aura, malgré cela, toujours plus de cohabitation entre l’homme et la faune, sur la plupart des territoires. L’Afrique est le continent où les interactions augmenteront le plus (+70 %), suivie par l’Amérique du Sud (+66 %). À l’inverse, c’est en Europe que la cohabitation entre hommes et faune sauvage diminuera (-21%) le plus fortement.
alabillebaude
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