Visite du terrain

Répondant à une animation proposée par le service technique de la FDC 51, une douzaine d’hommes et femmes ayant récemment passé, avec succès, l’examen du permis de chasser, se sont retrouvés à la ferme de Sainte Croix pour une visite pédagogique des aménagements agro-environnementaux. Partagés en deux groupes, ils ont toutes et tous mis la main à la pâte, approvisionnant les agrainoirs, aménageant des petites mares artificielles, plantant des rhizomes de myscantus, et remplaçant les protections individuelles des arbustes (troènes, viornes, cornouillers et prunelliers) parfois malmenées par les brocards. Maxime Guyot, Florent Cormier et Sophie Sarton du Jonchay, techniciens fédéraux, assuraient le commentaire de ces différents aménagements. Pour leur part, les maîtres des lieux mettaient en exergue tous les outils issus de l’exploitation agricole, qui sont utilisés pour multiplier les effets de lisières, au premier rang desquels figurent la partition du parcellaire, la conception réfléchie des assolements par le choix des denrées, et leur répartition dans l’espace. Ce qui constitue, entre autre, le socle fondamental de la réussite de ce conservatoire unique du petit gibier des plaines céréalières de la Champagne.

 

Indésirable sanglier

Comme le montre la photo, ce champ récemment ensemencé en maïs, a reçu la visite d’une bête noire sanglier… qui ne se trompe en rien dans ses boutis, prenant soigneusement en enfilade les rayons. Le sanglier n’est pas le bienvenu et reste indésirable dans cette plaine si accueillante pour le petit gibier. Il pille les agrainoirs, déterre les plants d’arbustes dont les racines sont chargées d’oligo-éléments, et il n’est pas interdit de penser qu’à l’occasion il se délecte d’une couvée d’oisillons dans les nids à terre, ou bien d’un jeune levraut…