Le sommet se tiendra à partir d’aujourd’hui, mardi 3 décembre, en marge de la prochaine session de haut niveau de la seizième session de la COP16 de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD) à Riyad, en Arabie saoudite. Face à l'impératif de porter cette question au niveau des chefs d'État et de gouvernement, le président de la République française Emmanuel Macron, le président de la République du Kazakhstan Kassym-Jomart Tokaïev, et le président de la Banque Mondiale Ajay Banga co-organisent ce sommet en partenariat avec le Prince héritier et Premier Ministre d'Arabie Saoudite, Mohammed Ben Salmane, comme annoncé à la COP28. Les débats porteront sur le processus en cours aux Nations Unies pour améliorer la gouvernance mondiale de l'eau, accélérer l'action sur l'ODD6 sur l'eau et l'assainissement, en s'appuyant sur l'élan de la Conférence des Nations Unies sur l'eau de 2023. L'objectif du sommet est précisément d'agir comme un incubateur de solutions, en préparation de la prochaine Conférence des Nations unies sur l'eau, en 2026. Il intégrera en outre son agenda dans les autres processus et initiatives existants dans le domaine de l'eau, tels que le Forum mondial de l'eau, la Conférence de Douchanbé ou la Semaine mondiale de l'eau. Cet agenda doit être résolument tourné vers les solutions pour changer notre approche à la gestion de l'eau en intégrant le précieux liquide dans toutes les politiques, qu'il s'agisse du renforcement de la coopération internationale sur les eaux transfrontalières et les écosystèmes d'eau douce ; des solutions techniques pour l'accès à l'eau (solutions fondées sur la nature, sciences et technologies innovantes...) ; des méthodologies de l'empreinte eau ; des possibilités de combler le déficit de financement mondial dans les secteurs de l'eau et de l'assainissement. L'ambition du One Water Summit 2024 est donc de mettre des projets à l’échelle en stimulant les partenariats entre États, organisations internationales, autorités locales, banques de développement et banques privées, entreprises, philanthropies, experts scientifiques, ONG et société civile, dans la lignée des précédents sommets One Planet.