« Le monde doit faire plus pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, alors que les températures grimpent de façon très inquiétante » a prévenu mardi dernier, la nouvelle cheffe de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence de l'ONU. Celeste Saulo, 59 ans, a jugé que l'humanité affrontait un de ses plus grands défis, et qu'elle avait le devoir de bâtir un avenir meilleur. Selon elle, s'adapter au changement climatique n'est plus un choix, mais une nécessité, et il faut améliorer la capacité à résister et se remettre de ces désastres climatiques. « Nous renforcerons les systèmes d'alerte précoces, améliorerons l'accès aux données et rendrons accessibles à tous et dans les temps, les informations scientifiques qui sauvent des vies. Ce ne sera pas un chemin facile, mais avec de la force et de la détermination, nous l'emprunterons, pour notre famille universelle et pour les générations à venir » plaidait Celeste Saulo, qui dirigeait le Service météorologique national d'Argentine depuis 2014, avant de devenir la première femme nommée à la tête de l'OMM, où elle a pris ses fonctions il y a quelques jours. Elle a aussi expliqué que 30 pays étaient particulièrement exposés aux risques climatiques et avaient besoin d'une amélioration rapide des systèmes d'alerte, essentiellement des petits états insulaires et des pays africains.