- Aveyron : à la demande d’éleveurs dont les troupeaux sont victimes d’attaques, la responsabilité de chiens errants ne peut être écartée. Si les loups sont les auteurs de 11 agressions reconnues depuis le début de l’année, le doute subsiste pour les autres. La préfecture a donc autorisé, par un arrêté publié le 10 avril 2024, l'abattage des chiens errants dans cinq communes du département : La Couvertoirade, L’Hospitalet du Larzac, Nant, Sainte-Eulalie de Cernon, et Saint-Jean-Saint-Paul. Les agents de l'OFB et les lieutenants de louveterie ont donc la possibilité, pour un mois, et de 20 heures à 8 heures, d'abattre les chiens « en état de divagation » sur les communes concernées. Bien évidemment, les écolos de One Voice, qui se moquent éperdument des pertes directes et indirectes subies par les éleveurs, ont annoncé, le 23 avril, vouloir contester cet arrêté en justice…
- Côtes d’Armor : deux chiens de chasse ont été retrouvés morts, à Languédias, près de Dinan, empoisonné à l’insecticide. Le propriétaire des chiens, Guillaume Cadol, par ailleurs président de l’association de chasse locale, a confirmé que les analyses effectuées révélaient la présence d’un insecticide, identique à celui utilisé au cani-cross de Vauvert, dans le Gard, l’an dernier.
- Côte d’Or : environ 500 chasseurs se sont réunis au Palais des Congrès, à Beaune, le samedi matin 20 avril, pour l'assemblée générale de la FDC, qui présentait également 443 trophées de cerfs récoltés au cours de la précédente saison. « Si les trophées sont la fierté des chasseurs, ils ont aussi une utilité, dans le cadre du suivi quantitatif et qualitatif des prélèvements » expliquait Jean-Luc Joblin, de la FDC 21. Sur les 443 trophées exposés, une cinquantaine entrent dans les catégories des « médaillables » (bronze et argent) mais un seul, avec une cotation de 212 points CIC, est médaille d’or.
- Creuse : trois adolescents d’une quinzaine d’années passaient la soirée du mardi 23 avril, chez l’un d’eux, à Sardent. En l’absence des parents, il a voulu montrer les armes à feu de son père, mais une des carabines était chargée et un tir est parti blessant un de ses deux camarades dans le bas ventre. Le troisième, jeune sapeur-pompier, a prodigué les gestes en attendant les secours du SMUR87, qui ont héliporté le blessé, dans un état grave, au CHU de Limoges.
- Creuse : lors de l'assemblée générale de la FDC, un hommage a été rendu à Gaston Cadro, un chasseur de… 98 ans, qui chasse toujours avec l’un de ses fils, âgé de 75 ans. « On voudrait tous être comme lui à son âge. Chasser avec son père de 98 ans et demi, c'est particulier. En plus, il a une mémoire d'éléphant, il connaît les noms des parents, des enfants, des petits-enfants. C'est phénoménal » a déclaré le descendant. Quant au récipiendaire, son diplôme d’Honneur en main, il expliquait : « La chasse, c’est le plaisir d’écouter les chiens… J'ai eu beaucoup d'activités : élu à Saint-Pardoux-le-Neuf pendant 49 ans, dont 19 ans maire, j'ai été aussi vice-président des chasseurs d'Aubusson pendant 42 ans, lieutenant de louveterie pendant 15 ans… » a précisé le nonagénaire, ancien éleveur de chiens qui garde dans ses souvenirs ce prix gagné à Monaco, et remis par le Prince lui-même.
- Haute-Garonne : tuée en novembre 2021, et après deux ans de soins taxidermistes, l’ourse Caramelles a pris sa place au Museum de Toulouse, à côté de l’ourse Cannelle, pour « sensibiliser et faire découvrir une espèce méconnue du grand public ». Elles sont désormais deux à représenter les ours des Pyrénées au Museum de Toulouse, laissant cependant les visiteurs un peu déçus par la taille de Caramelles, qui toise seulement 70 cm de haut pour y loger ses 130 kg de poids vif. « On est loin des grizzlis qui mesurent 3m50 de haut une fois dressés sur leurs pattes postérieures. C'est plutôt du gabarit d'un très gros chien » acquiesce Alexandre Mille, conservateur du patrimoine et responsable du service des collections du Museum de Toulouse.
- Haute-Loire : preuve que le cerf se plait dans le département et qu’il y trouve ce qui lui convient pour s’épanouir, un grand cerf a été abattu, le 28 octobre 2023, par un Nîmois, dans le Haut-Allier. D’après l’analyse dentaire, l’animal était âgé de 9 ans. Son trophée de 9,5 kg porte 17 cors, et une première estimation de sa cotation le place au-dessus des 210 points CIC, seuil de la médaille d’or. Ce trophée était exposé avec d’autres, à l’assemblée générale de la Fédération des chasseurs, qui s’est tenue samedi dernier à Vals-près-le-Puy. Le trophée est ici présenté par Jean-Michel Jouve et Yves Bay, de l’Association des chasseurs de grand gibier.
- Jura : un loup a été filmé le mardi 23 avril 2024 en fin de journée sur la commune de Grande-Rivière. La scène, qui ne dure qu’une dizaine de secondes, a été tournée dans le hameau des Bouviers. « Il est rentré deux fois dans notre ferme hier soir, et ce matin, j’en ai aperçu un autre plus maigre, pas effrayé du tout » a raconté l’éleveuse. Depuis le début de l’année, la FDSEA 39 fait état d’une série de prédations survenues essentiellement sur des ovins, les bovins étant encore à l’abri en raison de la météo. De son côté, la préfecture confirme que, depuis le début de l’année, 12 attaques pour lesquelles la responsabilité du loup n'est pas écartée, ont fait 43 victimes (42 ovins et 1 bovin).
- Vosges : la faillite des associations écolos… L’affaire des grands tétras ne va pas arranger l’audience des associations écolos vosgiennes, et on se demande bien pourquoi elles se sont laissé ensorceler par quelques gourous de la pensée verdâtre. Désormais, que peuvent-elles apporter de concret à leurs adhérents ? Le comble a sans doute été atteint la semaine dernière quand elles ont envoyé, en Norvège, un avocat pour faire cesser les opérations de captures de grands tétras destinés à renforcer la population vosgienne de l’emblématique oiseau. Le pauvre n’a eu sur place qu’une fin de non-recevoir, le gouvernement norvégien lui ayant signifié qu’il ne traitait qu’avec le gouvernement français, et pas avec des associations. Quant au montant de l’opération de renforcement (200 000 €), jugé exorbitant par les verts, il n’a rien de vertigineux comparé aux 5 à 6 millions d’€ dépensés chaque année pour faire pleurer les éleveurs, impuissants devant les ravages causés par les loups… Dommage que les adeptes du téléobjectif, si prompts à appuyer sur le déclencheur, ne mémorisent pas ces scènes là…