La mortalité anormale des chevreuils cette année suscite des interrogations et des inquiétudes chez les chasseurs, les écologistes et les experts de la faune sauvage. Ce phénomène inhabituel a été signalé par plusieurs FDC, qui soulignent une augmentation préoccupante des décès dans certains territoires des départements. Malgré des analyses approfondies, les causes de cette mortalité restent pour l’instant inconnues. Les investigations en cours ciblent principalement les maladies infectieuses, le parasitisme et la pollution :
- Certaines pathologies, comme la maladie hémorragique épizootique (MHE), peuvent provoquer des décès soudains chez les cervidés. Cette maladie est transmise par des insectes piqueurs.
- Les modifications des écosystèmes, liées au changement climatique ou à des perturbations humaines, peuvent aussi fragiliser la santé des populations de chevreuils.
- Une baisse de la qualité des ressources alimentaires peut également affaiblir les animaux, les rendant plus vulnérables aux maladies.
- Une exposition à des toxines environnementales, comme des pesticides ou des produits chimiques, pourrait aussi expliquer cette mortalité accrue.
Avant de connaitre les résultats des recherches effectuées, les FDC concernées invitent les chasseurs à adopter des pratiques prudentes dans leurs prélèvements, afin de limiter l’impact sur les populations locales déjà fragilisées. Elles appellent aussi au signalement de tout animal malade ou porteur de symptômes, ou mort. Ces signalements peuvent permettre d’approfondir les recherches et d’établir des liens potentiels entre les cas observés. Ce phénomène rappelle l'importance d’une gestion durable et préventive de la faune sauvage d’où l’invitation à une vigilance accrue et une collaboration entre chasseurs, écologistes, et chercheurs.