Dans le cadre de la mise en œuvre du « Traité sur l’Antarctique », la France et l’Australie effectuent une inspection croisée de leurs installations en Antarctique pendant la saison polaire 2023-2024. L’objectif de cette démarche est de s’assurer de la conformité des activités humaines avec les dispositions du « Traité sur l’Antarctique » et de son « Protocole de Madrid » relatif à la protection de l’environnement. Cette inspection est conforme aux engagements internationaux de la France pour la promotion des plus hauts standards de soutenabilité, notamment s’agissant des activités ayant un impact sur la cryosphère, comme rappelé dans « l’Appel de Paris » pour les glaciers et les pôles lancé lors du One Planet-Polar Summit. Une équipe d’observateurs français a donc été constituée pour procéder à l’inspection de la station scientifique australienne Casey qui s’est déroulée du 21 au 28 février 2024. Coordonnée par le ministère de l’Europe et des affaires étrangères (direction des affaires juridiques), elle était composée d’agents de l’institut polaire français Paul-Émile Victor (IPEV), de Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) et du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires (direction de l’action européenne et internationale). L’équipe d’inspection australienne s’était, quant à elle, rendue à la station française Dumont d’Urville en décembre 2023. Parmi les points cruciaux de ces inspections croisées : - la protection de l’environnement, - la vérification des infrastructures (transport, stockage, production d’électricité), - la gestion des déchets, - le respect des principes de non-militarisation et non-nucléarisation de l’Antarctique.