Entre le 1er juin 2024 et le 2 janvier 2025, le ministère de l'Agriculture a recensé 3 750 foyers d'infection par la maladie hémorragique épizootique (MHE) en France métropolitaine. Dans son premier bilan sanitaire de 2025, le ministère a indiqué que ce chiffre représente une augmentation de 212 cas par rapport au dernier comptage, effectué le 26 décembre 2024. La date du 1er juin 2024 marque la reprise de l'activité des culicoïdes, ces moucherons vecteurs du virus, responsables de sa transmission entre les animaux. La liste des départements touchés par la MHE depuis le 1er juin 2024 reste inchangée par rapport au dernier bilan : Haute-Garonne, Gers, Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Landes, Maine-et-Loire, Pyrénées-Orientales, Ariège, Dordogne, Tarn, Tarn-et-Garonne, Aude, Aveyron, Loire-Atlantique, Lot, Lot-et-Garonne, Hérault, Vendée, Vienne, Indre-et-Loire, Sarthe, Cantal, Charente, Charente-Maritime, Creuse, Cher, Lozère, Morbihan, Ille-et-Vilaine et Mayenne. La zone de vaccination obligatoire, instaurée pour lutter contre la MHE, n'a pas évolué depuis le dernier bilan. Depuis le 13 décembre 2024, cette zone couvre l'intégralité des 23 départements suivants : Allier, Ardèche, Bouches-du-Rhône, Calvados, Cantal, Cher, Creuse, Drôme, Eure-et-Loir, Gard, Indre, Loir-et-Cher, Haute-Loire, Loiret, Lozère, Manche, Mayenne, Orne, Puy-de-Dôme, Sarthe et Vaucluse. Le ministère de l'Agriculture rappelle que, au-delà du coût des doses, l'État prend en charge la rémunération des vétérinaires pour la prescription et la délivrance des vaccins, ainsi que la transmission des informations à l'administration. En dehors de la zone vaccinale, le vaccin est disponible sur le marché privé. Les éleveurs peuvent donc consulter leur vétérinaire pour faire vacciner leur cheptel. Le seul vaccin autorisé pour certifier les échanges entre animaux est l'Hepizovac.
alabillebaude
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