Le samedi 14 octobre, l'association One Voice organisait une action pour la protection du loup, sur la place des Bancs à Limoges. Mais la dizaine de pro-loups présents a vite été dépassée par le syndicat agricole « Coordination rurale » qui s’est installé à proximité, en montant un stand improvisé. Pour les pro-loups, jamais concernés par les nuisances occasionnées par l’inutile prédateur, « on peut concilier l'élevage et la préservation de l'espèce. C'est ce qu'essaie de mettre en place le gouvernement, en aidant financièrement les éleveurs afin qu'ils puissent installer des clôtures électriques ou acheter des chiens de protection et ainsi se protéger du loup », a tenté d’expliquer Hélène Dupond, co-référente de l'association One Voice en Haute-Vienne. Mais pour les éleveurs, qui sont en première ligne et subissent les dégâts : « C'est beaucoup de travail supplémentaire… Clôturer, puis reclôturer, puis recommencer pour éviter que le loup vienne, on n’en finit pas… » considère Thomas Hégarty, président de la Coordination rurale du département qui avait demandé l’interdiction de cet événement, maintenu par la préfecture au nom de la liberté de manifester. Pendant ce temps, à Bruxelles, on se demande maintenant comment faire pour se débarrasser de l’encombrant prédateur…