Durant trois jours, du 13 au 15 novembre, Fontainebleau a été la capitale mondiale de la conservation de la nature, pour fêter les 75 ans de l’UICN (Union Internationale pour la conservation de la nature). L’UICN a donc fait un retour aux sources, 75 ans après sa création, le 5 octobre 1948, ici même à Fontainebleau, sous le nom de « Union internationale pour la protection de la Nature ». Rebaptisée UICN, elle regroupe aujourd’hui 1 400 organisations et 15 000 experts de 160 pays. Plusieurs tables rondes étaient organisées en présence de l’Émirienne Razan Al Mubarak, présidente de l’UICN, mais aussi de plusieurs ministres (les secrétaires d’État Sarah El Haïri et Chrysoula Zacharopoulou, ainsi que Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique). « C’est une fierté d’accueillir un événement mondial… » déclarait Julien Gondard, le maire de Fontainebleau, à l’ouverture du congrès. L’UICN est à l’origine de la convention sur la diversité biologique, qui est devenu depuis l’accord de Kumming-Montreal, et contribue, aux côtés de l’IPBES, à établir les connaissances sur l’état de la biodiversité. Elle définit, au niveau international, la liste rouge des espèces menacées et la liste verte des espaces protégées. La France décline ces listes au niveau national et construit sur cette base, la politique relative à la protection des espèces menacées. C’est la secrétaire d’Etat Sarah El Haïri qui a ouvert les débats en rappelant le rôle essentiel qu’a eu l’organisation dans le droit international, et Christophe Béchu concluait en dévoilant la plaque commémorative de l’évènement.
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