Au Sénat, l'OFB s’est adressé aux élus d'Outre-mer lors d’un colloque sur la biodiversité organisé vendredi dernier. Profitant de la présence de nombreux édiles ultramarins à Paris pour le congrès de l'Association des maires de France, l'OFB, dont la présidente du Conseil d'administration est aussi vice-présidente de la région Guadeloupe, souhaite inciter les Outre-Mer à l'action. « Disposer de 80% de la biodiversité française nous oblige. La Guadeloupe est le premier territoire à avoir mis en place son Agence régionale de la biodiversité. La Réunion nous a rejoints, la Martinique entre en préfiguration, la Guyane est en pourparlers. Comment peut-on structurer tout cela ? Comment mener des actions politiques, des actions d'envergure pour pouvoir faire la protection de la biodiversité ? Comment peut-on se partager l'expérience, ce qui fonctionne, ce qui ne va pas, où il faut aller ? » déclarait-elle en ouverture des débats. Quant à Jean-Michel Zammite, directeur délégué aux Outre-Mer à l’OFB, il confirmait : « … Nous pouvons servir de modèle à la France hexagonale sur le traitement des problèmes qui nous touchent depuis un certain temps… L'enjeu de cette rencontre est également de mettre à disposition des territoires des perspectives opérationnelles concrètes… ». C’est un fait acquis, l’Outre-Mer est riche d'un potentiel extraordinaire, qui sert à la fois l'économie et le tourisme. Comme tout patrimoine, il faut le protéger, le maintenir et l’entretenir. L'enjeu est de mettre en avant les politiques de la biodiversité, les outils, les moyens dont peuvent disposer les collectivités et les associations, pour défendre leur biodiversité et la mettre en valeur. Le besoin qui émerge de tous les territoires ultramarins, c'est un besoin d'ingénierie, technique et financière… Un second volet, rassemblant les techniciens, sera organisé mi-décembre à la Grande-Motte, dans le sud de l'Hexagone.