L’Office français de la biodiversité et la Fondation Tour du Valat (FTDV) ont signé, le vendredi 12 juillet, un nouvel accord-cadre pluriannuel réaffirmant leurs liens. L’objectif de l’accord est de mettre en avant ce partenariat technique et scientifique, afin d’œuvrer collectivement à la conservation et la restauration de la biodiversité, notamment en zones humides. Les deux établissements collaborent depuis plusieurs dizaines d’années au travers d’un partenariat scientifique et technique, axé sur les modes de gestion des zones humides, la dynamique de population de nombreuses espèces d’oiseaux d’eau et les pratiques cynégétiques (impact des lâchers d’oiseaux, collecte de données sur les prélèvements, transition aux munitions non toxiques, etc.). En lien avec les autres gestionnaires d’espaces naturels camarguais, pour le suivi des populations hivernantes d’oiseaux d’eau par recensements aériens, l’OFB et FTDV ont mis en place, grâce au soutien de la Direction de l’Eau et de la Biodiversité du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, une unité de soutien technique, qui vise à promouvoir la conservation et le suivi des populations d’oiseaux d’eau à l’échelle de leur voie de migration européenne et africaine. La Tour du Valat est aussi responsable du Pôle relais lagunes méditerranéennes, cofinancé par l’OFB, et contribue à l’Observatoire national de la biodiversité que l’établissement public pilote. Outre ces actions orientées recherche et suivi, la FTDV collabore avec la Direction interrégionale Provence-Alpes-Côte d’Azur-Corse de l’OFB en matière de police de l’environnement et pour la gestion du site des Grandes cabanes du Vaccarès, propriété du Conservatoire du Littoral gérée par l’OFB. Ce nouvel accord cadre permettra notamment un échange de compétences pour améliorer le suivi et la gestion des espèces et de leurs habitats, en particulier pour ce qui concerne l’avifaune des zones humides méditerranéennes et d’Afrique subsaharienne. Ces objectifs communs seront recherchés à travers différents axes de travail :
- les suivis d’espèces et inventaires biologiques ;
- les recherches sur la biologie, l’écologie et la gestion des espèces et des habitats ;
- l’appui scientifique et technique à la gestion des milieux et des populations ainsi qu’aux politiques publiques.