- Ille et Vilaine : le lundi 17 février 2025, peu avant midi, un accident de chasse s’est produit à Vieux-Viel, le long de l’axe Mont-Saint-Michel/Rennes. La victime, un vétéran âgé de 77 ans et ancien gradé de l’Armée de Terre, a été gravement blessée par un tir à la tête lors d’une battue aux sangliers organisée ce matin-là. L’accident a rapidement mobilisé les secours et les autorités locales. Transporté en urgence à l’hôpital le plus proche, l’homme, bien que sérieusement blessé, est désormais hors de danger. Une enquête a été confiée à la gendarmerie pour éclaircir les circonstances exactes de cet accident.

 

- Lot : la société intercommunale de chasse au sanglier de Gigouzac, Mechmont, Montamel et Ussel, a vécu une excellente saison 2024-2025. La battue du 15 février s'annonçait prometteuse dès le matin, avec de nombreuses possibilités d'attaques, et un événement particulier était également attendu : atteindre le centième sanglier prélevé. Après les consignes de sécurité, les postes furent assignés et les chiens lâchés. Ils trouvèrent rapidement la voie et, environ dix minutes plus tard, lançaient un animal à la fontaine de Rieuzal. S'ensuivit une course effrénée qui dura environ quarante-cinq minutes, les onze chiens ne laissant aucun répit à la bête noire. Jean-François Pumain, posté dans la combe de la Gravière, attendait patiemment. Quand le sanglier apparut à une quarantaine de mètres, il tira une balle qui mit fin à sa course. Ce sanglier, une petite laie d'une quarantaine de kilos, fut donc le centième de cette saison. À 73 ans, Jean-François, un pilier de l'équipe, fait honneur à sa réputation de tireur exceptionnel. Originaire de Saint-Martial de Nabirat en Dordogne, il est fidèle à son poste chaque semaine et a déjà à son actif plusieurs beaux suidés cette saison. La jeune Ambre Cabanne mérite également des félicitations pour avoir capturé ce moment mémorable.

 

- Mayenne : un accident de chasse s’est produit le 19 février en fin de journée, à proximité d’une route sur laquelle circulait un automobiliste. La balle a touché le véhicule, causant une légère blessure au conducteur. Une enquête est en cours afin de déterminer les circonstances exactes de cet accident. La FDC a déclaré qu'elle tirerait toutes les conclusions nécessaires.

 

- Meuse : le président de la FDC, Hervé Vuillaume, a réagi vigoureusement aux critiques récentes émises à l'encontre de la structure fédérale par le préfet du département, Xavier Delarue. Selon lui, le préfet se trompe de cible en pointant du doigt la FDC 55 pour les dégâts de gibier. Hervé Vuillaume a tenu à clarifier plusieurs points, affirmant que la responsabilité des dégâts de gibier ne doit pas être imputée à la FDC (mais alors, à qui ?). Insistant sur sa défense d'une chasse « plutôt populaire », il a exprimé son désaccord tout en partageant son inquiétude concernant la situation actuelle des dégâts. Le président de la FDC souhaite cependant rencontrer le préfet afin de clarifier les positions et éviter toute rupture de dialogue. Il affirme que la FDC continue d'assumer son rôle dans le recensement des dégâts conformément à la loi d'indemnisation, tout en appelant à plus de flexibilité dans les plans de chasse. Il n’y a donc pas de problème en Meuse, sauf peut-être à trouver près de... 4 millions d’€ pour indemniser les agriculteurs.   

 

- Morbihan : accompagné par Hugo, un jeune de 15 ans passionné par la chasse, Didier Tanguy, un chasseur de 57 ans, a vécu une expérience de survie intense lors d'une partie de chasse à Guillac. Le chasseur est tombé dans un puits dissimulé par des fougères et cette chute de 15 mètres l'a plongé dans la boue. Malgré ses blessures, Didier a gardé son sang-froid et a demandé à Hugo d'alerter les secours, ce qui a permis une intervention rapide du GRIMP. Toujours en rééducation, Didier a décidé d'offrir à Hugo un cadeau très spécial : son tout premier fusil de chasse. Ce geste symbolise non seulement sa reconnaissance profonde, mais aussi le lien fort qui s'est tissé entre eux pendant leurs nombreuses expéditions de chasse et les mois de formation.

 

- Saône et Loire : le cadavre d’un loup a été découvert par des chasseurs le dimanche 16 février, sur la commune de Morey. L'OFB a été informé immédiatement après la découverte. La préfecture de Saône-et-Loire a confirmé le lendemain, et a pris en charge la carcasse qui a été envoyée en laboratoire afin d'identifier formellement l'animal et de déterminer les causes exactes de sa mort. Ce loup avait été repéré dans la région depuis le printemps 2023 et avait déjà été blessé à une patte en décembre dernier, par un tir de défense effectué par un lieutenant de louveterie. Les premiers éléments indiquent que l'animal serait mort plusieurs jours avant sa découverte.

 

- Haute-Savoie : selon l’Anses, la brucellose, détectée chez les bouquetins du massif du Bargy depuis 2012 à la suite d'un foyer en élevage bovin, est désormais confirmée dans le massif voisin des Aravis. Actuellement, l'épidémie semble stabilisée dans le Bargy, bien que la brucellose persiste sans être complètement éradiquée, malgré un déclin marqué. Pour répondre à cette extension, l'Anses recommande d'étendre les mesures de surveillance épidémiologique et de suivi des troupeaux de bouquetins dans les Aravis. Cette démarche vise à mieux comprendre et contenir la propagation de la maladie, en maintenant une vigilance accrue dans ces populations sauvages. La surveillance continue de jouer un rôle crucial pour préserver la santé des animaux et prévenir les risques de transmission à d'autres espèces, y compris le bétail et potentiellement les humains.

 

- Seine et Marne : deux hommes ont été jugés coupables de braconnage dans la forêt de Fontainebleau. Lors d’une nuit marquée par la consommation d'alcool et, pour l'un d'eux, de cocaïne, ils avaient tué, de nuit, un jeune cerf. L'ONF, partie civile, a demandé un dédommagement de 1 000 €, soit le prix fixé pour un bracelet d'un cerf adulte. Le tribunal correctionnel de Fontainebleau a entendu, le 17 février dernier, les accusés, âgés de 25 et 44 ans et résidant à Bondoufle (Essonne) pour possession et transport d'arme, usage de stupéfiants, chasse illégale de nuit en groupe, sans permis. Le tribunal a reconnu coupables les deux hommes, condamnant l’un à huit mois de prison avec sursis, l’autre à 8 mois de prison avec sursis probatoire pendant deux ans. Ce dernier, sans emploi, a obligation de chercher un travail, mais aussi de soigner son addiction à l'alcool. Ils ont par ailleurs l'obligation de verser solidairement 1 000 à l'ONF et devront s'acquitter de deux amendes de 300 €.

 

- Deux-Sèvres : dans la matinée du samedi 15 février, à Fenioux, une résidente britannique était en train de jardiner quand des chasseurs ont tiré près de sa maison. Mais ce n’est que le lendemain qu’elle a découvert un trou dans son mur extérieur et des fragments de balle. Plainte a été déposée et une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de ce tir. Le président de la FDC, Guy Talineau, a commenté l'événement, mais a réservé ses commentaires jusqu'à ce que l'enquête soit complète.

 

- Deux-Sèvres encore : près de Saint-Généroux, une opération annuelle de comptage de lièvres a rassemblé une cinquantaine de participants, organisée par la société de chasse locale. En soirée, après 19h, les volontaires ont parcouru 13 kilomètres en bus, scrutant la campagne à la recherche de lièvres, renards, chevreuils et chouettes. Cette initiative, habituellement réalisée par quelques chasseurs bénévoles, vise à suivre l'évolution des populations animales sur le territoire. Antoine Blanché, chargé d'animation à la FDC souligne l'importance de ces comptages pour ajuster les plans de chasse et surveiller les tendances démographiques des espèces locales. Après le parcours, les participants ont rapporté leurs observations : 63 lièvres, quatre renards, 26 chevreuils et plusieurs chouettes ont été les sujets du grand moment de convivialité qui a suivi.

 

- Vosges : le parc naturel régional des Ballons des Vosges prévoit une nouvelle « translocation » de grands tétras depuis la Norvège. L’appel d’offres pour un service de transport vient d’être passé. Les oiseaux devraient venir de la région Innlandet et la commune de Kongsvinger et être acheminés jusqu’à la réserve du massif du Grand Ventron. L’opération aura lieu au mois d’avril, période la plus favorable pour la capture des coqs de bruyère. Rappelons que la première opération de relocalisation du grand tétras dans les Vosges avait soulevé de nombreuses critiques et, en décembre 2024, seuls trois oiseaux avaient survécu aux prédations sur les neuf lâchés . Pour autant, le Parc, qui étudie des moyens de protection supplémentaires des coqs de bruyère, estime que les animaux ont montré des signes encourageants quant à leur capacité d’adaptation à leur environnement.

 

- Guadeloupe : un homme de 64 ans a été gravement blessé lors d'un auto-accident avec son fusil de chasse à Baillif, le samedi 15 février après-midi. Les sapeurs-pompiers ont reçu l'alerte à 15h55 et ont rapidement répondu à l'appel. À leur arrivée sur les lieux, ils ont trouvé la victime dans un état critique. L'équipe médicale du SMUR est intervenue pour prodiguer les premiers soins avant que l'homme ne soit transporté d'urgence par l'hélicoptère Dragon 971 vers le Centre Hospitalier Universitaire de la Guadeloupe.

 

A l’étranger

 

- Etats-Unis : les observations de coyotes se multiplient en hiver aux portes et dans les villes. Ces animaux, opportunistes, s’adaptent aux milieux urbains, suburbains et ruraux et se nourrissent de rongeurs, fruits et autres déchets de nourriture. Ils vivent en meutes, et sont capables de parcourir jusqu'à 30 miles par jour. Leur hurlement sert à communiquer et établir leur présence. Si leur consommation de rongeurs est acceptée, leur présence pose cependant d’autres inconvénients, puisque le coyote, comme un chien, est susceptible d’attaques instantanées s’il se sent menacé. Les autorités recommandent d’éviter de laisser de la nourriture à l’extérieur et de sécuriser les poubelles.

 

- Mexique : le pays a marqué un tournant historique en intégrant le bien-être animal dans sa Constitution, une première pour le pays. Claudia Sheinbaum, présidente du Mexique, a signé une série de réformes constitutionnelles ouvrant la voie à une législation fédérale complète sur le bien-être animal. Cette initiative représente un changement significatif dans l'approche mexicaine des droits et du bien-être des animaux, marquant ainsi une avancée majeure après deux ans de campagnes intensives menées par des organisations telles qu'Igualdad Animal Mexico, Humane Society International/Mexico, Movimiento Consciencia et Animal Equality Mexico.

 

- Sri Lanka : un train a déraillé le jeudi 20 février, après avoir percuté un troupeau d’éléphants, près d’une réserve à Habarana, à 180 km de Colombo. Si aucun passager n’a été blessé, six éléphants ont péri dans la collision. Le Sri Lanka, qui abrite environ 7 000 éléphants sauvages, connaît une augmentation des conflits entre humains et pachydermes, notamment en raison de la destruction des cultures. En 2023, 450 éléphants et 150 personnes ont perdu la vie dans ces affrontements, un chiffre en hausse par rapport à 2022.