- Nord : l’ouette d’Egypte, espèce invasive, se porte trop bien et menace les écosystèmes nordistes, concurrence la faune autochtone, et cause des dégâts agricoles. A la demande de la FDC, la préfecture a décidé de reconduire, pour 5 années supplémentaires, l’arrêté autorisant sa destruction. Les chasseurs peuvent donc la réguler, à tir, pendant toute la période de chasse des oies. L’an dernier ce sont 439 ouettes d’Egypte qui ont ainsi été éliminées.

 

- Orne : suite à la prise d'un cerf lors d'une chasse à courre le 3 décembre à Colombiers, des témoins ont dénoncé l’équipage qui aurait traversé des terrains privés. Devant ces accusations, la Société de Vénerie a diligenté une enquête afin de connaitre précisément les circonstances et déterminer si les règles ont été enfreintes, ce qui n'était pas le cas.

 

- Seine et Marne : deux rapaces emblématiques, l’aigle botté et le balbuzard pêcheur, ont été aperçu dans le département. Absent de ces lieux depuis presque un siècle, ces deux espèces bénéficient de mesures de protection, et si la nidification de l’aigle botté reste isolée, le balbuzard pêcheur semble mieux se rétablir, bien que son retour ne soit pas encore durablement assuré.

 

- Deux-Sèvres : ayant bénéficié, en février 2022, d’une autorisation d’exploitation, un élevage de gibier doit revoir sa copie a estimé le Tribunal administratif de Poitiers. Saisi par les associations de protection animale L214 et One Voice, le tribunal a relevé des insuffisances et un risque de pollution, et a donné douze mois aux gérants de l’établissement d’élevage pour régulariser la situation. Les antis sont déçus et espéraient une plus lourde sanction, voir même l’interdiction d’exercer. L’élevage avicole, implanté sur la commune de La Peyratte, à 45 km au nord-est de Niort, avait été autorisé à porter le nombre de ses emplacements de 14 500 à 95 200, selon un communiqué du tribunal, qui a rejeté les accusations de non-respect du bien-être animal et de consommation excessive en eau portées par les requérants.

 

- Var : alors que les pro-loups rêvent encore d’une possible cohabitation avec le prédateur, la situation des éleveurs devient de plus en plus difficile. Elle met en lumière l’augmentation des attaques près des zones urbaines, dont dernièrement une attaque près d’un collège et d’une école maternelle, renforçant le sentiment d'insécurité. Elle montre aussi l'impact psychologique et économique sur les éleveurs, qui subissent des pertes considérables. Cette situation reflète une problématique plus large en France, où la gestion des grands prédateurs continue de diviser…

 

- Vosges : les écolos dans le déni… Pour aider le lynx à s’installer durablement dans les Vosges, ils se réjouissent que la chasse du chamois soit freinée, afin que les animaux qui ne seront pas tués par les prédateurs chasseurs à deux pattes le soient par les lynx, oubliant (mais peut-être pas…) qu’une autre espèce sensible fera aussi les frais de l’opération. Faut-il voir là la vengeance du serpent vert, courroucé de n’avoir pas été suivi dans ses recommandations et écarté du processus de réimplantation du grand tétras ?

 

- Vosges encore : un chasseur alsacien, invité à chasser sur les terres locales, a tragiquement confondu un chien avec un sanglier. La chienne, un Beauceron de 4 ans, a été abattue d’une balle en pleine tête alors qu’elle gambadait paisiblement devant sa propriétaire sur un sentier. La scène, survenue en quelques secondes, a laissé la maîtresse effondrée face à la perte brutale de son compagnon à quatre pattes et le chasseur abasourdi et atterré par son erreur.

 

- Yvelines : le samedi 7 décembre, six chiens de l’équipage Bonnelles-Rambouillet ont osé marcher sur la réserve naturelle de la Millière, située aux Mesnuls, c’est-à-dire un mouchoir de poche de 28 ha attenant aux 14 000 ha de la forêt de Rambouillet. Mais ce « hâvre » de paix appartient au photographe écolo Yann Arthus-Bertrand, qui prétend que la population de grands cervidés s’est rétablie dans la région grâce à ses efforts. « C’est un crève-cœur. Ces animaux vivaient ici en paix, loin des fusils. Aujourd’hui, tout a été chamboulé » a-t-il dénoncé, confirmant également qu’il avait déposé une plainte à la gendarmerie de Montfort-l’Amaury.

 

A l’étranger

 

- Belgique : À Cuesmes, une chienne dalmatienne nommée Perdita a donné naissance à… 19 chiots, égalant ainsi une précédente portée record enregistrée en Australie. Les naissances ont commencé tôt le matin et se sont poursuivies jusqu'en soirée. Pour gérer cette grande famille, les propriétaires ont sorti les biberons et aident la lice en donnant à boire aux chiots, équipés de colliers de différents couleurs, toutes les deux heures…

 

- Belgique encore : dans son communiqué, le Royal Saint-Hubert Club de Belgique (RSHCB) confirme : « C’est donc maintenant officiel, le Gouvernement wallon s’est accordé ce jeudi matin pour prolonger la période de chasse aux sangliers, non-boisés et petits cerfs jusqu'au 31 janvier 2025. Cette ouverture de la chasse permet la commercialisation de la venaison jusque 10 jours après la fermeture, c'est-à-dire jusqu'au 10 février 2025. Certains ateliers de transformation annoncent toutefois qu'ils pourraient ne pas réouvrir après le 31 décembre, ce que le monde de la chasse ne peut que regretter. Nous vous invitons à prendre dès à présent contact avec votre interlocuteur habituel pour connaître ses intentions. Mais nous vous rappelons qu'une nouvelle disposition fédérale permet la vente directe au consommateur final ou au commerce de proximité de deux pièces de grand gibier par chasseur. Dans tous les cas, lors de la commercialisation de venaison de sanglier, une analyse trichine est obligatoire. Si le gibier ne passe pas par un atelier agréé, la PF doit la mettre en oeuvre en envoyant les échantillons dûment prélevés au CER Groupe, rue du Point du Jour, 8 à 6900 Marloie ».

 

- Canada : Ashley Lomax, une chasseresse du Nouveau-Brunswick, a établi un nouveau record pour la chasse de l’orignal à l’arc. Après avoir attendu 15 ans pour obtenir un permis, elle a abattu, lors de l’ouverture de la saison, le 24 septembre dernier, un mâle doté d’un panache de 160 cm (63 pouces) d’envergure. Selon le « Club Gros Gibier du Nouveau-Brunswick », le trophée a obtenu le score de 184 points, nouveau record pour la province. Accompagnée de son mari et d’un guide de chasse, Ashley a traqué l’animal dans le nord-ouest de la province. Elle a réussi son approche et a fléché l’animal à une vingtaine de mètres.

 

- Iran : le cerf jaune d’Iran, en danger d'extinction, a perdu la majorité de sa population ces dernières années. Son habitat naturel est de plus en plus fragmenté et des porteurs d'armes locaux continuent de les tuer. L’Organisation iranienne de l'environnement a mis en œuvre plusieurs plans visant à protéger et augmenter la population de ce cerf jaune dont un élevage destiné à la reproduction, sur 6 ha, dans le parc national du lac Oroumieh, dans le nord-ouest iranien.