- Haute-Marne encore : la commune de Châteauvillain rappelle que, pour des raisons de sécurité, le ramassage des bois de cerf est strictement interdit dans la forêt communale de Châteauvillain et ses communes associées durant la période de chasse. Cette mesure vise à protéger la sécurité des chasseurs, des promeneurs et de toute personne fréquentant ces espaces naturels pendant cette période sensible. En effet, la saison de chasse est marquée par une activité intense, augmentant les risques d’accidents liés à la cohabitation entre chasseurs et autres usagers de la forêt. Les mues de cerfs attirent de nombreux passionnés et amateurs. La commune invite donc chacun à respecter cette interdiction et à reporter ces recherches à une période plus sûre.

 

- Nord : à La Gorgue, mardi dernier, un accident de chasse a fait un blessé ; Alors qu’il se déplaçait, le chasseur a glissé sur une plaque de verglas, perdant l’équilibre. Cette chute a provoqué le déclenchement accidentel de son fusil de calibre 12, entraînant une blessure grave au niveau de son talon. Alertés rapidement, les secours se sont mobilisés pour intervenir sur les lieux. Les pompiers, accompagnés du SMUR, ont prodigué les premiers soins à la victime. Une fois stabilisé, le chasseur a été transporté d’urgence au Centre Hospitalier Régional (CHR) de Lille afin de recevoir des soins plus spécialisés. Cet incident rappelle les dangers potentiels associés à la chasse, particulièrement dans des conditions météorologiques défavorables, comme le gel. Il souligne également l'importance des mesures de sécurité et de vigilance dans la manipulation des armes à feu, notamment en période hivernale où les sols verglacés augmentent les risques de chute.

 

- Puy-de-Dôme : la semaine dernière, à Clermont-Ferrand, un homme de 47 ans a été condamné à 18 mois de prison, dont huit fermes, pour braconnage de chardonnerets élégants, une espèce protégée depuis 2009. L'affaire débute en septembre 2022, lorsque le prévenu est surpris en flagrant délit à La Pardieu avec une cage contenant un chardonneret utilisé comme appât. Alertés par des témoins, les inspecteurs de l’OFB le placent sous surveillance. En mai 2024, une perquisition à son domicile révèle des preuves accablantes : tubes de colle forte, dissolvant, et filets japonais, tous associés au piégeage illégal d’oiseaux. L’homme nie les accusations, affirmant que les oiseaux étaient des canaris, que la colle visait à éloigner des nuisibles, et que les filets empêchaient les évasions. Le tribunal, constatant sa mauvaise foi, ne s’y est pas laissé prendre...

 

- Sarthe : fin décembre, une habitante de La Flèche qui vit en bordure de forêt, a été témoin d’une scène qui l’a choquée : un sanglier chassé a été abattu près de son habitation. Alertée par les récris des chiens, elle a vu l’animal de chasse venir sur sa propriété et repartir, poussé par la petite meute. Le sanglier a été tué peu après, mais la dame, troublée par cette scène de chasse a remarqué des éclaboussures de sang jusque sur sa voiture. Elle a donc saisi l’OFB et envoyé un courrier à la FDC pour dénoncer cet acte, que le président a confirmé en précisant que les règles avaient été respectées, mais reconnaissant cependant une « nuisance visuelle », le tout accompagné d’excuses envers l’habitante.

 

- Deux-Sèvres : les premiers lâchers de visons d’Europe élevés en captivité débuteront à l’automne 2025, dans le cadre du Plan national d’actions en faveur de cette espèce critique. Classé en danger d’extinction par l’UICN, le vison d’Europe est un carnivore des zones humides dont la population sauvage en France est estimée à moins de 250 individus. L’espèce souffre de la destruction de son habitat, de la concurrence du vison d’Amérique et des collisions routières. Depuis 1999, des plans nationaux visent à restaurer son habitat et à sécuriser les infrastructures et, en 2015, un programme d’élevage, basé sur une souche estonienne, est mené dans deux réserves en Dordogne et dans les Deux-Sèvres, où une quarantaine de visons sont nés depuis 2019. Les premières réintroductions validées en décembre 2024 se dérouleront sur des sites Natura 2000 en Charente et Charente-Maritime, éloignés de l’aire du vison d’Amérique. Les visons, préalablement acclimatés en enclos, seront libérés dans un secteur favorable à leur survie. Ces lâchers marquent une étape clé dans la lutte pour la sauvegarde de ce mammifère emblématique des zones humides.

 

- Haute-Savoie : un chasseur sexagénaire a trouvé la mort le lundi 13 janvier à la Tournette, sur la commune de Serraval. Parti à la recherche de son chien après une partie de chasse, l’homme a tragiquement chuté d’une barre rocheuse en descendant sous le refuge des Praz d'Zeures. À l’arrivée des secours, il était déjà décédé. Les gendarmes du peloton de haute montagne (PGHM) d’Annecy ont récupéré le corps de la victime et confirmé son décès sur place. Le chien, qui avait motivé la recherche, a été retrouvé vivant et sera remis aux proches du défunt. En collaboration avec la brigade de Thônes, le PGHM a informé la mairie de Serraval ainsi que la famille de la victime. Une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances exactes de cet accident tragique.

 

- Yvelines : deux associations écologistes, « Jade » et « Sauvons les Yvelines » ont déposé plainte contre l’ONF et une entreprise de travaux publics, accusant ces acteurs de porter atteinte à la biodiversité sur une parcelle de forêt domaniale à Beynes. Les griefs portent sur des travaux près d'une mare qui abrite des espèces protégées, notamment des amphibiens et des chauves-souris. Les accusations incluent : « Destruction volontaire de zones humides, atteinte irrémédiable aux habitats protégés et non-respect des obligations réglementaires pour les espèces protégées, notamment l'absence de dérogation légale ». Les associations critiquent aussi les coupes « abusives » (?) d'arbres autour de cette zone sensible, car selon elles, elles mettent en péril des espèces déjà en déclin. L’ONF défend ses pratiques et souligne que : « Des contrôles stricts et des mesures sont respectées pour limiter l'impact environnemental, et que la gestion des forêts domaniales est le seul moyen d’assurer la durabilité des ressources en bois, tout en préservant la biodiversité et en accueillant le public en forêt... ». L’Office déplore également des tensions croissantes avec certains usagers, matérialisées par des actes de vandalisme, tels que des panneaux dégradés portant des inscriptions comme « ONF pilleur des forêts ».

 

 

 A l’étranger

 

- Allemagne : le 9 janvier 2025, trois cas de fièvre aphteuse ont été confirmés en Allemagne, dans la région de Berlin, sur des buffles d'eau. Cette information a été rapportée par la plateforme d'épidémiologie en santé animale (ESA) dans un communiqué daté du 10 janvier. En raison de la gravité de ce virus, qui peut avoir des répercussions sanitaires et commerciales considérables. Selon les données fournies par la plateforme ESA, la détection de ce foyer de fièvre aphteuse en Allemagne a conduit à la perte du statut sanitaire favorable de ce pays en matière de santé animale. La fièvre aphteuse est une maladie virale extrêmement contagieuse qui touche principalement les bovins, ovins, caprins et porcins. Sa propagation peut causer des pertes économiques importantes en raison des restrictions commerciales qu’elle engendre.

 

- Belgique : les cinq chiens responsables de l'attaque mortelle d'un enfant de 7 ans à Quévy, dans le sud de la Belgique, ont été euthanasiés, après avoir été jugés comme un danger pour la sécurité publique. Ces chiens, des Malamutes de l'Alaska appartenant à leur élevage familial, ont attaqué le petit Adroen alors que sa mère les nourrissait. Bien qu'elle ait tenté de le protéger, elle n’a pu empêcher l’agression, et l'enfant a été gravement blessé. Transporté à l'hôpital, il n’a malheureusement pas survécu malgré les efforts des médecins. Les cinq chiens ont été évalués par deux vétérinaires comportementalistes qui ont confirmé leur potentiel de dangerosité. Une enquête pour homicide involontaire a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l’attaque.

 

- Canada : l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) a ordonné l'abattage de 400 autruches d'une ferme en Colombie-Britannique, après la découverte de deux cas de grippe aviaire. Il s'agit des premiers cas recensés chez des autruches en troupeau. Les propriétaires de la ferme Universal, située à Edgewood, ont jusqu’au 1er février pour abattre leurs animaux, mais demandent une exception à l’ACIA. Après Noël, plusieurs oiseaux ont montré des symptômes de grippe, et deux ont été testés positifs au virus H5N1. La ferme a immédiatement appliqué des mesures strictes de quarantaine. Environ 40 autruches sont mortes, mais certaines se sont rétablies, ce qui suggère qu'elles ont survécu au virus.

 

- Ecosse : deux lynx ont été capturés vendredi dernier dans le parc national de Cairngorms, après avoir été illégalement relâchés. Les animaux ont été aperçus le matin dans le parc et capturés en toute sécurité vers 18h30 par une équipe composée de rangers et de policiers. Leur libération était considérée comme irresponsable, car les lynx n'étaient pas préparés à survivre dans la nature. Des pièges, des drones et des caméras de surveillance ont été utilisés pour les localiser. La police enquête maintenant sur cette libération illégale et a déconseillé aux habitants d'interférer. Une série d'examens vétérinaires est prévue pour les lynx capturés, qui ont été placés au parc zoologique Highland Wildlife avant de rejoindre ceux capturés précédemment au zoo d'Édimbourg. Certaines organisations de conservation souhaitent réintroduire le lynx en Grande-Bretagne, d’où il a disparu il y a plus de 5 siècles.

 

- Espagne : le nombre de couples d'aigles ibériques (Aquila adalberti) a connu une croissance significative, passant de 536 en 2017, à près de 1 000 aujourd’hui. Cette réussite est le fruit du programme européen LIFE, d'un travail collaboratif entre les administrations espagnoles, des ONG et des propriétaires fonciers. L’aigle ibérique, un rapace au plumage distinctif, est limité à la péninsule ibérique depuis sa disparition du Maroc. En raison des persécutions humaines, de l’épidémie de myxomatose et des électrocutions, sa population a chuté au XXe siècle, atteignant seulement 38 couples en 1974. Depuis, des efforts de conservation ont permis une récupération régulière, avec 500 couples en 2016 et 536 en 2017. En 2021, l'Espagne comptait environ 821 couples, répartis principalement dans des régions comme Castille-La Manche et l'Andalousie. La population au Portugal, bien que plus lente, a également progressé, atteignant 24 couples en 2020. Bien que l'UICN ait reclassé l'espèce de « en danger » à « vulnérable », l'Aigle ibérique demeure fragile.