- Doubs

sans même savoir combien il y a d’animaux sur les secteurs concernés et comment le plan de chasse pour réguler l’espèce chamois a été établi, Brigitte Bardot s’émeut dans une lettre qu’elle a adressé au préfet, Rémi Bastille, demandant l'arrêt immédiat du plan de chasse qui prévoit l'abattage de 425 à 594 chamois dans le département cet hiver. Elle critique vivement cette mesure de régulation, dénonçant un « prétexte » utilisé par les chasseurs et accusant l'État de céder à leurs intérêts. Elle appelle le préfet à mettre fin à ces pratiques, invoquant l'urgence de protéger la biodiversité face à l'extinction massive des espèces...

 

- Gard

le dimanche 29 décembre, un chasseur de 50 ans a été victime d’une chute spectaculaire de 10 mètres à Lussan. L'accident s'est produit dans une zone escarpée, rendant l'accès extrêmement difficile. Le Groupe de Reconnaissance et d’Intervention en Milieu Périlleux (GRIMP) a été immédiatement mobilisé. Après avoir parcouru un kilomètre à pied, les sapeurs-pompiers ont pu atteindre la victime, qui souffrait de blessures graves. L'homme a été pris en charge par l’hélicoptère de la Sécurité Civile et transporté d’urgence à l’hôpital de Nîmes.

 

- Gard encore : une enquête a été ouverte pour « vol en bande organisée, détention et transport en réunion d’armes de catégorie B et participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre un crime » par la procureure de Nîmes, Cécile Gensac, à la suite d’un vol commis dans l’immeuble occupé en partie par l’armurerie Baumel, sur la zone d’activité du Tec, à Marguerittes, dans la nuit du 1er au 2 janvier 2025. Un premier bilan fait état de la disparition de « plusieurs dizaines d’armes et de munitions ». Les investigations sont menées par la section de recherches de Nîmes.

 

- Ille et Vilaine

la préfecture a classé le sanglier comme « Espèce susceptible d’occasionner des dégâts » (ESOD) jusqu’au 30 juin 2025. Cette décision, très attendue par les agriculteurs et les chasseurs, vise à répondre aux dégâts causés par cette espèce aux cultures et aux écosystèmes. En plus des battues et de l’affût, le piégeage devient un outil supplémentaire pour réguler ces animaux, notamment dans les zones difficiles d'accès. Toutefois, cette méthode est strictement encadrée pour éviter les abus. Bien que temporaire, cette mesure symbolise une réponse aux enjeux agricoles et environnementaux, et pourrait être prolongée en fonction de ses résultats.

 

- Ille et Vilaine encore

une famille de Meillac a été choquée après un tir de chasse qui a brisé la fenêtre de leur chambre parentale, samedi 28 décembre 2024, en fin d’après-midi. Heureusement, personne n’a été blessé, mais l’incident, survenu dans un contexte rural où la chasse est fréquente, a suscité colère et incompréhension. La famille a pris des photos de l’impact, et une enquête a été ouverte pour éclaircir les circonstances de cet événement.

 

- Jura

le 1er janvier 2025, à Étrepigney, la famille Bouvier a assisté à un spectacle mémorable : une harde impressionnante de 320 biches et trois grands cerfs est sortie de la forêt de Chaux pour défiler sous leurs yeux. Habitués à observer des cervidés près de leur maison en bordure de forêt, ils n'avaient jamais vu un tel rassemblement. La forêt de Chaux, deuxième plus grande forêt de feuillus de France, abrite de nombreux cervidés, souvent régulés par la chasse pour limiter les dégâts sur les plantations. Ce spectacle, probablement motivé par la recherche de chaleur ou d’un abri, a marqué les esprits, tout comme un événement similaire en novembre où 200 cervidés sont apparus dans le brouillard.

 

- Manche

à Carolles, l'année 2024 aura été marquée par la prolifération des sangliers. Les animaux endommagent les cultures maraichères, les champs des agriculteurs, les bordures des chemins de randonnée et parfois même les jardins de particuliers, comme dernièrement sur la falaise de Carolles dans le sud-manche où les dégâts sont spectaculaires.

 

- Haute-Savoie

surveiller les réserves de chasse, protéger le gibier, réguler les espèces nuisibles, recenser la faune ou encore lutter contre le braconnage, voilà le quotidien d’Anaïs Curt-Cavens, 26 ans. Née à Thônes, elle exerce avec passion son métier de garde-chasse sur ce territoire qu’elle connaît depuis l’enfance. « Depuis toute petite, j’aime arpenter les sentiers, explorer les cols et m’aventurer en forêt », confie-t-elle. Une passion pour la nature qui l’a conduite, dès ses 19 ans, à devenir garde-chasse assermentée. Avec ses sept ans d’expérience, Anaïs veille sur 4 800 hectares de zones de chasse autour de Thônes et de La Balme-de-Thuy. Au fil des années, Anaïs s’est imposée comme une figure incontournable du territoire. Avec son énergie et son dévouement, elle est un modèle pour les jeunes générations, et une preuve que le métier de garde-chasse n’est pas réservé qu’aux hommes.

 

- Paris

au musée de la Chasse et de la Nature, Edi Dubien expose 250 œuvres mêlant peintures, sculptures, installations et plus de 200 dessins d’une sensibilité remarquable. Avec une poésie subtile, il questionne notre lien avec les animaux et avec nous-mêmes, à travers des scènes où la nature et l’humanité se fondent : un enfant effleure le museau d’un loup, des herbes jaillissent de rêveurs mélancoliques, et des animaux se parent d’une aura onirique. Ses dessins, aquarelles et sculptures, minutieux et riches d’un mélange de réalisme et de surréalisme, célèbrent la beauté, la fragilité et la profondeur des êtres vivants. Dispersées dans tout le musée, ses créations dialoguent harmonieusement avec les collections classiques, tissant un univers empreint de contes et de chamanisme, captivant par sa tendresse et son éclat visuel.

 

- Vosges

pour protester contre la « relocalisation » des grands tétras dans le massif, initiée par le Parc naturel régional des Ballons des Vosges, François Vernier, ancien forestier et botaniste, a présenté sa démission du Conseil scientifique. Ancien président de l’association lorraine « Floraine », il considère que la « relocalisation » consistant à importer des spécimens de grand tétras depuis la Norvège, est une réponse inappropriée et non durable pour sauvegarder cette espèce emblématique. Voilà donc un obstacle de moins pour les initiateurs de ce projet qui se battent sur deux fronts : surmonter les difficultés pour le mener à bonne fin, même si les chances sont minimes, et résister aux assauts des nombreux « experts » qui dénoncent une gestion inefficace et une sous-estimation des risques liés à l’écosystème local ». Mais une chose est sure : l’avenir de l’emblématique oiseau est plus dans l’action des gens de terrain que dans les stratégies administratives...

 

A l’étranger

 

- Groenland

avec ses 972 000 km², le parc national du nord-est du Groenland est un espace sauvage arctique caractérisé par une faible densité et diversité animale, contrairement aux parcs africains. Malgré cela, il abrite plusieurs espèces emblématiques adaptées à l'environnement extrême : ours polaires, morses, narvals, loups arctiques, bœufs musqués, lemmings et toute une foultitude d’oiseaux. Le parc national groenlandais est également un lieu de reproduction pour des espèces rares de goélands comme la mouette de Sabine, la mouette blanche et la mouette de Ross, extrêmement rare. Les oiseaux de rivage sont représentés par des espèces comme le phalarope à bec court, le gravelot, le bécasseau violet, le bécasseau variable, le bécasseau sanderling et le bécasseau maubèche. Dans les petits étangs et lacs, l'eider à tête grise, le plongeon catmarin et le harelde boréale se reproduisent. Au niveau international, le parc national est important en tant que lieu de mue pour les oies. Celles à bec court et les bernaches nonnettes se reproduisent toutes deux dans le parc, mais la région est également visitée par de nombreux oiseaux non reproducteurs qui viennent dans le nord-est du Groenland pour muer leurs plumes de vol.

 

- Suède

ils battent le fer quand il est chaud les Suédois, et ils n’ont pas envie de se faire chahuter par les écolos. Donc pas de polémique, et après les 486 ours abattus cet été, le pays vient de lancer une campagne visant à réduire de 50 % la population de loups, qui passerait ainsi de 375 à 170 individus. Le gouvernement suédois justifie cette décision pour des problèmes de coexistence impossible avec les éleveurs.