- Dordogne encore : piétiné par une laie, le samedi 24 février, un chasseur de 46 ans a succombé peu après, victime d’un malaise cardiaque. Lors d’une battue au grand gibier dans la forêt de la Double, il a été percuté et jeté au sol par une laie de 80 kilos, qui l’a ensuite chargé avant de s’enfuir. Au relai de chasse, vers midi, le chasseur s’est senti mal. Malgré l’intervention rapide d’un chasseur, ancien pompier, le quadragénaire n’a pas pu être réanimé.

 

- Gard : un chasseur, soupçonné d’avoir braconné du cerf, a été démasqué par les gendarmes, informés de la suspicion de braconnage par les agents de la FDC. En fouillant dans le sous-bois, les gendarmes ont effectivement découvert la carcasse d’un cerf, dépecée et cachée sous des branchages. Chez le suspect, ils ont trouvé dans un congélateur, 48 kg de viande, conditionnée sous vide. Durant son audition, l’homme a reconnu les faits. Il devra prochainement s’expliquer devant la justice, et la viande, saisie, a été offerte à une maison de retraite.

 

- Haute-Marne : entre Eclaron et Braucourt, le dimanche 25 février, un automobiliste qui circulait a entendu la vitre côté conducteur exploser sous l’effet d’une balle, qui est allée se ficher dans la banquette arrière du véhicule. Réalisant ce qui venait d’arriver, le conducteur a stoppé et interpellé des chasseurs. Les gendarmes d’Eclaron sont arrivés sur les lieux et ont procédé aux premières constatations. Le conducteur et sa passagère, qui avaient des débris de verre sur le visage, ont été transportés vers le centre hospitalier de Saint-Dizier. L’enquête est en cours pour déterminer les circonstances de cet incident qui aurait pu avoir, à quelques centimètres près, des conséquences dramatiques.

 

- Haute-Vienne : le mardi 27 février, des agents de l’OFB ont dû intervenir dans le jardin d'une maison située rue Aristide-Briand, à Limoges. Trois sangliers s’y trouvaient et l’un d’eux, plus agressif que les autres a chargé la propriétaire des lieux la projetant au sol, avant de la mordre et de la blesser au poignet. Les trois animaux ont été abattus par les agents de l’OFB, mandatés par la DDT.

 

- Morbihan : un loup, blessé par des plombs, a été mortellement fauché par une voiture à Gourin. L’affaire remonte au début du mois de février. Une enquête est en cours pour déterminer l’origine de l’animal (peut-être celui qui a été aperçu dans les Côtes d’Armor) et tenter d’identifier l’auteur du tir.

 

- Nièvre : le mardi 27 février, des agriculteurs ont manifesté devant les locaux de l’OFB à Nevers pour demander le « désarmement » des inspecteurs de l’Office, lorsqu’ils interviennent pour des contrôles dans les exploitations agricoles. Ils ont symboliquement déposé des pistolets à eau en plastique sur les marches de l’établissement et déclaré : « Nous demandons qu’ils nous accompagnent jusqu’en préfecture pour y remettre leurs armes. Nous n’allons pas leur faire du mal, nous ne sommes pas des criminels et nous n’avons jamais eu de problèmes avec eux… ».

 

- Pyrénées-Orientales : le dimanche 25 février, vers 17 heures, les sapeurs-pompiers ont été appelés à intervenir pour porter assistance à deux personnes bloquées sur une falaise, sur la commune de Saint-Paul-de-Fenouillet. Selon les premiers éléments, les deux hommes âgés de 18 et 28 ans, avaient tenté de récupérer leurs deux chiens, et tous se sont retrouvés piégés dans une zone rocheuse. Une équipe spécialisée du GRIMP (groupe de secours en milieu périlleux) a été dépêchée sur les lieux à l'aide de l'hélicoptère Dragon 66 de la sécurité civile pour les extraire de ce mauvais pas. Ils ont été hélitreuillés et déposés à leur véhicule.

 

- Belgique : l'arrêté du Gouvernement wallon relatif à la destruction du sanglier a été publié le mercredi 28 février 2024 dans le « Moniteur belge ». Il entrera donc en application dix jours après cette date. Pour rappel, il prévoit notamment : - la simplification administrative en cas de battue de destruction car seul l'organisateur de la battue devra être identifié sur la demande, et non plus chaque participant ; - un élargissement des conditions de piégeage ; - la possibilité de tir de nuit suivant des modalités strictes.

Pour voir la présentation que le RSHCB a publié dans le n° de février de " Chasse et Nature", c'est ICI