- Dordogne : des agriculteurs de la Coordination Rurale ont quitté le centre de Périgueux, mardi soir, pour déverser du lisier, des pneus et accrocher des peaux de sangliers devant d'autres lieux symboliques de leur contestation : les services de l'État, les supermarchés et la FDC. Les manifestants dénonçaient l’inaction des chasseurs sur la gestion des sangliers qui provoquent des dégâts dans les cultures. Déçue et mécontente du traitement, la FDC a annoncé qu’une plainte sera déposée.

 

- Drôme : un septuagénaire a été retrouvé mort lors d’une battue, vendredi 22 novembre, dans une zone boisée difficile d’accès entre Dieulefit et Poët-Laval. Le corps de l’homme a été découvert 5 mètres en contrebas d’une piste. Malgré l’intervention des secours, il a été déclaré décédé sur place par un médecin du SAMU. En raison du terrain escarpé, un hélicoptère a été mobilisé pour évacuer le corps. Selon les premiers éléments de l’enquête ouverte par la gendarmerie, une chute semble être à l’origine du décès.

 

- Finistère : le comité départemental loup s'est réuni le 19 novembre 2024 au Faou pour faire face à l’augmentation des attaques sur les troupeaux, notamment sur les jeunes bovins. Depuis le début de l’année, sept attaques imputées potentiellement au loup ont été signalées. En 2024, les signalements ont atteint 80, contre 60 en 2023 et 8 en 2022, avec des indices génétiques confirmant la présence d’un loup mâle de lignée allemande ou polonaise. Des prélèvements génétiques seront intensifiés afin de mieux comprendre les comportements lupins. Depuis janvier 2023, des aides financières pour protéger les troupeaux sont disponibles, et leur champ d'application a été élargi. Une expérimentation avec des chiens de protection a aussi été lancée dans cinq élevages, accompagnée de formations pour les éleveurs.

 

- Haute-Garonne : un accident de la route peu commun s'est produit ce dimanche 17 novembre en fin de matinée à Brax, près d'Agen. Un couple de septuagénaires circulant à moto sur l'avenue des Landes (D119) a percuté un chevreuil. La passagère, âgée de 79 ans, a été grièvement blessée et transportée en urgence absolue au centre hospitalier Agen-Nérac. Le conducteur, un homme de 74 ans, a été blessé plus légèrement et conduit à l'hôpital pour des examens. L'intervention a mobilisé une dizaine de sapeurs-pompiers.

 

- Gironde : le département continue d’être marqué par une série d’accidents mortels liés au grand gibier. Après deux drames en octobre, où des collisions avec des sangliers et un chevreuil ont coûté la vie à trois personnes, une nouvelle victime est à déplorer. Jeudi dernier, sur la D106 près du bassin d’Arcachon, une femme de 61 ans a percuté un chevreuil qui a soudainement traversé la route. La collision a entraîné une sortie de route, le véhicule s’encastrant violemment dans un poteau électrique. Malgré l’intervention rapide des secours, la conductrice n’a pas survécu.

 

- Gironde encore : l’Union nationale des associations de chasseurs d’oiseaux migrateurs a obtenu gain de cause devant le Conseil d’État, et pour ses dirigeants, ce n’est pas rien. Présidée par le Girondin Eric Sicard, l’Union nationale des associations de chasseurs d’oiseaux migrateurs (Unacom), après avoir intenté des recours en annulation de l’arrêté pris le 2 août 2023 par le ministère de la Transition écologique, concernant la suspension de la chasse de la barge à queue noire, du courlis cendré et de la tourterelle des bois, a obtenu satisfaction devant le Conseil d’Etat, qui a rendu sa décision le 4 novembre dernier. « Les arrêtés attaqués ont été pris au terme de procédures méconnaissant la condition de durée minimale de vingt et un jours prescrite par le code de l’Environnement pour la consultation du public », indique la décision. « C’est l’aboutissement d’un long combat judiciaire » s’est félicité Éric Sicard qui précise que ce n’est qu’une première étape mais qui est importante, car elle ouvre la voie à d’autres. L’Unacom va maintenant déposer des référés pour ces mêmes trois espèces, concernant l’arrêté 2024-2025.

 

- Jura : le dimanche 17 novembre, une vaste opération de contrôle s'est déroulée dans le Jura, mobilisant gendarmes et agents de l'OFB. L’objectif : vérifier la conformité des chasseurs aux règles de sécurité et de chasse, dans le cadre d'une Mission Inter-services de l'Eau et de la Nature (MISEN). Les autorités ont contrôlé les permis de chasse, les assurances, et les antécédents des chasseurs, afin de tendre vers un objectif national de zéro accident. Sur place, les chasseurs se sont montrés coopératifs, soulignant que de tels contrôles font partie des règles du jeu. Tous les documents étaient en règle.

 

- Maine et Loire : le cadavre d’un grand canidé découvert en 2021 dans les Mauges a finalement été identifié comme celui d'un loup, grâce à l'analyse ADN réalisée par le laboratoire de génétique de conservation de l'université de Liège, en Belgique. Ce canidé appartenait à la lignée germano-polonaise. Cette identification fait suite aux recherches menées par un naturaliste amateur local, qui piste la présence du loup en Anjou depuis plusieurs années. Les résultats ont été publiés en octobre 2024 sur une page Facebook dédiée au retour du loup en Maine-et-Loire, confirmant ainsi la présence de cette espèce dans la région.

 

- Oise : le lundi 18 novembre, la tension est montée d’un cran à Beauvais, où des agriculteurs en colère ont mené une action coup de poing contre l’OFB. Après plusieurs heures de discussions, le cortège s’est dirigé vers les locaux de l’OFB aux alentours de 17h. Là, les manifestants ont rapidement monté un mur en parpaings, symboliquement agrémenté d’une pancarte indiquant : « À vendre, changement de destination ». En plus de ce mur improvisé, des tonnes de fumier et de pneus ont été déversées devant les locaux, transformant l’entrée en un symbole de colère contre les politiques jugées défavorables aux agriculteurs.

 

- Orne : Une voiture a percuté un sanglier ce dimanche 17 novembre 2024 à Val-au-Perche (Orne). Légèrement blessés, les deux occupants du véhicule ont été transportés au centre hospitalier de Nogent-le-Rotrou. L’accident s’est produit vers 8 h 30 du matin dans l’ancienne commune du Theil-sur-Huisne, au niveau du lieu-dit du Chêne vert. L’intervention a nécessité le déplacement de gendarmes ainsi que de huit sapeurs-pompiers.

 

- Haute-Saône : une opération de contrôle a eu lieu dimanche 17 novembre dans les secteurs de Pomoy, Amblans-et-Velotte et Ronchamp. Organisée conjointement par la brigade territoriale mobile de Melisey et l’Office national des forêts (ONF), elle a permis de vérifier les conditions de chasse d’une vingtaine de chasseurs. Au cours de cette action, une seule verbalisation a été enregistrée : un chasseur a été sanctionné pour ne pas avoir respecté les règles relatives au transport d’arme. En effet, les fusils doivent impérativement être déchargés et placés dans leur étui lorsqu’ils sont transportés à bord d’un véhicule. Par ailleurs, deux chasseurs ont été contrôlés sans pouvoir présenter leur permis de chasse. Toutefois, aucun d’entre eux n’a été verbalisé, puisqu'ils ont régularisé la situation en présentant leur permis aux autorités à la fin de la journée.

 

- Saône et Loire : le problème des dégâts causés par les sangliers aux cultures agricoles est de plus en plus préoccupant sur le département. Les populations de sangliers sont en augmentation depuis des années, et les chasseurs se trouvent aujourd'hui dans une situation délicate. Comme l'explique Evelyne Guillon, présidente de la FDC, les chasseurs doivent assumer les indemnisations sur l'ensemble du territoire, alors qu'ils ne chassent que sur 70 % de celui-ci. Cela crée une pression financière insoutenable pour certaines fédérations.

 

- Saône et Loire encore : le daim noir observé au sein d'un troupeau de bovins de la Chapelle-du-Mont-de-France depuis fin octobre ne sera pas abattu, mais comme sa présence pourrait perturber un troupeau voisin situé à proximité d'un axe routier très fréquenté, la préfecture a décidé sa capture et son transfert dans un élevage du Loiret. C’est un vétérinaire mandaté par la FBB qui est intervenu vendredi pour anesthésier l'animal qui a été transporté dans son nouveau milieu.

 

- Yvelines : lundi dernier, la Cour d’Appel de Versailles a rejugé cinq anti-chasse qui avaient été relaxés en première instance pour « obstacle au déroulement d’acte de chasse par l’exercice d’acte d’obstruction concerté ». En 2023 et 2024, la justice avait relaxé les cinq opposants à la chasse à courre, face à la Fédération interdépartementale des chasseurs d’Île-de-France (Ficif) et l’Équipage de Bonnelles, parties civiles. Le jugement a été mis en délibéré et sera rendu le 3 février 2025.

 

A l’étranger

 

- Australie : un manchot empereur, surnommé « Gus », a été découvert début novembre 2024 sur une plage de Denmark, en Australie, à plus de 3 000 km de son habitat naturel en Antarctique. Affamé et en mauvaise condition physique, Gus a été secouru par des experts locaux et placé en réadaptation. Les scientifiques qualifient ce phénomène de « vagabondage », une rareté dans le monde des oiseaux marins. Bien que les raisons précises de cette migration inhabituelle restent floues, elles pourraient être liées à des perturbations environnementales, telles que les effets du changement climatique sur l'habitat et les ressources alimentaires des manchots. Les manchots empereurs, dépendants de la glace de mer pour se reproduire, pourraient subir un déclin rapide à mesure que les glaces fondent. Les experts surveillent ces déplacements inhabituels, qui pourraient indiquer des changements majeurs dans les écosystèmes polaires.

 

- Portugal : le 11 novembre, un incident pour le moins inhabituel clouait au sol un Airbus A320 de la compagnie TAP Air Portugal. Cent trente-deux hamsters s’étaient échappés de leur cage de transport. Ces petits rongeurs étaient destinés à une animalerie locale, mais la caisse a été endommagée pendant le vol, permettant aux animaux de se disperser. L'équipe de maintenance a cherché activement les animaux, car leur présence à bord posait un risque potentiel de dégâts électriques, mais la situation a duré plusieurs jours, 16 hamsters étaient toujours recherchés le 16 novembre. Ce type de problème, bien que comique à première vue, a un impact sérieux sur les opérations aériennes, en particulier avec les risques de court-circuit ou d'interférences électriques causés par ces rongeurs. L'incident rappelle l'importance de la sécurité et de la gestion adéquate du fret animalier, même dans des circonstances inattendues. Les hamsters étaient censés être transportés à la demande d'une animalerie située sur l'île des Açores. Cependant, après avoir été refusée sur un vol précédent, leur cargaison a fini par provoquer ce contretemps peu commun.