- Drôme : le 10 septembre dernier, la procureure de la République avait requis huit mois de prison ferme contre Thomas, éleveur à Crupies, jugé coupable d’avoir empoisonné un loup. En l’absence du prévenu et de ses avocats, mais en présence de quelques membres de la famille qui avaient fait le déplacement ainsi que de deux représentants des dix associations environnementalistes partie civile dans l’affaire, le verdict est tombé : un an d’emprisonnement avec sursis, interdiction de solliciter la délivrance d'un nouveau permis de chasse et de détenir ou de porter une arme soumise à autorisation pendant une durée de cinq ans. Deux autres éleveurs impliqués dans l’affaire ont été condamnés pour avoir aidé à transporter et dissimuler le loup. Un autre prévenu a été condamné à une amende pour détention illicite de carbofuran, produit phytopharmaceutique non autorisé ayant été utilisé comme poison. De plus, le tribunal condamne les coupables à plus de 15 000 € d’indemnisation pour préjudices moral et écologique et à plus de 10 000 € de frais d’avocats des associations environnementalistes constituées partie civile pour réclamer réparation.

 

- Gard : drôle d’épisode cévenol pour un chasseur et ses cinq chiens, pris au piège par la crue du Gardon à Boucoiran-et-Nozières, le samedi 26 octobre. Ce sont les pompiers du groupe de sauveteurs en eaux vives de la caserne de Saint-Génies-de-Malgoirès, qui ont pu se rendre rapidement sur place, constatant à leur arrivée que l’homme avait déjà de l’eau jusqu'à la taille. Les pompiers ont réussi à le ramener sain et sauf avec ses chiens.

 

- Nord : Influenza aviaire : Simon Régin, président de la FDC dans un long courrier s’est adressé à ses troupes. Il en ressort que :

- un groupe de travail a été formé, à la demande du Préfet, pour rédiger un guide des bonnes pratiques visant à limiter la propagation de la grippe aviaire (IAHP) dans les élevages. Ce groupe comprend la DDPP 59, l’OFB, la louveterie et la Fédération des Chasseurs du Nord, entre autres,

- initialement bien accueilli lors de sa présentation le 7 octobre, le guide de 32 pages a suscité des doutes parmi les associations, après analyse des critères de risque. Ces derniers ne permettent pas encore de garantir un cadre efficace pour maintenir la chasse en cas de foyer, causant frustration et déception,

- lors d’une rencontre avec le Préfet le 23 octobre, il a été exprimé que la FDC ne pouvait pas soutenir ce guide dans sa forme actuelle, car il ne répond pas aux besoins de la communauté. Le président a également exprimé son engagement à défendre les intérêts des chasseurs dans l'éventualité d'une nouvelle crise,

- bien que des avancées concrètes restent à faire, un autre rassemblement du groupe de travail est prévu pour janvier. La FDC continuera de diffuser les bonnes pratiques pour sensibiliser les chasseurs, renforçant ainsi leur crédibilité et leur responsabilité face aux enjeux sanitaires et réglementaires,

- la communauté des chasseurs est encouragée à adopter un comportement responsable pour renforcer sa position dans les discussions futures. La FDC s’engage, elle, à représenter leurs intérêts avec détermination.

En conclusion, malgré les difficultés, la FDC continue de travailler en collaboration avec le Préfet pour trouver des solutions pratiques et raisonnables pour les chasseurs.

 

- Haut-Rhin : ce n’est pas encore une invasion, mais les captures de serpents des blés se multiplient en Alsace. Ce reptile Panthérophys guttatus, originaire d'Amérique du Nord, est surnommé « le roi de la carapate » tellement il a la faculté de se faufiler partout, et même dans les endroits les plus improbables. « Un serpent d'environ 90 cm peut rentrer dans une poche » précise Franck Noury, sapeur-pompier spécialiste et fin connaisseur des serpents des blés, non venimeux, inoffensifs pour l'homme. De la famille des couleuvres, placides, faciles à élever, ces reptiles sont malheureusement très vite abandonnés et arrivent à s'échapper de leur terrarium, ou encore d’être relâchés dans la nature par des propriétaires peu scrupuleux.

 

Rhône : le dimanche 27 octobre, à Joux, un homme qui accompagnait un chasseur a été blessé. Touché au niveau de l'abdomen au cours d'une partie de chasse, son état était cependant rassurant à l’arrivée des secouristes sapeurs-pompiers, qui l’ont transporté à l’hôpital de Gleizé. Une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances de cet accident.

 

- Vaucluse : le dimanche 27 octobre, un chasseur de 78 ans a fait une chute d’environ huit mètres, sur un sentier en bordure de la route de Sénanque, à Gordes. Des pompiers spécialisés dans les secours en milieux périlleux et montagne sont allés le récupérer. Après les premiers soins prodigués sur place, la victime a été ensuite transportée à l’hôpital de Cavaillon.

 

A l’étranger

 

- Royaume Uni : face à l'augmentation préoccupante des attaques de chiens sur le bétail au Royaume-Uni, un projet de recherche inédit est lancé pour identifier les responsables, grâce à l'ADN canin. Soutenu par des vétérinaires et chercheurs, ce programme vise à réduire les incidents et à responsabiliser les propriétaires. Selon la Mutuelle du Syndicat national des agriculteurs britanniques (NFU Mutual), des animaux de ferme d'une valeur estimée à 2,4 millions de livres sterling ont été gravement blessés ou tués par des chiens en 2023, soit une hausse de près de 30 % par rapport à l'année précédente.