- Creuse : la FDC vient d'adhérer à la plateforme « Gibier pour tous ». Quatrième département de France à rejoindre la plateforme de partage du grand gibier, la FDC fait état de 5 600 sangliers prélevés sur la saison 2023-2024, soit une hausse de 1 400 par rapport à l'année précédente. A cela s'ajoute les 9 000 chevreuils et les 1 100 grands cervidés abattus la saison dernière.

 

- Eure et Loir : « parce qu'il ne suffit pas d'écrire et qu'il faut aussi agir, depuis deux ans nous nous sommes engagés, avec ma femme Anna, dans le lancement d'une ferme maraîchère et d'une école paysanne. Avec une équipe talentueuse, nous avons mis en culture 5 000 m² où poussent une trentaine de variétés de légumes et de fraises, vendus sur les marchés voisins et à travers un réseau d'abonnés à nos paniers de légumes bio. Parce que beaucoup d'entre nous souhaitent réapprendre à vivre de la terre, notre école paysanne va bientôt accueillir une première promotion d'élèves préparant le brevet d'aptitude agricole en apprentissage. Nous accueillons aussi des fêtes populaires du village et des groupes de jeunes qui apprennent à vivre dans la forêt. Plus tard, il y aura des conférences et des colloques: sur l'anthropologie et l'écologie bien entendu ! Tout ça se passe au Domaine de Lignerolles. Merci à Philomag d'avoir donné un aperçu de cette aventure dans cet article ! » a écrit Charles Stepanoff, qui a eu les honneurs des colonnes du magazine « Philosophie Magazine ». 

 

- Finistère : l’enquête ouverte après l’incendie du site brestois de l’OFB, vient d’être classée sans suite, les enquêteurs n’ayant pas réussi à établir qui a été à l’origine de l’incendie du 30 mars 2023. Le feu avait pris dans les combles, à la suite d’une manifestation des marins pêcheurs. Malgré un important déploiement de pompiers, le toit et le deuxième étage du bâtiment avaient été totalement détruits, probablement par le tir d’une fusée de détresse…

 

- Gironde : après l’interdiction, par le Conseil d’Etat, de la capture des alouettes à l’aide de pantes, les chasseurs de palombes au filet sont inquiets, bien qu’il n’y ait pas de menace pour le moment. La FDC reste vigilante et ne baisse les bras. « Nous allons répondre aux interrogations du Conseil d’État, quant à la sélectivité de la chasse aux pantes et l’incompatibilité de l’élevage des alouettes en captivité » a annoncé Jérôme Werno, son directeur technique.

 

- Ille et Vilaine : le 2 février 2019, lors d’une chasse à courre en forêt de Brocéliande, des militants anti-chasse sont venus perturber le laisser-courre, ce qui ne fut pas apprécié par des sympathisants qui les ont pris à partie. Poursuivis pour violences aggravées en réunion, à l’encontre de deux militants anti-chasse, ils ont été condamnés, en première instance, à des peines allant de 6 à 10 mois de prison avec sursis et des interdictions temporaires de chasse. Ayant fait appel de cette décision, le procès s’est tenu le 10 septembre 2024 à Rennes, et le jugement mis en délibéré au 4 octobre. Vendredi, la Cour d'Appel de Rennes a donc rendu son jugement, confirmant les peines prononcées en première instance.

 

- Lot et Garonne : plusieurs centaines de chasseurs se sont réunis, mardi dernier 1er octobre, pour réclamer le retour des chasses traditionnelles, en particulier la chasse aux pantes et aux matoles, utilisées pour la capture des alouettes, mais interdites depuis mai 2024 par le Conseil d’État, pour : « non conformité à la directive européenne oiseaux ». « Le 1er octobre est une date symbolique, car c’est la journée d’ouverture de la chasse traditionnelle de l’alouette, mais maintenant on ne chasse plus », a déploré Michel Auroux, organisateur de cette manifestation. Les chasseurs souhaitent rencontrer la nouvelle ministre dont dépend la chasse, Agnès Pannier-Runacher, pour lui demander de promulguer un nouvel arrêté autorisant la chasse traditionnelle à l’alouette sur les quatre départements où elle est ancestrale.

 

Oise : comme pour l’année précédente, afin d’éviter les conflits et les troubles à l’ordre public présentant un risque pour la sécurité entre les veneurs et leurs opposants, la préfecture a reconduit l’arrêté préfectoral qui limite les accès à certains endroits sensibles de la forêt de Compiègne, de Laigue et d’Ourscamp. Cependant, pas d’inquiétude, l’accès reste possible et limité aux routes forestières, pistes cyclables et sentiers de randonnée balisés. Cela exclut donc tout pénétration dans les parcelles forestières en dehors des sentiers balisés, durant les opérations de chasse à courre qui se déroulent les mercredis et samedis.

 

- Puy de Dôme : un chasseur a été sérieusement blessé au niveau du pied, le dimanche 29 septembre, en fin de matinée. D'après les premiers éléments, le coup de feu serait parti de son fusil qui était resté chargé, alors que son fils de 4 ans le manipulait. Selon le parquet, le quadragénaire discutait au sein d’un groupe, hors partie de chasse. Pris en charge par les sapeurs-pompiers et une équipe médicale du Smur 63, il a été transporté au CHU.

 

- Pyrénées-Atlantiques : fin août 2024, la FDC et le Parc National des Pyrénées signaient une première convention de partenariat, afin de poursuivre et développer leurs actions en faveur du patrimoine naturel. « Aujourd’hui, la FDC réaffirment leur volonté de travailler ensemble afin de mettre en place ou de renforcer des actions opérationnelles avec une complémentarité entre la zone cœur du Parc national et la zone d’adhésion. Une démarche qui permettra de favoriser les échanges entre les deux structures et de gagner en efficacité sur des sujets communs » a expliqué Melina Roth, directrice du PNR. Cette collaboration prévoit de travailler conjointement pour l’amélioration et le renforcement des populations d’isards, la réflexion sur la mise en place de suivis de certaines espèces, la poursuite de la veille sanitaire de la faune sauvage et les actions en faveur du Grand Tétras.

 

- Hautes-Pyrénées : pour marquer le 10e anniversaire de la réintroduction de l’espèce sur le territoire du Parc national des Pyrénées. un lâcher de 5 bouquetins a eu lieu, mercredi dernier, à Aragnouet, afin de créer un quatrième noyau de population. Réintroduit en 2014, le bouquetin prospère dans les Pyrénées et ses effectifs sont estimés actuellement à environ 500 individus. Equipés de colliers émetteurs, les deux femelles et trois mâles ont rapidement gagné le large. Seul petit bémol, la diversité génétique, encore un peu faible.

 

- Rhône : l’expérimentation d’abandon d’armes à feu vient d’être suspendue, les armuriers considérant être trop dans le flou. Malgré l’intérêt du dispositif, la seconde phase de l’expérimentation n’a jamais été lancée et les armuriers participants ne sont pas tenus informés de la suite. « C’est vraiment dommage que l’administration lance quelque chose de bien, et qu’au bout de quelques mois, elle arrête tout », regrette Stéphane Auvray, gérant de l’Armurerie Steflo, à Gleizé, qui a participé, avec six confrères du Rhône, de la Loire et de la Drôme, à l’expérimentation du Service central des armes et explosifs (SCAE) lancée en juillet 2023.

 

- Vaucluse : une nouvelle fois, des miradors ont été vandalisés à Mornas, et sur les 21 installés, il n’en reste plus que 9 encore debout. Les chasseurs soupçonnent des anti-chasse de scier et arracher de leur socle ces installations. Devant ces sabotages à répétition, les chasseurs s'inquiètent pour l'avenir de leur zone de chasse : les 1 100 hectares de la colline d'Uchaux, fréquentés aussi par des randonneurs et des vététistes.

 

- France : au Sommet de l’élevage, qui se tenait vendredi dernier à Cournon-d'Auvergne, le Premier ministre a posé les jalons qu’attendait le monde agricole. Au menu du jour la fièvre catarrhale ovine, des prêts garantis par l’état, l’assouplissement des normes et un geste rassurant vers les éleveurs. « Les dégâts que fait le loup sur beaucoup d'exploitations, cassent le moral des éleveurs.  Je pense que le moment est venu d’augmenter la capacité de prélèvement afin de réduire celle la nuisance de ce prédateur… Il y a un mouvement sur cette question vers moins d'idéologie et plus de pragmatisme au niveau européen » saluant ainsi au passage l’évolution du statut du loup au niveau européen qui est passe de « strictement protégé, à protégé ». Michel Barnier a également annoncé que, lors de la réunion du Comité national du loup, mi-décembre, les chiffres de la population lupine seront dévoilés.

 

A l’étranger

 

- Canada : après des années de demandes et de procédures, les conducteurs de chiens de sang de l’Est-du-Québec, qui pistent le gibier blessé, peuvent désormais porter une arme. Si la recherche d’un cerf de Virginie ne présente pas grand risque, il n’en est pas de même avec un ours blessé. Or, le conducteur devait l’affronter, désarmé. Le nouveau règlement permettra aux chasseurs d’abréger les souffrances et les animaux blessés pourront également être abattus après la tombée de la nuit, alors qu’il fallait auparavant attendre le lever du soleil pour le faire. Cependant, pour obtenir l’attestation de port d’arme, le conducteur devra avoir effectué 45 recherches.

 

- Etats-Unis : l’éleveur américain qui avait tenté de créer une espèce hybride de mouflons géants en important du matériel génétique d'Asie centrale, a été condamné lundi dernier à six mois de prison ferme, a annoncé le ministère de la Justice. Derrière cette manipulation génétique, l’éleveur de 81 ans espérait revendre à quelques tireurs, des trophées de mouflon Argali clonés, mi kirghistanais et mi-américain. Ayant enfreint les lois internationales qui préservent la viabilité et la santé des populations animales à l'état naturel, en plus des 6 mois prison ferme, il a été condamné à payer trois amendes, pour un montant total de 26.200 dollars.

 

- Mozambique : un braconnier mozambicain a été condamné la semaine dernière, à 30 ans de prison, après avoir été reconnu coupable de crimes contre des animaux protégés par la loi. Son tableau est éloquent : au moins 42 lions, 20 éléphants et quatre rhinocéros, dont des morceaux de viande ont été trouvé en sa possession, et destinée à être vendue à des citoyens d'origine asiatique, selon le rapport qui cite une décision du tribunal de la ville de Maputo.

 

- Thaïlande : le passage d’un typhon ayant endommagé l’enclos de ses animaux qui menaçaient de s’échapper, un éleveur de crocodiles a avoué avoir pris « la décision la plus difficile de sa vie ». Sans autre solution, il a donc tué plus de 100 crocodiles, en danger critique d’extinction, « pour éviter, si l’enclos s’effondrait, de mettre en péril la vie des gens. Il est vrai que l’un des mâles reproducteurs mesurait un peu plus de 4 mètres de long…