- Loire : accident mortel lors d’une chasse, samedi dernier, sur la commune de Bussy-Albieux, à 7 kilomètres au nord de Boën-sur-Lignon. Les secours ont été appelés en milieu d’après-midi à la suite de la découverte d’un chasseur de 42 ans décédé. Selon les premiers éléments, l'accident est survenu lors d'une chasse privée avec beaucoup de chasseurs sur place. Selon les autorités, deux sociétés de chasse étaient réunies pour une battue aux sangliers. Une enquête est menée conjointement avec la brigade de recherches de Montbrison et l'OFB pour homicide involontaire.

 

- Loire-Atlantique : un incident de chasse mineur est survenu dimanche dernier, à Saint-Malo-de-Guersac, près de Saint-Nazaire. Un chasseur, en pleine action dans le marais de Brière, a tiré sur un faisan. Après le tir, les plombs sont retombés à proximité d’un autre groupe de chasseurs, parmi lesquels se trouvait un enfant d’une dizaine d’années. « Il a été légèrement touché près de l’œil et au bras, mais nous avons quand même consulté un médecin aux Urgence… On ne peut pas laisser ça impuni. Ce chasseur doit se voir retirer son permis de chasse » a déclaré le beau-père du gamin qui a déposé une plainte à la gendarmerie de Montoir-de-Bretagne.

 

- Loiret : à Douchy, quelques jours après la disparition d’Alain Delon, la propriété a été ravagée par des sangliers. Dans les jardins et sur les pelouses, les boutis et vermillis témoignent de l’acharnement des bêtes noires à relever quelques fruits et tubercules. C’est le fils de l’acteur décédé, Anthony Delon qui a dévoilé une vidéo dans laquelle on peut observer la partie du jardin saccagé.

 

- Lot et Garonne : curieux comme un chevreuil… On ne les connaissait pas sous cet angle, mais celui dont il est question ici est entré, sans y être invité, par la fenêtre, mais a eu la délicatesse de prendre la porte, en sortant. « La scène est cocasse » a relaté le journal local, qui précise : « A Bon-Encontre, sur le plateau de Saint-Ferréol, un couple entend soudainement des bruits étranges dans leur maison. Ils localisent l’origine du vacarme et, dans une chambre, tombent nez à nez avec un chevreuil (une chevrette en réalité). Elle avait sauté par la fenêtre qui était ouverte. Ils préviennent un voisin, chasseur, pour les aider à faire quitter les lieux à l’intru, mais ce dernier n’a pas eu le temps d’arriver. L’animal avait trouvé son chemin et s’était échappé par la porte d’entrée… ».

 

- Morbihan : un visiteur de l’hôpital Charcot, à Caudan, a reçu un éclat de plomb dans le bras, qui pourrait être consécutif à un tir de chasse, alors qu’il se trouvait dans le parc de l’établissement, le dimanche 22 septembre. L’homme, légèrement blessé, a été secouru par les sapeurs-pompiers d’Hennebont. Bien que la blessure n’ait pas nécessité d’hospitalisation, une enquête a été ouverte par la gendarmerie.

 

- Oise : en forêt de Compiègne, le vendredi 20 septembre, de 19 à 22 heures, les gendarmes du poste à cheval de Compiègne, les services de l’Office national des forêts (ONF) et ceux de l’Office français de la biodiversité (OFB) ont effectué de nombreux contrôles, et constaté douze infractions en trois heures. De la pêche nocturne sans permis, à la circulation sur routes non ouvertes à la circulation, en passant par les stationnements interdits et un défaut de contrôle technique, les forces de l’ordre ne sont pas revenues bredouilles…

 

- Orne : réinventer le fil à couper le beurre est sans doute à la mode. C’est le cas de la FDC qui a mis ses chasseurs aux « piquets »… avec l'obligation de matérialiser leur angle de 30° avec ces jalons... qui disparaissent de la vue au moment du tir. Et cerise sur le gâteau pour les éventuels randonneurs, on apprend que de nouvelles règles de sécurité sont entrées en vigueur, notamment « l'obligation d'identifier sa cible ». Non, on ne rêve pas et « C’est le résultat de quatre mois de travail avec des commissions pluralistes de la chasse et de la faune sauvage ». Il y a encore du travail à faire…

 

- Pyrénées Atlantiques : à la suite de la démission de Philippe Etcheveste, le Conseil d’administration de la FDC, réuni le 19 septembre dernier, a élu, à l’unanimité, Didier Garat à la tête de la FDC. A 61 ans, celui qui présidait l’association de chasse d’Arette et le Groupement d’intérêt cynégétique Montagne qui regroupe 43 communes sur 144 000 hectares, entre Ouzom, Ossau, Aspe, Barétous et la Haute-Soule, en vallée du Barétous, prend donc les commandes de la maison Chasse. Jeune retraité, chasseur de perdrix grises de montagne et de bécasses, il est également bagueur bénévole au Réseau bécasse de l’OFB, auquel participe la Fédération.

 

- Yvelines : Coorganisée par Pacct Rambouillet et l’association One voice, un cortège de marcheurs s’est dirigé, le samedi 21 septembre, du parvis de la gare de Rambouillet vers la Lanterne. Quelques jours après l’ouverture de la saison de la chasse, plusieurs associations anti-chasse avaient répondu à l’appel, ce qui n’a pas été le cas de leurs adhérents qui n’étaient que quelques dizaines pour cette manifestation. « La chasse est un loisir d’une minorité de personnes impactant pourtant tout un écosystème… » argumentait un membre du collectif, auquel François Lucas, président du Conseil du cheval d’Île-de-France et président du Rallye Bonnelles-Rambouillet, qui assistait de loin à ce rassemblement, déclarait : « Je suis toujours prêt à discuter avec nos opposants et essayer de les comprendre. Mais ces gens-là vivent dans le rêve. On respecte tout aussi bien nos animaux que ceux que l’on chasse. Nos opposants ne connaissent rien à la ruralité… ».

 

A l’étranger

 

- Belgique : en Wallonie, un cerf désorienté a été aperçu errant en pleine circulation, à Havré. Une rencontre fascinante pour les témoins, mais pas sans danger en pleine ville, entre les piétons et la circulation cycliste et automobile. N’ayant suscité aucune panique, l’animal après sa visite surprise a regagné son habitat naturel.

 

- Maroc : dans un communiqué, l'ANEF (Agence Nationale des Eaux et Forêts) rappelle sa lutte contre le braconnage, et les sanctions qui sont infligées aux contrevenants. Du 12 au 22 septembre, dans différentes régions, trop d’infractions ont été constatées : délits de chasse en période de fermeture, armes prohibées, excès de prélèvements, utilisation de lévriers, chasse illégale dans une réserve, captures et détention d’espèces protégées… Pour ces infractions, les sanctions encourues varient selon la gravité des délits, allant de 8 000 DH à plus de 100 000 DH, avec, dans les cas les plus sérieux, des peines d'emprisonnement…

 

- Sardaigne et Suède : l’information en a étonné plus d’un, du moins pour ce qui concerne la Sardaigne : ces deux pays viennent d’être déclarés « indemnes de PPA ». La Commission européenne a officiellement reconnu, le 24 septembre, suite à une révision du système de régionalisation de l’UE, la Sardaigne et la Suède comme indemnes de peste porcine africaine (PPA). En Suède, ce statut est accordé un an après que la maladie ait été détectée pour la première fois chez un sanglier, tandis qu’en Sardaigne le génotype I du virus qui était présent depuis 1978, a disparu. L’élimination de la maladie a été obtenue grâce à des programmes d’éradication et de contrôle des populations de sangliers ainsi que surveillance renforcée des élevages…

 

- Suisse : le peuple suisse a dit non à 63% à « l'initiative sur la biodiversité ». « La Suisse n'a pas besoin d'en faire plus pour protéger la biodiversité et la nature » a donc estimé le peuple, qui a rejeté le texte dans la majorité des cantons : Neuchâtel (56,2%), Vaud (60%), Jura (64,8%), Fribourg (65,7%), Valais (73,9%), Tessin (64,2%), Berne (61,7%), Appenzell Rhodes-Intérieures (74,6%), Obwald (75,5%), Uri (75,8%), Nidwald (75,8%) et Schwyz (76,6%). Seuls Genève (51,2%) et Bâle-Ville (57,7%) se sont prononcés pour. L’initiative, qui a fait l’objet d’une campagne qui a ravivé le clivage ville-campagne, réclamait encore plus de moyens et de surfaces pour mieux protéger la biodiversité et la nature, même en dehors des zones protégées, ainsi qu'une meilleure protection du paysage et du patrimoine bâti. Pour le Conseil fédéral, l'initiative allait trop loin. « Le Conseil fédéral continuera à protéger la nature et la biodiversité à l'avenir, avec prudence et discernement… » a déclaré le ministre de l'Environnement, Albert Rösti.